Incursión aérea iraquí contra un convoy jihadista en Siria.
El ejército iraquí lanzó el domingo una incursión aérea
contra un convoy jihadista en Siria que intentaba aproximarse a la frontera de
Irak, matando por lo menos a ocho personas, anunció el Ministerio del Interior.
Es la primera vez que el ejército iraquí reivindica un
ataque en Siria, inmersa en una guerra entre régimen y rebeldes.
Los helicópteros realizaron la incursión en el este de Siria
contra un convoy de camiones que intentaban penetrar en Irak para “entregar
combustible al Estado islámico en Irak y el Levante (EIIL)”, un grupúsculo
sunnita jihadista, precisó el general de brigada Saad Maan, portavoz del
ministerio.
El ataque fue realizado “sin coordinación con el régimen
sirio”, agregó Maan, señalando la responsabilidad para los iraquíes de
“proteger la frontera”, tanto de un lado como del otro.
El convoy se encontraba no muy lejos del paso de Boukamal, en
ruta hacia la provincia iraquí de Al-Anbar, base de retaguardia de los
combatientes del EIIL.
Nacido en Irak después de la invasión norteamericana en 2003
y aparecido por primera vez en Siria en la primavera de 2013, el EIIL es odiado
por el resto de la rebelión siria a causa de la brutalidad de sus métodos en
contra de los civiles y su negativa de cooperar con otros grupos en la lucha
contra el régimen de Bachar al-Assad.
Cazado de varias de sus posiciones en territorio sirio por los
otros grupos rebeldes, el EIIL se replegó a su bastión del norte, Raqa. Él
controla en Irak la ciudad de Fallujah, en la provincia de Al-Anbar, de donde
el ejército todavía no pudo desalojarlo.
Irak es arrastrado desde hace un año a una espiral de
violencia que ni el ejército ni la policía llega a controlar. Esta escalada es
alimentada por el conflicto sirio, que enfrenta una rebelión mayoritariamente
sunnita al régimen, dominado por los alauitas, una rama del chiísmo.
Sunnitas y chiítas están divididos en Irak, la minoría
sunnita, en el poder durante décadas antes de la caída de Saddam Hussein en
2003, se considera discriminada por las fuerzas de seguridad y las autoridades,
dominadas por los chiítas.
Fuente: Le Point publicado el 27/04/2014
Raid aérien irakien contre un convoi jihadiste en Syrie.
L'armée irakienne a lancé dimanche un raid aérien contre un
convoi jihadiste en Syrie qui tentait d'approcher la frontière de l'Irak, tuant
au moins huit personnes, a annoncé le ministère de l'Intérieur.
C'est la première fois que l'armée irakienne revendique une
attaque en Syrie en proie à la guerre entre régime et rebelles.
Des hélicoptères ont mené le raid dans l'est de la Syrie contre un convoi de
camions qui tentaient de pénétrer en Irak pour "délivrer du carburant à
l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL)", un groupuscule sunnite
jihadiste, a précisé le général de brigade Saad Maan, porte-parole du
ministère.
L'attaque a été menée "sans coordination avec le régime
syrien", a ajouté M. Maan, soulignant la responsabilité pour les Irakiens
de "protéger la frontière", d'un côté comme de l'autre.
Le convoi se trouvait non loin du point de passage de
Boukamal, en route vers la province irakienne d'Al-Anbar, base arrière des
combattants de l'EIIL.
Né en Irak après l'invasion américaine en 2003 et apparu
pour la première fois en Syrie au printemps 2013, l 'EIIL est haï par le
reste de la rébellion syrienne à cause de la brutalité de ses méthodes à
l'encontre des civils et son refus de coopérer avec les autres groupes dans la
lutte contre le régime de Bachar al-Assad.
Chassé de plusieurs de ses positions en territoire syrien
par les autres groupes rebelles, l'EIIL s'est replié dans son bastion du nord,
Raqa. Il contrôle en Irak la ville de Fallouja, dans la province d'Al-Anbar,
d'où l'armée n'est toujours pas parvenue à le déloger.
L'Irak est entraîné depuis un an dans une spirale de
violences que ni l'armée ni la police ne parviennent à juguler. Cette escalade
est alimentée par le conflit syrien, qui oppose une rébellion majoritairement
sunnites au régime, dominé par les alaouites, une branche du chiisme.
Sunnites et chiites sont divisés en Irak, la minorité
sunnite, au pouvoir pendant des décennies avant la chute de Saddam Hussein en
2003, s'estime discriminée par les forces de sécurité et les autorités,
dominées par les chiites.
Le Point publié le 27/04/2014