Chipre: el emisario de la
ONU pidió tranquilidad en las negociaciones
El emisario de la ONU para
Chipre pidió el jueves tranquilidad y
mesura para evitar una nueva crisis en las conversaciones para la reunificación
de la isla mediterránea.
"No es un secreto que
un ambiente difícil rodea (actualmente) las conversaciones, a nivel local e
internacional", declaró Espen Barth Eide a los periodistas después de
haberse reunido con el presidente chipriota griego Nicos Anastasiades.
"Se trata de un buen
momento para pedir a las partes hacer todo lo posible para reducir cualquier forma
de tensión que podría generar conversaciones más problemáticas", reveló.
Nicos Anastasiades por
otra parte se reunió el jueves con Mustafa Akinci, dirigente de la República
turca de Chipre del norte (RTCN), la entidad no reconocida - salvo por Ankara -
que controla el norte de la isla.
Los dos responsables
habían relanzado en mayo de 2015 las discusiones para reunificar Chipre, dividida
desde la invasión en 1974 por tropas turcas en el tercio norte de la isla en
respuesta a un golpe de Estado tendiente a que el país volviera a depender de
Grecia, algo que inquietaba a la minoría chipriota turca.
Los dos dirigentes deben
aún encontrar un terreno de acuerdo sobre varios temas espinosos tales como los
derechos de propiedad o los arreglos territoriales.
Estas conversaciones igual
son complicadas por la perspectiva de la elección presidencial de febrero de
2018 en la República de Chipre y por la prospección de hidrocarburos en aguas
chipriotas que Ankara desearía ver interrumpida hasta que se encuentre una
solución al conflicto.
Espen Eide no obstante
reveló que los dirigentes habían realizado “progresos considerables”. "Ver
esto desperdiciado por una crisis internacional sería muy triste para todos
nosotros” dijo.
Fuente: OLJ y AFP 11/05/2017
Chypre: l'émissaire de
l'ONU appelle à l'apaisement autour des négociations
L'émissaire de l'ONU pour
Chypre a appelé jeudi à l'apaisement pour éviter une nouvelle crise dans les
pourparlers pour la réunification de l'île méditerranéenne.
"Ce n'est pas un
secret qu'un environnement difficile entoure (actuellement) les pourparlers, au
niveau domestique et international", a déclaré Espen Barth Eide aux
journalistes après avoir rencontré le président chypriote grec Nicos
Anastasiades.
"Il s'agit d'une bonne
période pour appeler les parties à faire tout leur possible pour réduire toute
forme de tension qui pourrait rendre les pourparlers plus problématiques",
a-t-il relevé.
M. Anastasiades a par
ailleurs rencontré jeudi Mustafa Akinci, dirigeant de la République turque de
Chypre nord (RTCN), l'entité non reconnue -sauf par Ankara- qui gère le nord de
l'île.
Les deux responsables
avaient relancé en mai 2015 les discussions pour réunifier Chypre, divisée
depuis l'invasion en 1974 des troupes turques dans le tiers nord de l'île en
réponse à un coup d'Etat visant à rattacher le pays à la Grèce, qui inquiétait
la minorité chypriote turque.
Les deux dirigeants
doivent encore trouver un terrain d'entente sur plusieurs sujets épineux tels
que les droits de propriété ou les ajustements territoriaux.
Ces pourparlers sont
également compliqués par la perspective de l'élection présidentielle de février
2018 en République de Chypre et par la recherche d'hydrocarbures dans les eaux
chypriotes qu'Ankara souhaiterait voir interrompue jusqu'à ce qu'une solution
soit trouvée.
M. Eide a toutefois relevé
que les dirigeants avaient réalisé des "progrès considérables".
"Voir cela gâché par une crise internationale serait très triste pour nous
tous", a-t-il dit.
OLJ et AFP 11/05/2017