lunes, 21 de abril de 2014

La guerra de los drones de Estados Unidos en Yemen continúa a pesar de los errores previos en ataques contra la red al-Qaeda.


Más de 40 muertos en dos ataques de drones contra Al-Qaeda en Yemen.

Al-Qaeda en Yemen sufrió golpe tras golpe el sábado y domingo dos ataques de drones norteamericanos, que provocaron más de 40 muertos entre sus combatientes. Estados Unidos es el único país que dispone de este tipo de aparatos en la región.

Son finalmente diez miembros de la red terrorista [y no 15 como se anunció anteriormente] que perecieron el sábado 19 en el primer ataque en la región central de Baïda, y más de treinta el domingo durante un raid masivo en la provincia de Abyane, al sur del país, informa ahora la AFP, citando a un responsable tribal.
Según la misma fuente, el ataque de hoy estaba dirigido contra un campo de entrenamiento, que fue alcanzado por "varios misiles".
El campo está situado, según la fuente de la agencia francesa, en Wadi Ghadina, una zona montañosa de la provincia de Abyane, al límite de la provincia de Chabwa, dos regiones donde Al-Qaeda está fuertemente implantada. La zona aludida escapa también de la autoridad del gobierno central.
Según los testigos, la mayoría de los heridos fueron evacuados por los miembros de la red que sobrevivieron a este ataque. Los hombres de Al-Qaeda cerraron el sector después del ataque y retiraron los cuerpos de sus camaradas, según fuentes tribales en la región que también precisaron que ningún responsable de primera plana figuraba entre las personas muertas, que todas eran miembros locales de Al-Qaeda.
Según el comunicado oficial de las autoridades yemeníes, las víctimas eran "elementos peligrosos" que fomentaban “atentados contra instalaciones vitales y funcionarios políticos y militares” en la provincia de Baïda, y eran responsables del asesinato del vicegobernador de la provincia el 15 de abril.
A pesar de los repetidos golpes realizados contra la red, la rama yemení de Al-Qaeda sigue siendo la más peligrosa y más activa, según Estados Unidos.
Al-Qaeda en la Península Arábiga (AQPA) supo sacar provecho del debilitamiento del poder central en 2011, a favor de la insurrección popular contra el ex presidente Ali Abdallah Saleh, para reforzar su influencia en el país.
En diciembre de 2013, hombres armados lanzaron un asalto espectacular contra la sede del ministerio de Defensa en Sanaa, provocando al menos 52 muertos, en un momento donde los atentados atribuidos a Al-Qaeda se multiplican sobre un fondo de bloqueo político.
En septiembre, otra maniobra lleva la firma de Al-Qaeda en la Península Arábiga (AQPA) contra sitios militares y de fuerzas de seguridad, una serie de ataques simultáneos le costó la vida al menos a 56 soldados y policías yemeníes en el sur del país,
En agosto de 2013, es la rama de Al-Qaeda en Yemen que estuvo en el origen del proyecto de atentados anti occidentales que empujó a Estados Unidos a activar una vasta alerta de seguridad y a cerrar varias embajadas y consulados en África y en Medio Oriente.
Para la misma época, el verano pasado, Yemen afirmó haber desbaratado también un plan de Al-Qaeda que consistía en apoderarse de ciudades del sur y del sudeste así como de instalaciones petroleras, sabotear un gasoducto y tomar rehenes extranjeros.
Además, Al-Qaeda también ha estado implicado en recientes evasiones de centenas de detenidos islamistas en Irak, Libia y Pakistán.
En un vídeo reciente, Al-Qaeda en Yemen hizo alarde de su potencia mostrando a decenas de sus combatientes, la mayoría a cara descubierta, llegando en vehículos todo terreno flamantes para celebrar la evasión de una prisión de Sanaa de muchos de ellos.
En este vídeo, el jefe de AQPA (Al-Qaeda en la Península Arábiga) Nasser Al-Wahichi afirma, en medio de decenas de sus partidarios, que la “guerra contra los Cruzados va a proseguir en todas partes del mundo”, en una clara alusión a los países occidentales comprometidos contra la lucha contra la red extremista.

Fuente: 45e Nord por Jacques Godbout 20 de abril de 2014



Plus de 40 morts dans deux frappes de drones contre Al-Qaïda au Yémen.

Al-Qaïda au Yémen a subi coup sur coup samedi et dimanche deux attaques de drones américains, qui ont fait plus de 40 morts parmi ses combattants. Les États-Unis sont le seul pays à disposer de ce type d’appareils dans la région.

C’est finalement dix membres du réseau terroriste [et non pas 15 comme annoncé précédemment, ndlr] qui ont péri samedi 19 dans la première attaque dans la région centrale de Baïda, et plus de trente dimanche lors d’un raid massif dans la province de Abyane, dans le sud du pays, rapporte maintenant l’AFP, citant un responsable tribal.
Selon la même source, l’attaque d’aujourd’hui a visé un camp d’entraînement, qui a été touché par «plusieurs missiles».
Le camp est situé, selon la source de l’agence française, à Wadi Ghadina, une zone montagneuse de la province de Abyane, à la limite de la province de Chabwa, deux régions où Al-Qaïda est fortement implanté. La zone visée échappe aussi à l’autorité du gouvernement central.
Selon des témoins, la plupart des blessés ont été évacués par les membres du réseau ayant survécu à cette frappe. Des hommes d’Al-Qaïda ont bouclé le secteur après l’attaque et retiré les corps de leurs camarades, selon des sources tribales dans la région qui ont aussi précisé qu’aucun responsable de premier plan ne figurait parmi les personnes tuées, qui étaient toutes des membres locaux d’Al-Qaïda.
Selon le communiqué officiel des autorités yéménites, les victimes étaient «des éléments dangereux» qui fomentaient «des attentats contre des installations vitales et des responsables politiques et militaires» dans la province de Baïda, et étaient responsables de l’assassinat du vice-gouverneur de la province le 15 avril.
En dépit des coups répétés portés au réseau, le branche yéménite d’Al-Qaïda reste la plus dangereuse et la plus active, selon les États-Unis.
Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (AQPA) a su profiter de l’affaiblissement du pouvoir central en 2011, à la faveur de l’insurrection populaire contre l’ancien président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer son emprise dans le pays.
En décembre 2013, des hommes armés ont lancé un assaut spectaculaire contre le siège du ministère de la Défense à Sanaa, faisant au moins 52 morts, au moment où les attentats attribuées à Al-Qaïda se multiplient sur fond de blocage politique.
En septembre, une autre manœuvre signée Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) contre des sites militaires et des forces de sécurité, une série d’attaques simultanées a coûté la vie à au moins 56 soldats et policiers yéménites dans le sud du pays,
En août 2013, c’est la branche d’Al-Qaïda au Yémen qui a été à l’origine du projet d’attentats antioccidentaux qui a poussé les États-Unis à déclencher une vaste alerte de sécurité et à fermer plusieurs ambassades et consulats en Afrique et au Moyen-Orient.
À la même époque, l’été dernier, le Yémen a aussi affirmé avoir déjoué un plan d’Al-Qaïda consistant à s’emparer de villes du sud et du sud-est ainsi que d’installations pétrolières, à saboter un gazoduc et à prendre en otage des étrangers.
En outre, Al-Qaïda a aussi été impliquée dans des évasions récentes de centaines de détenus islamistes en Irak, en Libye et au Pakistan.
Dans une vidéo récente, Al-Qaïda au Yémen a fait étalage de sa puissance en montrant des dizaines de ses combattants, la plupart à visage découvert, arriver dans des véhicules tout terrain flambant neufs pour fêter l’évasion d’une prison de Sanaa de plusieurs d’entre eux.
Dans cette vidéo, le chef d’AQPA (Al-Qaïda dans la péninsule arabique) Nasser Al-Wahichi affirme, au milieu de dizaines de ses partisans, que la «guerre contre les Croisés va se poursuivre partout dans le monde», dans une claire allusion aux pays occidentaux engagés contre la lutte contre le réseau extrémiste.

45e Nord par Jacques Godbout 20 avril 2014