martes, 2 de febrero de 2016

Se profundiza el debate sobre una posible intervención militar en Libia, frente al riesgo de que fracasen los acuerdos políticos para establecer un gobierno y se potencie la presencia de Daech


Intervenir en Libia: ¿porqué, dónde y cómo?

Después de Irak y Siria, ¿Libia? La apertura de un nuevo frente contra el grupo jihadista Daech es a continuación seriamente contemplado por Estados Unidos y otros países que se reúnen el martes en Roma, pero una intervención militar se anuncia delicada como para lanzarla.

¿Porqué?

Una intervención militar extranjera es “cada vez más probable”, estima Mattia Toaldo, investigador en el European Council of Foreign Relations. Porque la comunidad internacional se inquieta fuertemente del “fracaso del proceso político y de la escalada simultánea de las actividades del EI en Libia”.
Ella quiere intervenir antes de que sea demasiado tarde, es decir, “antes de que el país se vuelva un santuario” para los jihadistas, “antes de que se vuelvan extremadamente difíciles de desalojar", advirtió recientemente un funcionario de Defensa norteamericano.

Entre 3.000 y 5.000 jihadistas

Daech no ha cesado de reforzar su implantación en Libia desde que en junio de 2015 tomó el control de la ciudad de Sirte, a 450 km al este de Trípoli. Tendría entre 3.000 y 5.000 combatientes e intentaría atraer a cientos de reclutados extranjeros.
"Están ahí, sobre cerca de 300 kilómetros lineales de costas, y se expanden. Y están a 350 kilómetros de (la isla italiana de) Lampedusa. Cuando el buen tiempo llegue al Mediterráneo, hay riesgos de traslado de combatientes” advirtió el domingo el ministro de Defensa francés Jean-Yves Le Drian.
Los países africanos paralelamente se inquietan del avance de Daech en el sur, una inmensa zona desértica. Lo que es “particularmente peligroso para Níger y Chad”, según el jefe de la misión ONU Martin Kobler.

Fuente: BFMTV con AFP  02/02/2016



Intervenir en Libye: pourquoi, où et comment?

Après l'Irak et la Syrie, la Libye? L'ouverture d'un nouveau front contre le groupe jihadiste Daesh est désormais sérieusement envisagée par les Etats-Unis et d'autres pays qui se réunissent mardi à Rome, mais une intervention militaire s'annonce délicate à lancer.

Pourquoi?

Une intervention militaire étrangère est "de plus en plus probable", estime Mattia Toaldo, chercheur au European Council on Foreign Relations. Car la communauté internationale s'inquiète fortement de "l'échec du processus politique et de l'escalade simultanée des activités de l'EI en Libye".
Elle veut intervenir avant qu'il ne soit trop tard, c'est à dire "avant que le pays ne devienne un sanctuaire" pour les jihadistes, "avant qu'ils ne deviennent extrêmement difficile à déloger", a récemment averti un responsable américain de la Défense.

Entre 3.000 à 5.000 jihadistes

Daesh n'a cessé de renforcer son implantation en Libye depuis qu'il a pris le contrôle en juin 2015 de la ville de Syrte, à 450 km à l'est de Tripoli. Il aurait entre 3.000 à 5.000 combattants et tenterait d'y attirer des centaines de recrues étrangères.
"Ils sont là, sur près de 300 kilomètres linéaires de côtes, et ils se répandent. Et ils sont à 350 kilomètres de (l'île italienne de) Lampedusa. Lorsque le beau temps va arriver en Méditerranée, il y a des risques de passage de combattants", a mis en garde dimanche le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Les pays africains s'inquiètent parallèlement de l'avancée de Daesh dans le sud, une immense zone désertique. Ce qui est "en particulier dangereux pour le Niger et le Tchad", selon le chef de la mission de l'ONU Martin Kobler.

BFMTV avec AFP  02/02/2016