miércoles, 9 de diciembre de 2015

Continúa el avance de las fuerzas iraquíes en la provincia del al-Anbar para recuperar la ciudad clave de Ramadi en manos de Daech/EI


Avance de las fuerzas iraquíes frente al EI en Ramadi

Las fuerzas iraquíes recuperaron ayer del grupo Estado Islámico (EI) un barrio clave de la ciudad de Ramadi, un avance en la difícil reconquista de los vastos territorios caídos en manos de los jihadistas hace más de un año.
Después de violentos combates, las fuerzas leales al gobierno de Bagdad consiguieron controlar el sector de Tamim, en el sudoeste de esta ciudad distante a una centena de kilómetros de Bagdad, anunciaron responsables a la AFP.
Capital de la vasta provincia occidental de Anbar, Ramadi, una ciudad que se extiende a lo largo del río Éufrates, en una llanura fértil, había sido conquistada en mayo de 2015 por los jihadistas del EI, una derrota humillante para el ejército iraquí.
“La liberación de Tamim nos ayudará mucho para acelerar la reconquista de la totalidad de la ciudad de Ramadi”, estimó el portavoz del comando de operaciones conjuntas, el general de brigada Yahya Rasoul. Para eso hay que atravesar uno de los brazos del Éufrates que separa Tamin de otro barrio aún controlado por el EI. Antes de continuar su progresión, las fuerzas iraquíes trabajarán en desactivar los artefactos explosivos diseminados por los combatientes jihadistas en el barrio de Tamim. Estos últimos tiene como estrategia dejar numerosas trampas con el fin de continuar matando soldados y civiles incluso después de su partida.
En otro plano del tema, una polémica enfrenta desde hace varios días al primer ministro iraquí Haïdar el-Abadi con Ankara, sobre la entrada de tropas turcas en Irak.
Bagdad exigió el domingo la partida de esas tropas, que entraron ilegalmente según ellos, sino Ankara deberá hacer frente “a todas las opciones disponibles” entre ellas un recurso en el Consejo de Seguridad de la ONU. Pero funcionarios turcos dieron a entender que no estaban listos para retirar esas tropas que serían entre 150 y 300 hombres desplegados cerca de Mosul. Turquía dispone por otra parte, con el aval de Bagdad, de consejeros militares en Irak para formar a voluntarios sunnitas deseosos de arrebatarle Mosul al EI.

Fuente: OLJ y AFP 09/12/2015



Avancée des forces irakiennes face à l’EI à Ramadi

Les forces irakiennes ont repris hier au groupe État islamique (EI) un quartier-clé de la ville de Ramadi, une avancée dans la difficile reconquête des vastes territoires tombés aux mains des jihadistes il y a plus d'un an.
Après de violents combats, les forces loyales au gouvernement de Bagdad ont réussi à s'emparer du secteur de Tamim, dans le sud-ouest de cette ville distante d'une centaine de kilomètres de Bagdad, ont annoncé des responsables à l'AFP.
Chef-lieu de la vaste province occidentale d'Anbar, Ramadi, une ville qui s'étend le long du fleuve Euphrate, dans une plaine fertile, avait été conquise en mai 2015 par les jihadistes de l'EI, une défaite cuisante pour l'armée irakienne.
«La libération de Tamim va beaucoup nous aider pour accélérer la reconquête de la totalité de la ville de Ramadi», a estimé le porte-parole du commandement des opérations conjointes, le général de brigade Yahya Rasoul. Il leur faudra pour cela traverser le bras de l'Euphrate qui sépare Tamin d'un autre quartier encore tenu par l'EI. Avant de continuer leur progression, les forces irakiennes travaillaient à désamorcer les engins explosifs disséminés par les combattants jihadistes dans le quartier de Tamim. Ces derniers ont pour stratégie de laisser de nombreux pièges afin de continuer à tuer des soldats et des civils même après leur départ.
Sur un autre plan, une polémique oppose depuis plusieurs jours le Premier ministre irakien Haïdar el-Abadi à Ankara au sujet de l'entrée de troupes turques en Irak.
Bagdad a exigé dimanche le départ de ces troupes, entrées illégalement selon lui, sinon Ankara ferait face «à toutes les options disponibles» y compris un recours au Conseil de sécurité de l'Onu. Mais des responsables turcs ont laissé entendre qu'ils n'étaient pas prêts à retirer ces troupes qui compteraient entre 150 et 300 hommes déployés près de Mossoul. La Turquie dispose par ailleurs, avec l'aval de Bagdad, de conseillers militaires en Irak pour former des volontaires sunnites désireux de reprendre Mossoul à l'EI.

OLJ et AFP 09/12/2015