Alassane Ouattara, reconocido por la comunidad internacional como el presidente electo de Costa de Marfil, dijo el miércoles 5 de enero pasado, preferir una solución pacífica para sacar a su país de la crisis. En una entrevista a la cadena de televisión France 24, rechazó cualquier tipo de riesgo de choques o guerra civil después de más de un mes de impasse provocado por la negativa del presidente saliente, Laurent Gbagbo, de dejar el poder.
A la pregunta "¿Llegó la hora de la opción militar? "Alassane Ouattara respondió: "No, yo abogo por la paz en mi país. (...) Prefiero una solución pacífica, una solución negociada. "Si hubiera necesidad de una intervención militar, subrayó, sería para "buscar a Laurent Gbagbo y sacarlo del palacio presidencial. Los riesgos de guerra civil a mi entender no existen en absoluto".
"Gbagbo puede ahorrarnos una acción militar"
"Laurent Gbagbo puede ahorrarnos una acción militar si recupera la razón. Hace falta que él acepte irse para que Costa de Marfil no esté sometida a tal situación", añadió Ouattara.
La Comunidad de Estados de África del Oeste (Cédéao) envió emisarios a Abidjan para intentar resolver la crisis post-electoral sobrevenida cuando Laurent Gbagbo fue declarado vencedor de la elección presidencial por el Consejo Constitucional de Costa de Marfil, dirigido por un allegado. Alassane Ouattara dijo esperar "la respuesta de la conferencia de los jefes de Estado de la Cédéao".
"En el callejón sin salida"
El presidente de Nigeria, Goodluck Jonathan, que ocupa la presidencia rotativa de la Cédéao, subrayó el martes que Costa de Marfil permanece en un "callejón sin salida". "Dialogaremos", pero la alternativa para Gbagbo es la misma, previno después de haberse reunido con los emisarios africanos, él deberá cederle la presidencia a Ouattara, reconocido por la comunidad internacional, o correrá el riesgo de ser desalojado por una fuerza militar africana.
Si África occidental se decide por una eventual operación militar, Francia advirtió desde ahora que no se asociaría con eso. Los novecientos soldados de la operación "Licorne" presentes en Costa de Marfil, “no tienen vocación de ingerencia en los asuntos interiores del país”, ha dicho el martes pasado el presidente Nicolás Sarkozy.
Fuente: Le Monde y Reuters 05.01.2011
Ouattara: "Les risques de guerre civile n'existent pas en Côte d'Ivoire"
Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le président élu de la Côte d'Ivoire, a dit mercredi 5 janvier préférer une solution pacifique pour sortir son pays de la crise. Dans un entretien à la chaîne de télévision France 24, il a réfuté tout risque d'embrasement ou de guerre civile après plus d'un mois d'impasse provoquée par le refus du président sortant, Laurent Gbagbo, de quitter le pouvoir.
A la question "L'heure est-elle venue d'une option militaire?" Alassane Ouattara a répondu : "Non, je suis pour la paix dans mon pays. (...) Je préfère une solution pacifique, une solution négociée." S'il devait y avoir une intervention militaire, a-t-il souligné, ce serait pour "venir chercher Laurent Gbagbo et le sortir du palais présidentiel. Les risques de guerre civile que j'entends n'existent pas du tout".
"Gbagbo peut nous épargner une action militaire"
"Laurent Gbagbo peut nous épargner une action militaire s'il revient à la raison. Il faut qu'il accepte de partir pour que la Côte d'Ivoire ne soit pas soumise à une telle situation", a ajouté M. Ouattara.
La Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a envoyé des émissaires à Abidjan pour tenter de résoudre la crise post-électorale survenue quand Laurent Gbagbo a été déclaré vainqueur de la présidentielle par le Conseil constitutionnel ivoirien, dirigé par un proche. Alassane Ouattara a dit attendre "la réponse de la conférence des chefs d'Etat de la Cédéao".
"Dans l´impasse"
Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, qui assure la présidence tournante de la Cédéao, a souligné mardi que la Côte d'Ivoire reste "dans l'impasse". "Nous dialoguons", mais l'alternative pour M. Gbagbo reste la même, a-t-il prévenu après avoir rencontré les émissaires africains: céder la présidence à M. Ouattara, reconnu par la communauté internationale, ou risquer d'être délogé par une force militaire ouest-africaine.
Si l'Afrique de l'Ouest planche sur une éventuelle opération militaire, la France a d'ores et déjà averti qu'elle ne s'y associerait pas. Les neuf cents soldats de l'opération "Licorne" présents en Côte d'Ivoire "n'ont pas vocation à s'ingérer dans les affaires intérieures" du pays, a lancé mardi le président Nicolas Sarkozy.
Le Monde avec Reuters 05.01.2011
Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le président élu de la Côte d'Ivoire, a dit mercredi 5 janvier préférer une solution pacifique pour sortir son pays de la crise. Dans un entretien à la chaîne de télévision France 24, il a réfuté tout risque d'embrasement ou de guerre civile après plus d'un mois d'impasse provoquée par le refus du président sortant, Laurent Gbagbo, de quitter le pouvoir.
A la question "L'heure est-elle venue d'une option militaire?" Alassane Ouattara a répondu : "Non, je suis pour la paix dans mon pays. (...) Je préfère une solution pacifique, une solution négociée." S'il devait y avoir une intervention militaire, a-t-il souligné, ce serait pour "venir chercher Laurent Gbagbo et le sortir du palais présidentiel. Les risques de guerre civile que j'entends n'existent pas du tout".
"Gbagbo peut nous épargner une action militaire"
"Laurent Gbagbo peut nous épargner une action militaire s'il revient à la raison. Il faut qu'il accepte de partir pour que la Côte d'Ivoire ne soit pas soumise à une telle situation", a ajouté M. Ouattara.
La Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a envoyé des émissaires à Abidjan pour tenter de résoudre la crise post-électorale survenue quand Laurent Gbagbo a été déclaré vainqueur de la présidentielle par le Conseil constitutionnel ivoirien, dirigé par un proche. Alassane Ouattara a dit attendre "la réponse de la conférence des chefs d'Etat de la Cédéao".
"Dans l´impasse"
Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, qui assure la présidence tournante de la Cédéao, a souligné mardi que la Côte d'Ivoire reste "dans l'impasse". "Nous dialoguons", mais l'alternative pour M. Gbagbo reste la même, a-t-il prévenu après avoir rencontré les émissaires africains: céder la présidence à M. Ouattara, reconnu par la communauté internationale, ou risquer d'être délogé par une force militaire ouest-africaine.
Si l'Afrique de l'Ouest planche sur une éventuelle opération militaire, la France a d'ores et déjà averti qu'elle ne s'y associerait pas. Les neuf cents soldats de l'opération "Licorne" présents en Côte d'Ivoire "n'ont pas vocation à s'ingérer dans les affaires intérieures" du pays, a lancé mardi le président Nicolas Sarkozy.
Le Monde avec Reuters 05.01.2011