Soldados turcos entran en
Irak para luchar contra el PKK
Tropas turcas entraron en
Irak el martes para perseguir a rebeldes kurdos del PKK. Es la primera
incursión turca en el país desde el 2011.
En respuesta a un ataque
que mató a 16 soldados turcos el domingo, las tropas hicieron una incursión al
norte de Irak para perseguir a rebeldes kurdos. Una operación "de corta
duración", según el presidente de Turquía, Recep Tayyip Erdogan, que
prometió no ceder ante los "terroristas".
“Las fuerzas de seguridad turcas
atravesaron la frontera iraquí en el marco del derecho de persecución dirigido
contra los terroristas del PKK (Partido de los trabajadores de Kurdistán) que
organizaron los recientes ataques”, le declaró a la AFP una fuente
gubernamental turca que se expresaba bajo anonimato.
Una operación de "corta
duración"
Esta operación es de
"corta duración", agregó esta fuente, sin precisar hasta cuando
continuaría o si estaba aún en curso.
Por su parte, el jefe del
Estado turco Recep Tayyip Erdogan prometió el martes de no “abandonar el país a
los terroristas” después de una serie de emboscadas tendidas por los rebeldes
del PKK que provocaron en total la muerte de 30 policías o soldados en el
sudeste de Turquía.
“No abandonamos y no
abandonaremos esta nación a tres o cinco terroristas”, exclamó Recep Erdogan en
un discurso televisado en Ankara. “En este país, el cementerio de los mártires
nunca quedó vacío. Parece que nunca lquedará”, agregó. “Si Dios quiere,
Turquía, que superó numerosas crisis, conseguirá desembarazarse de la peste
terrorista”.
Cerca de 100 muertos
La incursión precedente
del ejército turco sobre territorio iraquí, un fenómeno corriente en los años
1990 contra las bases de retaguardia del movimiento rebelde kurdo en las
montañas, se remonta a 2011. Según la agencia de prensa privada Dogan, dos
batallones de las fuerzas especiales participaron en esta operación.
La aviación turca
bombardeó masivamente durante la noche del lunes al martes los campos del PKK
al norte de Irak después del ataque del domingo en Daglica. Estos ataques
aéreos y la incursión de las fuerzas especiales conllevaron a la muerte de “cerca
de cien terroristas” del PKK, según la agencia Dogan citando fuentes militares.
El martes, unas horas
antes del entierro de los 16 soldados asesinados en Daglica, 14 policías
perdieron la vida en otra emboscada del PKK, dirigida contra un minibús de las
fuerzas del orden, esta vez cerca de la frontera con Armenia, Irán y Azerbaiján.
Desde fines de julio, prosiguieron los enfrentamientos mortíferos entre el PKK
y las fuerzas de seguridad turcas, haciendo estallar en pedazos las frágiles
discusiones de paz comprometidas por el gobierno islamo-conservador de Ankara
con el grupo rebelde en otoño de 2012.
Fuente: Le Point y AFP
publicado el 08/09/2015
Des soldats turcs entrent
en Irak pour lutter contre le PKK
Des troupes turques sont
entrées en Irak mardi pour pourchasser des rebelles kurdes du PKK. C'est la
première incursion turque dans le pays depuis 2011.
En réponse à une attaque
qui a tué 16 soldats turcs dimanche, des troupes ont fait une incursion dans le
nord de l'Irak pour pourchasser des rebelles kurdes. Une opération «de courte
durée», selon le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, qui a promis de
ne pas céder aux «terroristes».
«Les forces de sécurité
turques ont franchi la frontière irakienne dans le cadre du droit de poursuite
visant des terroristes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) qui ont
organisé les récentes attaques», a déclaré à l'AFP une source gouvernementale
turque s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
Une opération de «courte
durée»
Cette opération est de «courte
durée», a ajouté cette source, sans préciser jusqu'à quand elle se poursuivrait
ou si elle était toujours en cours.
De son côté, le chef de
l'État turc Recep Tayyip Erdogan a promis mardi de ne pas «abandonner le pays
aux terroristes» après une série d'embuscades tendues par les rebelles du PKK
qui ont au total provoqué la mort de 30 policiers ou soldats dans le sud-est de
la Turquie.
«Nous n'avons pas
abandonné et nous n'abandonnerons pas cette nation à trois ou cinq
terroristes», s'est exclamé M. Erdogan dans un discours télévisé à Ankara. «Dans
ce pays, le cimetière des martyrs n'est jamais resté vide. Il semble qu'il ne
le restera jamais», a-t-il ajouté. «Si Dieu le veut, la Turquie, qui a surmonté
de nombreuses crises, réussira à se débarrasser de la peste terroriste».
Près de 100 morts
La précédente incursion de
l'armée turque sur le sol irakien, un phénomène courant dans les années 1990
contre les bases arrière du mouvement rebelle kurde dans les montagnes,
remontait à 2011. Selon l'agence de presse privée Dogan, deux bataillons des
forces spéciales ont participé à cette opération.
L'aviation turque a
massivement bombardé dans la nuit de lundi à mardi les camps du PKK dans le
nord de l'Irak après l'attaque de dimanche à Daglica. Ces frappes aériennes et
le raid des forces spéciales ont entraîné la mort de «près de cent terroristes»
du PKK, selon l'agence Dogan citant des sources militaires.
Mardi, quelques heures
avant l'enterrement des 16 soldats tués à Daglica, 14 policiers ont perdu la
vie dans une autre embuscade du PKK, qui avait visé un minibus des forces de
l'ordre, cette fois près de la frontière avec l'Arménie, l'Iran et
l'Azerbaïdjan. Depuis la fin juillet, des affrontements meurtriers ont repris
entre le PKK et les forces de sécurité turques, faisant voler en éclats les
fragiles discussions de paix engagées par le gouvernement islamo-conservateur
d'Ankara avec le groupe rebelle à l'automne 2012.
Le Point et AFP publié le
08/09/2015