Imponente ejercicio naval conducido por Estados Unidos frente a Irán.
Más de 30 países conducidos por Estados Unidos empezaron alrededor del estrecho de Ormuz el más grande ejercicio naval de desminado, en una advertencia clara a Teherán que renovó su amenaza de cerrar este paso estratégico.
“Se trata del primer ejercicio internacional en esta región y del más importante jamás realizado” alrededor del Golfo, declaró el lunes a la AFP el teniente Greg Raelson, de la Vº Flota norteamericana basada en Bahrein.
Según él, “más de 30 países” participan en el ejercicio, que se desarrolla desde el domingo y hasta el 27 de septiembre en el Golfo, en el mar de Omán y en el Golfo de Adén, pero no en el estrecho de Ormuz.
El HQ naval norteamericano quiso señalar el carácter “globalmente defensivo” del ejercicio, “destinado a asegurar la libertad de navegación en aguas internacionales de Oriente Medio y promover la estabilidad regional”.
Pero este ejercicio ocurre mientras Irán renovó el domingo su amenaza de tomar como blanco al estrecho de Ormuz, por donde transita un tercio del tráfico petrolero mundial por vía marítima, en caso de ataque militar contra él.
El ejercicio es “un mensaje enviado a Irán pero también a los aliados regionales de Washington”, afirmó a la AFP Riad Kahwaji, director del Instituto de análisis militares para el Próximo-Oriente y el Golfo (Inegma) con base en Dubai.
“Es una manera de decirle a los iraníes que Estados Unidos está dispuesto a emplear todas sus capacidades para mantener el estrecho de Ormuz abierto y replicar a cualquier ataque sobre sus bases en la región”, dijo él.
“Al mismo tiempo, es un mensaje de los norteamericanos a sus aliados de la región para decirles que Washington está preparado para defender sus intereses comunes”, añadió el experto. Los norteamericanos tienen dos bases importantes en el Golfo, en Qatar y en Bahrein, asiento de la Vº Flota.
Las fuerzas norteamericanas también disponen de bases en Kuwait y presencia en bases de los Emiratos Árabes Unidos.
Nuevas amenazas iraníes.
El comandante en jefe de los Guardianes de la revolución, el general Mohammad Ali Jafari, había afirmado el domingo que Irán estaba dispuesto a destruir Israel en caso de un ataque israelí contra sus sitios nucleares, pero también se dirigiría contra bases norteamericanas en la región.
“Estados Unidos tiene muchas vulnerabilidades alrededor de Irán y sus bases están al alcance de nuestros misiles”, declaró.
“Si un conflicto que implica a la República islámica estalla en la región, esto tendrá naturalmente consecuencias sobre el estrecho de Ormuz”, también había prevenido.
El teniente Raelson señaló que “más de 500 barcos atraviesan el estrecho de Ormuz cada semana”, de los cuales el 60 % son petroleros y metaneros.
Según el escenario imaginado para el ejercicio, los buques comprometidos “responderán a un ataque simulado bajo la forma de un minado de aguas internacionales liberando las vías marítimas para hacer respetar la libertad de navegación”.
Estados Unidos ya había desplegado drones submarinos capaces de detectar y destruir las minas navales iraníes con el fin de impedir cualquier tentativa de bloqueo de este estrecho estratégico, había indicado en julio un oficial de la US Navy.
Los dirigentes israelíes amenazaron repetidas veces de atacar los sitios nucleares iraníes si las sanciones y los esfuerzos diplomáticos de la comunidad internacional no llegan a convencer a Teherán a poner fin a sus investigaciones sobre un arma atómica.
Israel y Estados Unidos pulsearon públicamente estos últimos días, Washington que privilegia la diplomacia y las sanciones contra Teherán rechazando los repetidos pedidos del primer ministro israelí, Benjamín Netanyahu, de fijar “líneas rojas”' al programa nuclear iraní.
El New York Times había asegurado el 10 de septiembre que el gobierno norteamericano quería acentuar la presión sobre Irán para hacerlo negociar seriamente y evitar así los peligros de una eventual operación preventiva israelí contra las instalaciones nucleares iraníes. El periódico mencionaba el ejercicio de desminado en curso como uno de estos medios de presión.
Fuente: Le Point y AFP publicado el 18/09/2012
Imposant exercice naval conduit par les Etats-Unis face à l'Iran.
Plus de 30 pays conduits par les Etats-Unis ont entamé autour du détroit d'Ormuz le plus gros exercice naval de déminage, dans un clair avertissement à Téhéran qui a renouvelé sa menace de fermer ce passage stratégique.
"Il s'agit du premier exercice international dans cette région et du plus important jamais mené" autour du Golfe, a déclaré lundi à l'AFP le lieutenant Greg Raelson, de la Vème Flotte américaine basée à Bahreïn.
Selon lui, "plus de 30 pays" participent à l'exercice, qui se déroule depuis dimanche et jusqu'au 27 septembre dans le Golfe, en mer d'Oman et dans le Golfe d'Aden, mais pas dans le détroit d'Ormuz.
Le QG naval américain a tenu à souligner le caractère "globalement défensif" de l'exercice, "destiné à assurer la liberté de navigation dans les eaux internationales du Moyen-Orient et à promouvoir la stabilité régionale".
Mais il intervient alors que l'Iran a renouvelé dimanche sa menace de cibler le détroit d'Ormuz, par où transite le tiers du trafic pétrolier mondial par voie de mer, en cas d'attaque militaire contre lui.
L'exercice est "un message adressé à l'Iran mais aussi aux alliés régionaux de Washington", a affirmé à l'AFP Riad Kahwaji, directeur de l'Institut d'analyses militaires pour le Proche-Orient et le Golfe (Inegma) basé à Dubaï.
"C'est une manière de dire aux Iraniens que les Etats-Unis sont prêts à employer toutes leurs capacités pour garder le détroit d'Ormuz ouvert et riposter à toute attaque sur leurs bases dans la région", a-t-il dit.
"En même temps, c'est un message des Américains à leurs alliés dans la région pour leur dire que Washington se tient prêt à défendre leurs intérêts communs", a ajouté l'expert. Les Américains ont deux importantes bases dans le Golfe, au Qatar et à Bahreïn, siège de la Vème Flotte.
Des forces américaines disposent également de camps au Koweït et ont une présence dans des bases des Emirats arabes unis.
Nouvelles menaces iraniennes
Le commandant en chef des Gardiens de la révolution, le général Mohammad Ali Jafari, avait affirmé dimanche que l'Iran était prêt à détruire Israël en cas d'attaque israélienne contre ses sites nucléaires, mais également à s'en prendre aux bases américaines dans la région.
"Les Etats-Unis ont beaucoup de vulnérabilités autour de l'Iran et leurs bases sont à portée de nos missiles, a-t-il déclaré.
"Si un conflit impliquant la République islamique éclate dans la région, cela aura naturellement des conséquences sur le détroit d'Ormuz", avait-il également prévenu.
Le lieutenant Raelson a souligné que "plus de 500 bateaux traversent le détroit d'Ormuz chaque semaine", dont 60 % de pétroliers et méthaniers.
Selon le scénario retenu pour l'exercice, les navires engagés "répondront à une attaque simulée sous la forme d'un minage des eaux internationales en dégageant les routes maritimes pour faire respecter la liberté de navigation". Les Etats-Unis ont déjà déployé des drones sous-marins capables de détecter et de détruire les mines navales iraniennes afin d'empêcher toute tentative de blocage de ce détroit stratégique, avait indiqué en juillet un gradé de l'US Navy.
Les dirigeants israéliens ont menacé à plusieurs reprises de frapper les sites nucléaires iraniens si les sanctions et les efforts diplomatiques de la communauté internationale ne parviennent pas à convaincre Téhéran de mettre un terme à ses recherches sur l'arme atomique.
Israël et les Etats-Unis ont publiquement croisé le fer ces derniers jours, Washington privilégiant la diplomatie et les sanctions contre Téhéran tout en rejetant les demandes répétées du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de fixer des "lignes rouges" au programme nucléaire iranien.
Le New York Times avait assuré le 10 septembre que le gouvernement américain voulait accentuer la pression sur l'Iran pour l'amener à négocier sérieusement et éviter ainsi les périls d'une éventuelle opération préventive israélienne contre les installations nucléaires iraniennes. Le journal évoquait l'exercice de déminage en cours comme l'un de ces moyens de pression.
Le Point et AFP publié le 18/09/2012