lunes, 12 de agosto de 2013

Más de dos años de conflicto en Siria y no se avizora una tendencia que muestre un ganador, aumentan los muertos y los desplazados.


Siria: cerca de 60 muertos en tres días de combates en el este.

Cerca de 60 soldados sirios y jihadistas han muerto en tres días de combates en Deir Ezzor, la ciudad más grande del este de Siria donde los combatientes radicales progresan, según el Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH).
Al menos 33 combatientes del Estado islámico en Irak y en Levante (EIIL) y del Frente Al-Nosra, dos grupos afiliados Al-Qaeda, y 25 combatientes leales perecieron desde el sábado luego del inicio de una masiva ofensiva jihadista en la ciudad, precisó el OSDH.
“Los enfrentamientos son muy violentos, los combatientes utilizan algunos blindados de los que diponen, mientras que el ejército del régimen bombardea los escondites” jihadistas, explicó Rami Abdel Rahmane, director del OSDH.
Los jihadistas concentran sus ataques en el barrio Houeiqa, donde se encuentran sedes de servicios de seguridad y edificios gubernamentales.
Según la agencia oficial Sana, el ejército sirio “mató a terroristas en el barrio de Senaa y otros terroristas perecieron el lunes en la explosión de un coche cargado con explosivos en una de sus guaridas” en Deir Ezzor. El régimen califica sistemáticamente a los rebeldes de “terroristas”.
El sábado, los jihadistas se apoderaron de la sede del partido Baas así como de otros edificios gubernamentales. “Avanzan en los barrios sin tomarlos totalmente”, precisó Abdel Rahmane.
La ciudad es compartida entre el régimen y los jihadistas pero las líneas de frente fluctúan constantemente, según el OSDH, que se apoya en una red de militantes así como de fuentes médicas y militares.
Envalentonados por sus avances en el norte de Siria, y su apertura en la provincia oeste de Latakia, bastión del clan Assad, rebeldes y jihadistas intentan asentar más su control en el este, cuya mayoría rechaza al régimen.
En marzo, se habían llevado su mayor victoria en dos años de conflicto apoderándose de Raqa (norte), la única capital provincial del país en sus manos.
Esta ciudad está dominada principalmente por el EIIL pero este grupo es denunciado por los habitantes, que manifiestan desde hace dos semanas reclamando la liberación de cientos de militantes así como de un padre jesuita, según el OSDH.
Al comienzo de la rebelión en Siria en marzo de 2011, los insurgentes sirios que buscaban desesperadamente ayuda frente al poder de fuego del ejército habían recibido con los brazos abiertos a los jihadistas, dotados de armas sofisticadas y aguerridos en el combate.
Pero este entusiasmo fue dejando progresivamente lugar al rechazo debido a una práctica extrema del Islam y a las detenciones arbitrarias.

Fuente: AFP 12 de agosto de 2013



Syrie: près de 60 morts en trois jours de combats dans l'est.

Près de 60 soldats syriens et jihadistes ont péri en trois jours de combats à Deir Ezzor, la plus grande ville de l'est de la Syrie où les combattants radicaux progressent, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Au moins 33 combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et du Front Al-Nosra, deux groupes affiliés à Al-Qaïda, et 25 combattants loyalistes ont péri depuis le début samedi par les jihadistes d'une offensive massive dans la ville, a précisé l'OSDH.
"Les affrontements sont très violents, les combattants utilisent quelques chars dont ils disposent, tandis que l'armée du régime bombarde les poches" des jihadistes, a expliqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
Les jihadistes concentrent leurs attaques sur le quartier Houeiqa, où se trouvent des sièges des services de sécurité et des bâtiments gouvernementaux.
Selon l'agence officielle Sana, l'armée syrienne a "tué des terroristes dans le quartier de Senaa (bien Senaa) et d'autres terroristes ont péri lundi dans l'explosion d'une voiture qu'ils piégeaient avec des explosifs dans un de leurs repaires" à Deir Ezzor. Le régime qualifie systématiquement les rebelles de "terroristes".
Samedi, les jihadistes se sont emparés du siège du parti Baas ainsi que d'autres bâtiments gouvernementaux. "Ils avancent dans les quartiers sans les prendre totalement", a précisé M. Abdel Rahmane.
La ville est partagée entre régime et jihadistes mais les lignes de front fluctuent constamment, selon l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau de militants ainsi que de sources médicales et militaires.
Forts de leurs gains dans le nord de la Syrie, et leur percée dans la province ouest de Lattaquié, bastion du clan Assad, rebelles et jihadistes tentent d'asseoir davantage leur contrôle dans l'est, dont la majorité échappe régime.
En mars, ils avaient remporté leur plus grande victoire en deux ans de conflit en s'emparant de Raqa (nord), seule capitale provinciale du pays entre leurs mains.
Cette ville est dominée notamment par l'EIIL mais ce groupe est dénoncé par les habitants, qui manifestent depuis deux semaines pour réclamer la libération de centaines de militants ainsi que d'un prêtre jésuite, selon l'OSDH.
Au début de la révolte en Syrie en mars 2011, les insurgés syriens qui cherchaient désespérément de l'aide face à la puissance de feu de l'armée avaient accueilli à bras ouverts les jihadistes, dotés d'armes sophistiqués et aguerris au combat.
Mais cet engouement a laissé progressivement la place au rejet en raison d'une pratique extrême de l'islam et d'arrestations arbitraires.

AFP 12 août 2013