martes, 4 de septiembre de 2012

En Irlanda se incrementan los choques entre grupos católicos y protestantes durante las manifestaciones.

Resurge la violencia en Irlanda del Norte.

Una segunda noche de violencia sacudió Belfast. Nueve policías han resultado heridos durante la noche de lunes a martes. Por lo menos cuarenta y siete ya habían resultado heridos la noche anterior.

En Irlanda, escenas de guerrilla comprometieron un barrio del norte de Belfast durante la noche de domingo a lunes. Cuarenta y siete policías han resultado heridos, siendo el centro de los ataques de militantes leales (protestantes) contra una marcha de republicanos (católicos) .Equipados con ladrillos, pelotas de golf, cócteles Molotov y petardos, los manifestantes se enfrentaron a las fuerzas del orden durante doce horas.
Éstas intentaron contener a los manifestantes con la ayuda de cañones de agua hasta muy entrada la noche y amenazado con recurrir a balas de goma. Una nueva noche de violencia sacudió Belfast el lunes al anochecer, provocando nueve heridos entre los policías.
Cuatro policías han sido hospitalizados, los otros atendidos por contusiones. Calificando estas agresiones de "salvajes y escandalosas", el jefe de la policía, George Clark, aseguró que los autores serían perseguidos. Un sospechoso de 17 años ha sido detenido.
El partido Sinn Féin (republicano) condenó una “tentativa de homicidio” contra una familia católica de cinco niños cuya casa, próxima a la línea de demarcación que atraviesa la ciudad, fue bombardeada con cócteles Molotov.
Estos hechos violentos fueron el punto culminante de varias semanas de tensiones entre las dos comunidades irlandesas siempre activas, catorce años después de los acuerdos de paz. Los choques resurgen cada verano en ocasión de cientos de marchas conmemorativas. Católicos y protestantes se enfrentan sobre sus respectivos derechos a manifestarse y la convivencia forzada degenera en violencia a la menor provocación percibida.

“Reacciones epidérmicas”

El 12 de julio, un grupo leal, los Young Conway Volonteers, entonaron canciones consideradas "sectarias" frente a una iglesia católica de Belfast. Un video filmado por miembros del Sinn Féin incendió los ánimos. El grupo incriminado no ha sido autorizado para manifestarse por la Comisión de Desfiles, una instancia bipartidista establecida en 2006, establecida para arreglar las cuestiones colectivas ligadas a estas marchas. Pero sin embargo se produjeron nuevos encontronazos durante una marcha el último sábado de agosto, atizando la cólera del otro lado.
Este domingo, el desfile de una fanfarria católica seguida por cerca de 300 personas del Republican Network for Unity fue atacada por unos 350 militantes leales. “Los hechos violentos alcanzaron este verano un nuevo estadío, comprueba Sean Brennan, miembro del organismo Democratising Governance in Transition , que trabaja por la reconciliación. Es muy difícil hacer entrar en razón a estos grupos tan sectarios a las reacciones epidérmicas ligadas a cuestiones de protección de territorios. Las tensiones son el resultado de las frustraciones en las comunidades leales desfavorecidas que temen la pérdida del respeto de su cultura y penan para percibir los beneficios del proceso de paz, alcanzadas por los problemas económicos y sociales”.
El gobierno de unión nacional rechaza aceptar este problema, salvo cuando hay de por medio maniobras electoralistas. Por la falta de determinación para resolver el conflicto, la situación aún podría agravarse al aproximarse una gran manifestación leal donde son esperados 20.000 participantes el 29 de septiembre.

Fuente: Le Figaro por Florentin Collomp 04/09/2012



Regain de violences en Irlande du Nord.

Une deuxième nuit de violence a secoué Belfast. Neuf policiers ont été blessés dans la nuit de lundi à mardi. Au moins quarante-sept l'avaient déjà été dans la nuit de dimanche à lundi. En Irlande, des scènes de guérilla ont embrasé un quartier nord de Belfast dans la nuit de dimanche à lundi.

Quarante-sept policiers ont été blessés, coincés au centre d'attaques de militants loyalistes (protestants) contre une marche de républicains (catholiques).Équipés de briques, de balles de golf, de cocktails Molotov et de pétards, les émeutiers s'en sont pris aux forces de l'ordre pendant douze heures. Celles-ci ont tenté de contenir les manifestants à l'aide de canons à eau jusque tard dans la nuit et menacé de recourir à des balles en plastique. Une nouvelle nuit de violence a secoué Belfast lundi soir, faisant à nouveau neuf blessés parmi les policiers.
Quatre policiers ont été hospitalisés, les autres soignés pour des contusions. Qualifiant ces agressions de «sauvages et révoltantes», le chef de la police, George Clark, a assuré que les auteurs seraient poursuivis. Un suspect de 17 ans a été arrêté. Le parti Sinn Féin (républicain) a condamné une «tentative de meurtre» contre une famille catholique de cinq enfants dont la maison, proche de la ligne de démarcation qui traverse la ville, a été bombardée de cocktails Molotov.
Ces violences ont été le point culminant de plusieurs semaines de tensions entre les deux communautés irlandaises toujours à vif, quatorze ans après les accords de paix.
Des heurts ressurgissent chaque été à l'occasion de centaines de marches commémoratives. Catholiques et protestants s'affrontent sur leurs droits respectifs à manifester et la cohabitation forcée dégénère en violences à la moindre provocation perçue.

«Réactions épidermiques»

Le 12 juillet, un groupe loyaliste, les Young Conway Volonteers, a joué des chansons jugées «sectaires» devant une église catholique de Belfast. Une vidéo filmée par des membres du Sinn Féin a mis le feu aux poudres. Le groupe incriminé n'a pas été autorisé à manifester par la Parades Commission, une instance bipartisane établie en 2006 censée régler les questions communautaires liées à ces marches. Mais il s'est tout de même produit lors d'une marche le dernier samedi d'août, attisant la colère de l'autre côté.
Ce dimanche, le défilé d'une fanfare catholique suivie par environ 300 personnes du Republican Network for Unity s'est fait attaquer par quelque 350 militants loyalistes. «Les violences ont atteint cet été un nouveau palier, constate Sean Brennan, membre de l'organisme Democratising Governance in Transition, qui œuvre pour la réconciliation.
Il est très difficile de faire entendre raison à ces groupes très sectaires aux réactions épidermiques liées à des questions de protection de territoires. Les tensions résultent de frustrations dans les communautés loyalistes défavorisées qui craignent pour le respect de leur culture et peinent à percevoir les bénéfices du processus de paix, touchées par les problèmes économiques et sociaux».
Le gouvernement d'union nationale refuse de se saisir du problème, quand il n'en joue pas dans des manœuvres électoralistes. Faute de détermination à résoudre le conflit, la situation pourrait encore s'aggraver à l'approche d'une grande manifestation loyaliste où sont attendus 20.000 participants le 29 septembre.

Le Figaro par Florentin Collomp 04/09/2012