Más de 40 muertos en dos ataques de drones contra Al-Qaeda
en Yemen.
Al-Qaeda en Yemen sufrió golpe tras golpe el sábado y
domingo dos ataques de drones norteamericanos, que provocaron más de 40 muertos
entre sus combatientes. Estados Unidos es el único país que dispone de este
tipo de aparatos en la región.
Son finalmente diez miembros de la red terrorista [y no 15
como se anunció anteriormente] que perecieron el sábado 19 en el primer ataque
en la región central de Baïda, y más de treinta el domingo durante un raid
masivo en la provincia de Abyane, al sur del país, informa ahora la AFP , citando a un responsable
tribal.
Según la misma fuente, el ataque de hoy estaba dirigido
contra un campo de entrenamiento, que fue alcanzado por "varios
misiles".
El campo está situado, según la fuente de la agencia
francesa, en Wadi Ghadina, una zona montañosa de la provincia de Abyane, al
límite de la provincia de Chabwa, dos regiones donde Al-Qaeda está fuertemente
implantada. La zona aludida escapa también de la autoridad del gobierno
central.
Según los testigos, la mayoría de los heridos fueron
evacuados por los miembros de la red que sobrevivieron a este ataque. Los hombres
de Al-Qaeda cerraron el sector después del ataque y retiraron los cuerpos de
sus camaradas, según fuentes tribales en la región que también precisaron que
ningún responsable de primera plana figuraba entre las personas muertas, que
todas eran miembros locales de Al-Qaeda.
Según el comunicado oficial de las autoridades yemeníes, las
víctimas eran "elementos peligrosos" que fomentaban “atentados contra
instalaciones vitales y funcionarios políticos y militares” en la provincia de
Baïda, y eran responsables del asesinato del vicegobernador de la provincia el
15 de abril.
A pesar de los repetidos golpes realizados contra la red, la
rama yemení de Al-Qaeda sigue siendo la más peligrosa y más activa, según Estados
Unidos.
Al-Qaeda en la Península Arábiga (AQPA) supo sacar provecho del
debilitamiento del poder central en 2011, a favor de la insurrección popular contra
el ex presidente Ali Abdallah Saleh, para reforzar su influencia en el país.
En diciembre de 2013, hombres armados lanzaron un asalto
espectacular contra la sede del ministerio de Defensa en Sanaa, provocando al
menos 52 muertos, en un momento donde los atentados atribuidos a Al-Qaeda se
multiplican sobre un fondo de bloqueo político.
En septiembre, otra maniobra lleva la firma de Al-Qaeda en la Península Arábiga
(AQPA) contra sitios militares y de fuerzas de seguridad, una serie de ataques
simultáneos le costó la vida al menos a 56 soldados y policías yemeníes en el
sur del país,
En agosto de 2013, es la rama de Al-Qaeda en Yemen que
estuvo en el origen del proyecto de atentados anti occidentales que empujó a
Estados Unidos a activar una vasta alerta de seguridad y a cerrar varias
embajadas y consulados en África y en Medio Oriente.
Para la misma época, el verano pasado, Yemen afirmó haber
desbaratado también un plan de Al-Qaeda que consistía en apoderarse de ciudades
del sur y del sudeste así como de instalaciones petroleras, sabotear un
gasoducto y tomar rehenes extranjeros.
Además, Al-Qaeda también ha estado implicado en recientes evasiones
de centenas de detenidos islamistas en Irak, Libia y Pakistán.
En un vídeo reciente, Al-Qaeda en Yemen hizo alarde de su
potencia mostrando a decenas de sus combatientes, la mayoría a cara
descubierta, llegando en vehículos todo terreno flamantes para celebrar la
evasión de una prisión de Sanaa de muchos de ellos.
En este vídeo, el jefe de AQPA (Al-Qaeda en la Península Arábiga )
Nasser Al-Wahichi afirma, en medio de decenas de sus partidarios, que la “guerra
contra los Cruzados va a proseguir en todas partes del mundo”, en una clara
alusión a los países occidentales comprometidos contra la lucha contra la red extremista.
Fuente: 45e Nord por Jacques Godbout 20 de abril de 2014
Plus de 40 morts dans deux frappes de drones contre Al-Qaïda
au Yémen.
Al-Qaïda au Yémen a
subi coup sur coup samedi et dimanche deux attaques de drones américains, qui
ont fait plus de 40 morts parmi ses combattants. Les États-Unis sont le seul
pays à disposer de ce type d’appareils dans la région.
C’est finalement dix membres du réseau terroriste [et non
pas 15 comme annoncé précédemment, ndlr] qui ont péri samedi 19 dans la première
attaque dans la région centrale de Baïda, et plus de trente dimanche lors d’un
raid massif dans la province de Abyane, dans le sud du pays, rapporte
maintenant l’AFP, citant un responsable tribal.
Selon la même source, l’attaque d’aujourd’hui a visé un camp
d’entraînement, qui a été touché par «plusieurs missiles».
Le camp est situé, selon la source de l’agence française, à
Wadi Ghadina, une zone montagneuse de la province de Abyane, à la limite de la
province de Chabwa, deux régions où Al-Qaïda est fortement implanté. La zone
visée échappe aussi à l’autorité du gouvernement central.
Selon des témoins, la plupart des blessés ont été évacués
par les membres du réseau ayant survécu à cette frappe. Des hommes d’Al-Qaïda
ont bouclé le secteur après l’attaque et retiré les corps de leurs camarades,
selon des sources tribales dans la région qui ont aussi précisé qu’aucun
responsable de premier plan ne figurait parmi les personnes tuées, qui étaient
toutes des membres locaux d’Al-Qaïda.
Selon le communiqué officiel des autorités yéménites, les
victimes étaient «des éléments dangereux» qui fomentaient «des attentats contre
des installations vitales et des responsables politiques et militaires» dans la
province de Baïda, et étaient responsables de l’assassinat du vice-gouverneur
de la province le 15 avril.
En dépit des coups répétés portés au réseau, le branche
yéménite d’Al-Qaïda reste la plus dangereuse et la plus active, selon les
États-Unis.
Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (AQPA) a su profiter de
l’affaiblissement du pouvoir central en 2011, à la faveur de l’insurrection
populaire contre l’ancien président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer son
emprise dans le pays.
En décembre 2013, des hommes armés ont lancé un assaut
spectaculaire contre le siège du ministère de la Défense à Sanaa, faisant
au moins 52 morts, au moment où les attentats attribuées à Al-Qaïda se
multiplient sur fond de blocage politique.
En septembre, une autre manœuvre signée Al-Qaïda dans la
péninsule arabique (AQPA) contre des sites militaires et des forces de
sécurité, une série d’attaques simultanées a coûté la vie à au moins 56 soldats
et policiers yéménites dans le sud du pays,
En août 2013, c’est la branche d’Al-Qaïda au Yémen qui a été
à l’origine du projet d’attentats antioccidentaux qui a poussé les États-Unis à
déclencher une vaste alerte de sécurité et à fermer plusieurs ambassades et
consulats en Afrique et au Moyen-Orient.
À la même époque, l’été dernier, le Yémen a aussi affirmé
avoir déjoué un plan d’Al-Qaïda consistant à s’emparer de villes du sud et du
sud-est ainsi que d’installations pétrolières, à saboter un gazoduc et à
prendre en otage des étrangers.
En outre, Al-Qaïda a aussi été impliquée dans des évasions
récentes de centaines de détenus islamistes en Irak, en Libye et au Pakistan.
Dans une vidéo récente, Al-Qaïda au Yémen a fait étalage de
sa puissance en montrant des dizaines de ses combattants, la plupart à visage
découvert, arriver dans des véhicules tout terrain flambant neufs pour fêter
l’évasion d’une prison de Sanaa de plusieurs d’entre eux.
Dans cette vidéo, le chef d’AQPA (Al-Qaïda dans la péninsule
arabique) Nasser Al-Wahichi affirme, au milieu de dizaines de ses partisans,
que la «guerre contre les Croisés va se poursuivre partout dans le monde», dans
une claire allusion aux pays occidentaux engagés contre la lutte contre le
réseau extrémiste.
45e Nord
par Jacques Godbout 20 avril 2014