Fin de las discusiones sobre
Siria en Astana, sin progresos
Las discusiones en Astana
entre emisarios de Bachar al-Assad y rebeldes sirios terminaron sin grandes
avances, los “padrinos” ruso, turco e iraní del encuentro se pusieron
simplemente de acuerdo sobre un mecanismo de vigilancia del cese del fuego.
Las delegaciones de los
rebeldes y del gobierno sirio no se encontraron cara a cara y no se llegó a
ninguna declaración conjunta en la reunión final de 40 minutos que incluyó a
todos los participantes.
Un único pequeño avance,
Teherán, Ankara y Moscú proseguirán con sus esfuerzos en favor de un mecanismo
destinado a consolidar el frágil cese del fuego en vigor desde el 30 de
diciembre en Siria, creando un grupo común de seguimiento y observación de la tregua.
Estas negociaciones son el
preludio de discusiones sobre Siria previstas para el 23 de febrero en Ginebra
bajo la égida de la ONU.
Las dos partes sin embargo
tiene “mucho en común” a pesar de los “desacuerdos”, aseguró el jefe de la
delegación rusa, Alexandre Lavrentiev.
Según el representante del
Kremlin para Siria, “la cuestión del cese del fuego está en tren de ser
resuelta” y la esperanza de resolver “cuestiones políticas" se mantiene.
Mohammad Alluche, uno de
los representantes rebeldes, reconoció que este encuentro no “desembocó en nada
concreto” afirmando haber recibido promesas de Moscú concernientes a “la
detención de los bombardeos sobre los territorios controlados por los rebeldes".
Rusia también prometió
ayudar con la liberación de prisioneros rebeldes y la implementación de un
“programa” para detener el asedio de localidades controladas por los rebeldes
en una zona cercana a Damasco, agregó.
"El encuentro de Astana
mostró el camino hacia la próxima conferencia de Ginebra", estimó por su
parte el principal negociador del régimen sirio, Bachar al-Jaafari, culpando a
los rebeldes y a Turquía, su principal apoyo, por el fracaso de las discusiones.
El vice-ministro iraní de
Asuntos extranjeros Hossein Jaberi Ansari, que dirige la delegación de su país,
reconoció que las dos partes “están en el inicio de un camino difícil".
Estas discusiones en la
capital de Kazajtán son continuación de una primera ronda de negociaciones, el
mes pasado, entre representantes del gobierno y grupos rebeldes sirios. Discusiones
que terminaron sin grandes avances políticos para resolver un conflicto que provocó
más de 310.000 muertos desde 2011.
"Ahora, es
exactamente el mejor momento para multiplicar los esfuerzos con vistas a
normalizar el proceso político en Siria", declaró ante estas negociaciones
el emisario de la ONU para Siria Staffan de Mistura, citado por la agencia
TASS, durante un encuentro en Moscú con el jefe de la diplomacia rusa Sergueï
Lavrov.
Él ha reiterado el “apoyo”
de la ONU a estas discusiones donde las Naciones Unidas han estado
representados por un “equipo técnico”.
Más tarde durante la
jornada, de Mistura se reunió con el ministro de Defensa ruso, Sergueï Choïgou,
que dijo esperar que las negociaciones en Astana permitan trazar un plan donde
serán marcadas todas las zonas controladas por la oposición moderada y los
militantes jihadistas.
"Es particularmente
importante definir las zonas donde se encuentran los terroristas del grupo
Estado Islámico (EI) y del Frente Al-Nosra contra los cuales continuaremos la
lucha en conjunto con la oposición moderada y nuestros aliados, Turquía e Irán",
señaló Serguei Choïgou.
Fuente: La Croix y AFP
16/02/2017
Fin des discussions sur la
Syrie à Astana, pas de progrès
Des discussions à Astana
entre émissaires de Bachar al-Assad et rebelles syriens se sont terminées sans
percée majeure, les "parrains" russe, turc et iranien de la rencontre
se mettant simplement d'accord sur un mécanisme de surveillance du
cessez-le-feu.
Les délégations des
rebelles et du gouvernement syrien ne se sont pas rencontrées face à face et
aucune déclaration commune n'a conclu la rencontre finale de 40 minutes
incluant tous les participants.
Seul avancée mineure,
Téhéran, Ankara et Moscou ont poursuivi leurs efforts en faveur d'un mécanisme
destiné à consolider le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis le 30 décembre
en Syrie, en créant un groupe commun de suivi et d'observation de la trêve.
Ces négociations viennent
en prélude à des discussions sur la Syrie prévues le 23 février à Genève sous
l'égide de l'ONU.
Les deux camps ont
pourtant "beaucoup en commun" malgré des "désaccords", a
assuré le chef de la délégation russe, Alexandre Lavrentiev.
Selon le représentant du
Kremlin pour la Syrie, "la question du cessez-le-feu est en train d'être
résolue" et l'espoir de résoudre des "questions politiques"
demeure.
Mohammad Allouche, l'un
des représentants rebelles, a reconnu que cette rencontre n'avait
"débouché sur rien de concret" tout en affirmant avoir reçu des
promesses de Moscou concernant "l'arrêt des bombardements sur les
territoires tenus par les rebelles".
La Russie a aussi promis
d'aider à la libération de prisonniers rebelles et à la mise en place d'un
"programme" pour arrêter le siège de localités contrôlées par les
rebelles dans une zone proche de Damas, a-t-il ajouté.
"La rencontre
d'Astana a montré la voie vers la prochaine conférence de Genève", a de
son côté estimé le principal négociateur du régime syrien, Bachar al-Jaafari,
blâmant les rebelles et la Turquie, leur principal soutien, pour l'échec de ces
discussions.
Le vice-ministre iranien
des Affaires étrangères Hossein Jaberi Ansari, qui menait la délégation de son
pays, a reconnu que les deux camps "sont au début d'un chemin
difficile".
Ces discussions dans la
capitale du Kazakhstan suivent un premier round de négociations, le mois
dernier, entre des représentants du gouvernement et des groupes rebelles
syriens. Il s'était déjà achevé sans avancée politique majeure pour résoudre un
conflit qui a fait plus de 310.000 morts depuis 2011.
"Maintenant, c'est
exactement le bon moment pour multiplier les efforts en vue de normaliser le
processus politique en Syrie", a déclaré avant ces négociations
l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, cité par l'agence TASS,
lors d'une rencontre à Moscou avec le chef de la diplomatie russe Sergueï
Lavrov.
Il a réitéré le
"soutien" de l'ONU à ces discussions où les Nations unies ont été
représentées par une "équipe technique".
Plus tard dans la journée,
M. de Mistura s'est entretenu avec le ministre russe de la Défense, Sergueï
Choïgou, qui a dit espérer que les négociations à Astana permettent de tracer
un plan où seront marquées toutes les zones contrôlées par l'opposition modérée
et les militants jihadistes.
"Il est particulièrement
important de définir les zones où se trouvent les terroristes du groupe Etat
islamique (EI) et du Front Al-Nosra contre lesquels nous allons poursuivre la
lutte ensemble avec l'opposition modérée et nos alliés -- la Turquie et
l'Iran", a souligné M. Choïgou.