Irán: la situación
permanece muy tensa después de cinco días de protestas
Cinco días de protestas en
Irán y la situación aún permanece extremadamente tensa. El lunes 1º de enero de
2018, un policía fue asesinado durante las violencias ligadas a las
manifestaciones antigubernamentales. Trece personas al menos murieron desde el
28 de diciembre. Los últimos movimientos contestatarios violentos en la
República Islámica de Irán se remontan al 2009.
Los slogans anti-régimen
se siguen vociferando en las calles de Teherán. La noche del lunes 1º de enero
de 2018, la presencia policial no cambió nada allí. Varios grupos de
manifestantes se reunían en el centro de la capital.
Las autoridades se
concentran sobre los líderes de estas manifestaciones. Hay arrestos en serie. Videos
publicados en los sitios de los medios locales y en las redes sociales
testimonian estos eventos.
Hassan Rohani condena a “los
agitadores”
Como lo hizo en su
discurso de la víspera, el presidente Hassan Rohani, jugó al equilibrista este
lunes, mientras que un policía fue asesinado por disparos y otros tres heridos
en Najafabad (centro del país). Combinando un tono duro para condenar las
violencias y a los “agitadores” que las provocan, intenta hacer llegar un mensaje
al pueblo. El gobierno está determinado a “solucionar los problemas de la gente”,
en particular el desempleo.
Esta protesta, antes de
tomar un sesgo político, es parte de un descontento a causa de la mala
situación económica.
El presidente Hassan
Rohani, había anunciado hace unos días una serie de medidas de austeridad como
las reducciones de los presupuestos sociales o los aumentos de los precios de
los combustibles.
Frente a las protestas
antigubernamentales, manifestaciones de apoyo al poder se organizaron el lunes
en varias ciudades del país.
El régimen iraní debe por
otra parte hacer frente a los ataques de Donald Trump, el presidente de Estados
Unidos, que estima que “la riqueza de Irán está confiscada, como los derechos
humanos”' y que “es momento de que eso cambie”.
Fuente: RFI publicado el 02-01-2018
Iran: la situation reste
très tendue après cinq jours de contestations
Cinq jours de
protestations en Iran et la situation reste toujours extrêmement tendue. Ce
lundi 1er janvier 2018, un policier a été tué lors de violences liées aux
manifestations antigouvernementales. Treize personnes au moins sont mortes
depuis le 28 décembre. Les derniers mouvements de protestations violents en
République Islamique d’Iran remontent à 2009.
Les slogans anti-régime
sont toujours scandés dans les rues de Téhéran. Ce lundi soir 1er janvier 2018,
la présence policière n’y change rien. Plusieurs groupes de manifestants se
rassemblent dans le centre de la capitale.
Les autorités s’attaquent
alors aux meneurs de ces manifestations. Des arrestations en série. Des vidéos
publiées sur les sites de médias locaux et les réseaux sociaux témoignent des
événements.
Hassan Rohani condamne
encore «les fauteurs de troubles»
Comme lors de son discours
de la veille, le président Hassan Rohani, a joué à l’équilibriste lundi, alors
qu'un policier a été tué par balle et trois autres blessés, à Najafabad (centre
du pays). Alliant un ton dur pour condamner les violences et «les fauteurs de
troubles» qui les provoquent, tout en essayant de faire passer un message au
peuple. Le gouvernement est déterminé à «régler les problèmes de la
population», en particulier le chômage.
Cette contestation, avant
de prendre une tournure politique, est partie d’un mécontentement à cause de la
mauvaise situation économique.
Le président Hassan
Rohani, avait annoncé il y a quelques jours une série de mesures d'austérité
comme les réductions des budgets sociaux ou les augmentations des prix des
carburants.
Face aux protestations
antigouvernementales, des manifestations de soutien au pouvoir ont été
organisées lundi dans plusieurs villes du pays.
Le régime iranien doit par
ailleurs faire face aux attaques de Donald Trump, le président des Etats-Unis,
qui estime que «la richesse de l'Iran est confisquée, comme les droits de
l'homme» et qu'il «est temps que cela change».