miércoles, 30 de septiembre de 2015

Se debate en el seno de la ONU las formas para combatir a Daech/EI con Irán y con el régimen sirio, ambos sostenidos por Rusia


Moscú va a proponer el miércoles una resolución de “lucha contra el terrorismo” en el Consejo de Seguridad

Rusia propondrá el miércoles un proyecto de resolución al Consejo de Seguridad de la ONU sobre la “lucha contra el terrorismo”, dijo el vice-canciller ruso, Mikhail Bogdanov, citado por la agencia RIA Novosti.
Moscú presentará el texto al Consejo de Seguridad, que se reúne el miércoles a su iniciativa para discutir cómo luchar contra el grupo Estado Islámico en Siria y en Irak. “En la reunión de mañana, presentaremos nuestro proyecto de resolución de lucha contra el terrorismo. Propondremos nuestras ideas y habrá una discusión”, precisó Bogdanov el martes a la noche.
Esta reunión fue anunciada como una discusión sobre la “resolución de los conflictos en Oriente Medio y en África del Norte y la lucha contra la amenaza terrorista”. La portavoz de Relaciones Exteriores María Zakharova confirmó que el texto sería presentado el miércoles, sin dar más detalles.
El lunes Rusia había propuesto al Consejo de Seguridad una resolución de apoyo a una coalición política y militar. Esta también debería incluir a Irán y al régimen sirio, había dicho el embajador ruso ante la ONU, Vitaly Churkin.
En su discurso ante la Asamblea General de las Naciones Unidas, el presidente ruso Vladimir Putin, había pedido “una amplia coalición antiterrorista” para relevar a la coalición llevada adelante actualmente por Estados Unidos y combatir al grupo Estado Islámico.
El presidente ruso no descartó atacar al grupo Estado Islámico en Siria, en apoyo de su aliado Bashar al-Assad, y acusó a sus homólogos norteamericanos y franceses de querer decidir quién debe liderar este país devastado por la guerra.
Rusia fustigó este martes la organización por parte de Estados Unidos de una cumbre antiterrorista al margen de la Asamblea General, anunciando que no tomaría parte activamente. El presidente norteamericano, Barack Obama, había organizado esta cumbre para tratar de removilizar la coalición anti Estado Islámico (EI) que creó hace más de un año.
“Estimamos que todo debe hacerse según las reglas, en el marco de la ONU. No tiene sentido (que Estados Unidos) se provea su cobertura y asuma las prerrogativas de la ONU”, estimó el embajador ruso ante la ONU.
Churkin también consideró que esta iniciativa era una “falta de respeto grosero” al Secretario General de la ONU, Ban Ki-moon, “minando” los esfuerzos de la ONU en materia de lucha antiterrorista.

Fuente: OLJ y AFP 29/09/2015



Moscou va proposer mercredi une résolution de "lutte contre le terrorisme" au Conseil de sécurité

La Russie va proposer mercredi un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'Onu sur la "lutte contre le terrorisme", a annoncé le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, cité par l'agence RIA Novosti.
Moscou va présenter le texte au Conseil de sécurité, qui se réunit mercredi à son initiative pour discuter des moyens de lutter contre le groupe Etat islamique en Syrie et en Irak. "A la réunion demain, nous présenterons notre projet de résolution de lutte contre le terrorisme. Nous proposerons nos idées et il y aura une discussion", a précisé M. Bogdanov mardi soir.
Cette réunion a été annoncée comme une discussion "sur la résolution des conflits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et la lutte contre la menace terroriste". La porte-parole des Affaires étrangères Maria Zakharova a confirmé que le texte serait présenté mercredi, sans donner de précisions.
La Russie avait proposé lundi au Conseil de sécurité une résolution soutenant une coalition politique et militaire. Celle-ci devrait inclure également l'Iran et le régime syrien, avait précisé l'ambassadeur russe aux Nations unies, Vitali Tchourkine.
Dans son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, le président russe Vladimir Poutine avait appelé à une "large coalition antiterroriste", pour prendre la suite de la coalition menée actuellement par les Etats-Unis et combattre le groupe Etat islamique.
Le président russe n'avait pas exclu de frapper le groupe Etat islamique en Syrie, en appui à son allié Bachar el-Assad, et il avait accusé ses homologues américain et français de vouloir décider qui doit diriger ce pays ravagé par la guerre.
La Russie a fustigé mardi l'organisation par les Etats-Unis d'un sommet antiterroriste en marge de l'Assemblée générale, annonçant qu'elle n'y prendrait pas une partie active. Le président américain Barack Obama avait organisé ce sommet pour tenter de remobiliser la coalition anti Etat islamique (EI) qu'il a créée il y a plus d'un an.
"Nous estimons que tout doit se faire selon les règles, dans le cadre de l'Onu. Il ne sert à rien (aux Etats-Unis) de tirer la couverture à soi et de s'arroger les prérogatives de l'Onu", a estimé l'ambassadeur russe à l'Onu.
M. Tchourkine a également estimé que cette initiative constituait un "manque de respect grossier" envers le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, "minant" les efforts de l'Onu en matière de lutte antiterroriste.

OLJ et AFP 29/09/2015

domingo, 27 de septiembre de 2015

Recrudece la violencia confesional en República Centroafricana, y peligra la organización de las elecciones presidenciales previstas para 2015


República Centroafricana: varios muertos en un brote de violencia en Bangui

La muerte de un conductor de moto-taxi musulmán en Bangui desencadenó la violencia en la capital centroafricana. Varias personas murieron y decenas de otras resultaron heridas, en su mayoría por balas.

La capital de la República Centroafricana ha vivido, el sábado 26 de septiembre, sus peores hechos violentos desde el inicio del año. El detonante: el asesinato en Bangui de un joven conductor musulmán de moto-taxi en la noche del viernes al sábado. Al menos diez personas murieron y varias decenas resultaron heridas, en su mayoría por balas.
Según los habitantes, dos hombres no identificados degollaron al conductor por razones desconocidas. El cuerpo del joven fue llevado hasta el PK-5, barrio predominantemente musulmán y epicentro de matanzas entre comunidades en Bangui a fines de 2013 y a principios de 2014. Jóvenes del barrio montaron barricadas el sábado, informa Anthony Fouchard, corresponsal de France 24 en República Centroafricana.
En represalia al asesinato, los musulmanes abrieron fuego en un barrio de mayoría cristiana de la ciudad, donde casas y coches fueron incendiados, informa Reuters. “Es difícil saber quiénes son los beligerantes” matiza Anthony Fouchard.

Violencias “inútiles” según el gobierno

La zona de Bangui afectada por las violencias es de difícil acceso. Helicópteros de la operación Sangaris sobrevuelan los barrios concernidos y las tropas de la misión de la ONU en el país, la Minusca, intentan evitar que las barricadas se propaguen al resto de la ciudad, dijo Anthony Fouchard.
En un comunicado, el gobierno de transición ha condenado enérgicamente las violencias innecesarias que ocurren en un momento en que la República Centroafricana en general y Bangui en particular, aspiran a la paz y a la seguridad”.
El derrocamiento en marzo de 2013 del presidente Francois Bozize por la rebelión Seleka hundió a la ex colonia francesa en una grave crisis. Las elecciones presidenciales y legislativas están oficialmente previstas para antes de que concluya 2015 para cerrar el ciclo de violencias. Pero la organización de los escrutinios se ha retrasado mucho, haciendo más que probable un nuevo aplazamiento de las elecciones.

Fuente: FRANCE 24 con AFP y Reuters 26.09.2015



Centrafrique: plusieurs morts dans une flambée de violences à Bangui

La mort d'un conducteur de moto-taxi musulman à Bangui a déclenché des violences dans la capitale centrafricaine. Plusieurs personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées, majoritairement par balles.

La capitale de la Centrafrique a connu, samedi 26 septembre, ses pires violences depuis le début de l'année. L'élément déclencheur: le meurtre à Bangui d'un jeune conducteur de taxi-moto musulman, dans la nuit de vendredi à samedi. Au moins dix personnes ont été tuées et plusieurs dizaines blessées, majoritairement par balles.
Selon des habitants, deux hommes non identifiés ont égorgé le conducteur pour une raison inconnue. Le corps du jeune homme a été rapporté au PK-5, quartier majoritairement musulman et l'épicentre des massacres inter-communautaires à Bangui de fin 2013 à début 2014. Des jeunes du quartier y ont érigé des barricades samedi, rapporte Anthony Fouchard, le correspondant de France 24 en Centrafrique.
En représailles au meurtre, des musulmans ont ouvert le feu dans un quartier majoritairement chrétien de la ville, où des maisons et des voitures ont été incendiées, rapporte l'agence Reuters. "Difficile de savoir qui sont les belligérants", nuance Anthony Fouchard.

Des violences "inutiles", selon le gouvernement

La zone de Bangui touchée par les violences est difficilement accessible. Des hélicoptères de l'opération Sangaris survolent les quartiers concernés et des troupes de la mission de l'ONU dans le pays, la Minusca, tentent au sol d'empêcher que les barricades se propagent au reste de la ville, indique Anthony Fouchard.
Dans un communiqué, le gouvernement de transition a fermement condamné ces "violences inutiles qui interviennent à un moment où la Centrafrique en général, et la ville de Bangui en particulier, aspirent à la paix et à la sécurité".
Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l'ex-colonie française dans une grave crise. Des élections présidentielle et législatives sont officiellement prévues avant la fin 2015 pour clore le cycle de violences. Mais l'organisation des scrutins a pris beaucoup de retard, rendant plus que vraisemblable un nouveau report des élections.

FRANCE 24 avec AFP et Reuters 26.09.2015

jueves, 24 de septiembre de 2015

El presidente de Colombia Juan Manuel Santos sorprendió a propios y extraños anunciando un acuerdo sobre temas ríspidos con las FARC


Colombia: un acuerdo decisivo hacia la paz con las FARC

Colombia quizás llegue a la paz en seis meses. Es lo que anunció hace algunas horas en Cuba el presidente colombiano Juan Manuel Santos. Luego de tres años de negociaciones con el guerrilla marxista de las FARC, las dos partes llegaron a un acuerdo sobre la suerte judicial de los guerrilleros luego de su desmovilización y el fin del conflicto estaría muy cerca.

La guerrilla había anunciado avances en el proceso de paz. El miércoles 23 de septiembre, todo se aceleró: el jefe de Estado colombiano despegó hacia La Habana con una delegación de personalidades políticas de todos los sectores. Unas horas más tarde, sorprendía a todo el mundo con su anuncio: “El jefe del secretariado de las FARC y yo nos hemos puesto de acuerdo: estas negociaciones deben concluir y el acuerdo final ser firmado dentro de seis meses a más tardar. Y no es cualquier acuerdo. Es el fin de una guerra que ha durado 60 años, la más larga sobre nuestro continente, la única de nuestro continente”.
Esto ocurre en condiciones excepcionales: por primera vez, el presidente colombiano se reunió con el jefe de la guerrilla de las FARC Timoleon Jimenez, alias Timochenko. Los dos hombres presentaron el texto que da una vuelta de página a estas negociaciones. Prevee muy precisamente como serán juzgados los responsables del conflicto colombiano. Un tribunal ad hoc será creado. Sanciones de cinco a ocho años máximo de penas dispuestas están previstas para los que reconocen sus culpas. Hasta 20 años de prisión para aquellos que se nieguen a las confesiones. Los casos más graves, las desapariciones, secuestros, tortura, violación, no podrán ser objeto de amnistía.
Este régimen judicial no sólo será aplicado a la guerrilla, sino también a los que directamente o indirectamente participaron en la guerra: militares, jefes de empresas y políticos. Este acuerdo es el quinto y último punto de fondo sobre el cual las dos partes debían acordar. Sin dudas el más difícil. Las negociaciones de paz entran en su fase final.

Fuente: RFI por nuestro corresponsal en Bogotá Zoe Beri, publicado el 24-09-2015



Colombie: un accord décisif vers la paix avec les FARC

La Colombie peut-être en paix dans six mois. C’est ce qu’a annoncé il ya quelques heures à Cuba le président colombien Juan Manuel Santos. Après trois ans de négociations avec la guérilla marxiste des FARC, les deux parties ont trouvé un accord sur le sort judicaire des guérilleros après leur démobilisation et la fin du conflit serait très proche.

La guérilla avait annoncé des avancées dans le processus de paix. Mercredi 23 septembre, tout s’est accéléré : le chef de l’Etat colombien a décollé pour La Havane avec une délégation de personnalités politiques de tous bords. Quelques heures plus tard, il surprenait tout le monde par son annonce : «Le chef du secrétariat des FARC et moi nous sommes mis d’accord : ces négociations doivent terminer et l’accord final être signer dans six mois au plus tard. Et ce n’est pas n’importe quel accord. C’est la fin d’une guerre qui a duré 60 ans, la plus longue sur notre continent, la seule de notre continent».
Celle-ci survient dans des conditions exceptionnelles : pour la première fois, le président colombien a rencontré le chef de la guérilla des FARC Timoleon Jimenez, alias Timochenko. Les deux hommes ont présenté le texte qui marque un tournant dans ces négociations. Il prévoit très précisément comment seront jugés les responsables du conflit colombien. Un tribunal ad hoc sera créé. Des sanctions de cinq à huit ans maximum de peines aménagées sont prévues pour ceux qui reconnaissent leurs torts. Jusqu’à 20 ans de prison pour ceux qui se refusent aux aveux. Les cas les plus graves, disparitions, enlèvement, torture, viol, ne pourront pas faire l’objet d’amnistie.
Ce régime judiciaire sera appliqué non seulement à la guérilla, mais aussi à ceux qui directement ou indirectement ont participé à la guerre: militaires, chefs d’entreprises et hommes politiques. Cet accord était le cinquième et dernier point de fond sur lequel les deux parties devaient s’entendre. Sans doute le plus difficile. Les négociations de paix entrent dans leur phase finale.

RFI par notre correspondante à Bogota  Zoe Beri, publié le 24-09-2015

martes, 22 de septiembre de 2015

Con grandes expectativas por las relaciones entre Washington y La Habana, el Papa se despide de Cuba y arriba a Estados Unidos


El Papa Francisco llegó a los Estados Unidos

El Papa Francisco llegó a los Estados Unidos hoy poco antes de las 16:00 hora local (20:00 GMT) para su primera visita en este país, recibido a la salida del avión por la familia Obama así como por la del vicepresidente católico Joe Biden.
Jorge Mario Bergoglio, de 78 años y elegido Papa en marzo de 2013, pondrá su pie en suelo norteamericano por primera vez en su vida. El último Papa en venir a los Estados Unidos fue Benedicto XVI, en abril de 2008.

Fuente: Le Figaro con AFP publicado el 22/09/2015



Le pape François est arrivé aux Etats-Unis

Le pape François est arrivé aux Etats-Unis aujourd'hui peu avant 16H00 heure locale (20H00 GMT) pour sa première visite dans ce pays, attendu à sa sortie de l'avion par la famille Obama ainsi que celle du vice-président catholique Joe Biden.
Jorge Mario Bergoglio, âgé de 78 ans et élu pape en mars 2013, va poser son pied sur le sol américain pour la première fois de sa vie. Le dernier pape à être venu aux Etats-Unis est Benoît XVI, en avril 2008.

Le Figaro avec AFP publié le 22/09/2015 

domingo, 20 de septiembre de 2015

Mientras Rusia y Occidente evocan distintas alternativas para Siria, los grupos islamistas avanzan sobre pueblos y bases del régimen


Siria: 56 miembros del régimen ejecutados por Al-Qaeda

La rama siria de Al-Qaeda y sus aliados ejecutaron a principios de semana al menos a 56 miembros de las fuerzas del régimen en un aeropuerto militar del que se apoderaron recientemente, en el noroeste del país. “Al menos 56 miembros del régimen mantenidos como prisioneros por el Frente al-Nosra y facciones islamistas fueron ejecutados en el aeropuerto de Abu Duhur”, en la provincia de Idleb, afirmó Rami Abdel Rahmane, director del Observatorio sirio de derechos humanos, una ONG que dispone de una vasta red de fuentes médicas a través de Siria.
El “Ejército de la conquista”, coalición que reagrupa a Al-Nosra y otros grupos rebeldes, se apoderó del aeropuerto de Abu Duhur, última base militar del ejército en la provincia de Idleb, el 9 de septiembre. Durante la captura del aeropuerto, la coalición había matado y tomado como rehén a decenas de miembros de las fuerzas del régimen.
La presencia del régimen en la provincia de Idleb se limita en lo sucesivo a los pueblos chiítas de Foua y Kafraya, defendidos por milicias pro régimen y combatientes del Hezbollah chiíta libanés. Por otra parte el “Ejército de la conquista” intensificó su ofensiva el viernes contra estos dos pueblos, realizando allí nueve atentados con coche bomba, de los cuales siete fueron perpetrados por kamikazes, según el OSDH.
Los violentos enfrentamientos y los disparos de obús sobre los dos pueblos continuaban el sábado. Foua, Kefraya y el bastión rebelde en Zabadani cerca de Damasco vivieron una breve tregua el mes pasado, consecuencia de un alto el fuego que preveía la retirada de los rebeldes de Zabadani a cambio de la evacuación de los civiles de Foua y Kafraya. La tregua no duró más que cuarenta y ocho horas.

Fuente: Le Monde con AFP 19.09.2015



Syrie: 56 membres du régime exécutés par Al-Qaïda

La branche syrienne d’Al-Qaïda et ses alliés ont exécuté en début de semaine au moins 56 membres des forces du régime dans un aéroport militaire dont ils se sont récemment emparés, dans le nord-ouest du pays. «Au moins 56 membres du régime qui étaient retenus prisonniers par le Front al-Nosra et des factions islamistes ont été exécutés dans l’aéroport d’Abou Douhour», dans la province d’Idleb, a affirmé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme – une ONG qui dispose d’un large réseau de sources médicales à travers la Syrie.
«L’Armée de la conquête», coalition regroupant Al-Nosra et d’autres groupes rebelles, s’est emparée de l’aéroport d’Abou Douhour, dernière base militaire de l’armée dans la province d’Idleb, le 9 septembre. Au moment de la capture de l’aéroport, la coalition avait tué et pris en otage des dizaines de membres des forces du régime.
La présence du régime dans la province d’Idleb se limite désormais aux villages chiites de Foua et Kafraya, défendus par des milices prorégime et des combattants du Hezbollah chiite libanais. «L’Armée de la conquête» a d’ailleurs intensifié son offensive vendredi contre ces deux villages, y menant neuf attentats à la voiture piégée, dont sept perpétrés par des kamikazes, d’après l’OSDH.
De violents affrontements et tirs d’obus sur les deux villages se poursuivaient samedi. Foua, Kefraya et le bastion rebelle à Zabadani près de Damas ont connu un bref répit le mois dernier, à la suite d’un cessez-le-feu prévoyant le retrait des rebelles de Zabadani en échange de l’évacuation des civils de Foua et Kafraya. La trêve n’a duré que quarante-huit heures.

Le Monde avec AFP 19.09.2015

jueves, 17 de septiembre de 2015

La coalición de las monarquías del golfo liderada por Arabia Saudita continúa su avance contra los rebeldes Huthis en Yemen


La coalición árabe se refuerza cerca de la capital Sanaa, 33 rebeldes y civiles asesinados

La coalición árabe que apoya al gobierno yemení contra los rebeldes chiítas desplegó el jueves nuevos refuerzos en el centro de Yemen, cerca de Sanaa, donde los combates provocaron al menos 33 muertos, según fuentes militares.
Al día siguiente de la vuelta del gobierno reconocido por la comunidad internacional en el país a Adén, la coalición llevada adelante por Arabia Saudita intenta así continuar su progresión para reconquistar la capital Sanaa.
Ella está aún en manos de los rebeldes Huthis y sus aliados, militares que permanecen fieles al ex presidente yemení Ali Abdallah Saleh.

Civiles asesinados

Al menos cinco civiles entre ellos dos mujeres perecieron en ataques de la coalición dirigidos contra rebeldes pero que alcanzaron tres casas al norte de Sanaa, según testigos. La agencia de prensa sabanews.net, controlada por los insurgentes, dio un balance de 10 muertos.
Por otra parte veintiocho Huthis fueron abatidos en los combates, según fuentes militares, 18 en el oeste de la ciudad de Marib (centro) y diezen las afueras de la provincia de Chabwa (sur), según fuentes militares.

Progresión hacia el norte

La coalición que ayudó a las fuerzas leales yemeníes a recuperar el control de cinco provincias del sur de Yemen desplegó estas últimas semanas miles de soldados, emiratíes, sauditas, qataríes y bahreníes, para reconquistar la capital y el norte del país.
Ella atacó el jueves posiciones rebeldes en Dhamar (centro) y en Taëz (sudoeste), tercera ciudad del país, según testigos.

Soldados sauditas capturados

Por su parte, los rebeldes exhibieron en la televisión a un hombre presentado como un soldado saudita. El hombre que se identificó como el sargento Ibrahim Hakmi de la primera brigada, basada en la región de Jazane (sur de Arabia Saudita) dijo haber sido capturado así como varios otros soldados sauditas, cuyo número no precisó. Riyad no había reaccionado el jueves.
La frontera sudoeste de Arabia Saudita es el teatro de bombardeos y de enfrentamientos frecuentes con los rebeldes yemeníes Huthis.
La guerra en Yemen provocó cerca de 4.900 muertos y unos 25.000 heridos desde marzo, según la ONU.

Fuente: iTELE 17 de septiembre de 2015



La coalition se renforce près de la capitale Sanaa, 33 rebelles et civils tués

La coalition arabe qui soutient le gouvernement yéménite contre des rebelles chiites a déployé jeudi de nouveaux renforts dans le centre du Yémen, près de Sanaa, où les combats ont fait au moins 33 morts, selon des sources militaires.
Au lendemain du retour du gouvernement reconnu par la communauté internationale dans le pays, à Aden, la coalition emmenée par l'Arabie saoudite tente ainsi de continuer sa progression pour reconquérir la capitale Sanaa.
Celle-ci est toujours aux mains des rebelles Houthis et de leurs alliés, des militaires restés fidèles à l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh.

Des civils tués

Au moins cinq civils dont deux femmes ont péri dans des frappes de la coalition qui visaient des rebelles mais qui ont touché trois maisons dans le nord de Sanaa, selon des témoins. L'agence de presse sabanews.net, contrôlée par les insurgés, a elle donné un bilan de 10 morts.
Vingt-huit Houthis ont par ailleurs été tués dans les combats, selon des sources militaires, 18 à l'ouest de la ville de Marib (centre) et dix aux confins de la province de Chabwa (sud), selon des sources militaires.

Progression vers le nord

La coalition qui a aidé les forces loyalistes yéménites à reprendre le contrôle de cinq provinces du sud du Yémen a déployé ces dernières semaines des milliers de soldats -émiratis, saoudiens, qataris et bahreïnis- pour reconquérir la capitale et le nord du pays.
Elle a frappé jeudi des positions rebelles à Dhamar (centre) et à Taëz (sud-ouest), troisième ville du pays, selon des témoins.

Des soldats saoudiens capturés

De leur côté, les rebelles ont exhibé à la télévision un homme présenté comme un soldat saoudien. L'homme qui s'est identifié comme étant le sergent Ibrahim Hakmi de la première brigade, basée dans la région de Jazane (sud de l'Arabie saoudite) dit avoir été capturé ainsi que plusieurs autres soldats saoudiens, dont il n'a pas précisé le nombre. Ryad n'avait pas réagi jeudi.
La frontière sud-ouest de l'Arabie saoudite est le théâtre de bombardements et d'affrontements fréquents avec les rebelles yéménites Houthis.
La guerre au Yémen a fait près de 4.900 morts et quelque 25.000 blessés depuis mars, selon l'ONU.

iTELE 17 septembre 2015

lunes, 14 de septiembre de 2015

El ejército egipcio ha bombardeado por error un convoy de supuestos terroristas, que resultaron ser turistas extranjeros


El ejército egipcio mata a turistas mexicanos, confundiendo sus vehículos con los de los jihadistas

La policía y el ejército egipcios mataron a doce personas el domingo 13 de septiembre, turistas mexicanos y egipcios, tomando como blanco por error sus coches mientras perseguían a jihadistas en el desierto occidental, al oeste del país.
Muy apreciado por los turistas, este desierto es también una de las guaridas de los grupos jihadistas, entre ellos la rama egipcia del Estado Islámico (EI), que decapitó allí en agosto a un joven croata que trabajaba para una empresa francesa y comete numerosos atentados contra las fuerzas de seguridad en todo el país.

Al menos dos mexicanos asesinados

“Las fuerzas conjuntas de la policía y del ejército, que perseguían a terroristas en Wahat, en el desierto occidental, abrieron fuego por error sobre cuatro pick-ups que transportaban a turistas mexicanos”, se puede leer en un comunicado del Ministerio del Interior. “Doce personas resultaron muertas y diez heridas entre los turistas mexicanos y egipcios” que los acompañaban, según el ministerio.
El gobierno mexicano anunció por la noche que al menos dos de sus compatriotas habían sido asesinados “en un grave accidente en Egipto” y reclamó la apertura de una investigación. El gobierno egipcio no precisa si los coches fueron alcanzados por tiros de armas automáticas, de artillería o por bombardeos aéreos.
A la tarde, el EI en Egipto había afirmado en un comunicado que “había resistido a una operación del ejército en el desierto occidental” y “puesto en fuga a elementos del ejército”, sin más precisiones.

Los soldados atacados por el EI

Los ataques jihadistas que se dirigen contra las fuerzas del orden se multiplicaron en Egipto, incluso en pleno corazón de El Cairo, desde que el ejército destituyó y detuvo al presidente islamista electo Mohamed Morsi el 3 de julio de 2013 y que el nuevo poder del presidente Abdel Fattah Al-Sissi reprime a sangre y fuego a los partidarios del jefe de Estado derrocado.
Centenas de policías y soldados fueron asesinados en estos atentados y ataques comandos en más de dos años. Los jihadistas aseguraban en un primer momento actuar en represalia a la implacable represión que cayó sobre los partidarios de Mohamed Morsi desde su destitución por Al-Sissi, por entonces jefe del poderoso ejército.

Fuente: Le Monde con AFP 14.09.2015


Actualizado
La justicia egipcia, citada en el sitio de Internet del diario egipcio Al-Ahram, dio a conocer que siete de las doce personas muertas eran mexicanas. Los otros cuerpos, quemados, están en curso de identificación.



L’armée égyptienne tue des touristes mexicains, prenant leurs véhicules pour ceux de djihadistes

La police et l’armée égyptiennes ont tué douze personnes dimanche 13 septembre, des touristes mexicains et des Egyptiens, en prenant pour cible par erreur leurs voitures alors qu’elles pourchassaient des djihadistes dans le désert occidental, dans l’ouest du pays.
Très prisé par les touristes, ce désert est aussi l’un des repaires de groupes djihadistes, dont la branche égyptienne de l’Etat islamique (EI), qui y avait décapité en août un jeune Croate travaillant pour une compagnie française et commet de nombreux attentats contre les forces de sécurité dans tout le pays.

Au moins deux mexicains tués

«Les forces conjointes de la police et de l’armée, qui pourchassaient des terroristes à Wahat, dans le désert occidental, ont ouvert le feu par erreur sur quatre pick-up qui transportaient des touristes mexicains», lit-on dans un communiqué du ministère de l’intérieur. «Douze personnes ont été tuées et 10 blessées parmi les touristes mexicains et des Egyptiens» qui les accompagnaient, selon le ministère.
Le gouvernement mexicain a annoncé dans la nuit qu’au moins deux se ses ressortissants avaient été tués «dans un grave accident en Egypte» et réclamé l’ouverture d’une enquête. Le gouvernement égyptien ne précise pas si les voitures ont été atteintes par des tirs d’armes automatiques, d’artillerie ou des bombardements aériens.
Dans l’après-midi, l’EI en Egypte avait affirmé dans un communiqué qu’il avait «résisté à une opération de l’armée dans le désert occidental» et «mis en fuite des éléments de l’armée», sans plus de précisions.

Les soldats visés par l’EI

Les attaques djihadistes visant les forces de l’ordre se sont multipliées en Egypte — y compris en plein cœur du Caire— depuis que l’armée a destitué et arrêté le président islamiste élu Mohamed Morsi le 3 juillet 2013 et que le nouveau pouvoir du président Abdel Fattah Al-Sissi réprime dans le sang les partisans du chef de l’Etat déchu.
Des centaines de policiers et soldats ont été tués dans ces attentats et attaques commandos en plus de deux ans. Les djihadistes assuraient dans un premier temps agir en représailles à l’implacable répression qui s’est abattue sur les partisans de M. Morsi depuis sa destitution par M. Sissi, alors chef de la toute puissante armée.

Le Monde avec AFP 14.09.2015


Actualisé
Le parquet égyptien, cité sur le site Internet du quotidien égyptien Al-Ahram, a fait savoir que sept des douze personnes tuées sont mexicaines. Les autres corps, brûlés a-t-il précisé, sont en cours d’identification.

domingo, 13 de septiembre de 2015

En un momento crítico del régimen sirio de al-Assad, el apoyo de Rusia empieza a cobrar una gran relevancia ante el desafío de Daech/EI


Un puente aéreo implementado por Moscú para entregar armas a Damasco

Rusia habría implementado un puente aéreo para entregar armas y equipos militares al ejército sirio. Este sábado 12 de septiembre, dos aviones aterrizaron en un aeropuerto de la ciudad costera de Lattakia, según fuentes oficiales sirias.

La agencia oficial siria Sana confirmó el aterrizaje de dos aparatos rusos este sábado 12 de septiembre, en Lattakia, indicando que transportaban 80 toneladas de ayuda humanitaria. Estos últimos días, varios aviones cargo gigantes Antonov 124 aterrizaron en el mismo aeropuerto.
Las fuentes sirias revelan que Rusia implementó un puente aéreo hasta el 24 de septiembre, para entregarle armas y material militar a su aliado. Otras informaciones citadas por varios medios cercanos a Damasco aseguran que Rusia instaló un sistema de misiles antiaéreos del tipo SA 22, maniobrado por militares rusos.

¿Ejercicios militares rusos a lo largo de la costa de Siria?

La cadena panárabe al-Mayadeen, cercana al régimen sirio, por otra parte informó que la marina rusa iba a realizar maniobras a la altura del puerto de Tartus, que incluirían lanzamientos de misiles. A Chipre, que habría sido informada sobre estos ejercicios, se le habría pedido desviar sus aviones civiles que sobrevuelen el sector, entre 14 y el 17 de septiembre.
En el mismo contexto, funcionarios norteamericanos afirmaron que dos buques de desembarco de blindados rusos habían llegado a Tartus, donde Rusia dispone de una base permanente desde el 1971.
Finalmente, fuentes libanesas citadas por la agencia Reuters indicaron que fuerzas rusas habían comenzado a participar en operaciones de combate junto al ejército sirio. Todos estos indicios prueban que la implicancia militar de Rusia en Siria franqueó un nuevo peldaño. Falta saber cuáles son los límites de este compromiso.

Fuente: RFI por Paul Khalifeh, corresponsal en Beirut, publicado el 13-09-2015



Un pont aérien mis en place par Moscou pour livrer des armes à Damas

La Russie aurait mis en place un pont aérien pour livrer des armes et des équipements militaires à l'armée syrienne. Ce samedi 12 septembre, deux avions ont atterri sur un aéroport de la ville côtière de Lattaquié, selon des sources officielles syriennes.

L'agence officielle syrienne Sana a confirmé l'atterrissage de deux appareils russes ce samedi 12 septembre, à Lattaquié, indiquant qu'ils transportaient 80 tonnes d'aides humanitaires. Ces derniers jours, plusieurs transporteurs géants Antonov 124 ont atterri sur le même aéroport.
Des sources syriennes révèlent que la Russie a mis en place un pont aérien jusqu'au 24 septembre, pour livrer armes et matériel militaire à son allié. D'autres informations citées par plusieurs médias proches de Damas assurent que la Russie a installé un système de missiles anti-aériens de type SA 22, manœuvrés par des militaires russes.

Exercices militaires russes au large de la Syrie?

La chaîne panarabe al-Mayadeen, proche du régime syrien, a par ailleurs rapporté que la marine russe allait mener des manœuvres au large du port de Tartous, qui comporteront des tirs de missiles. Chypre, qui aurait été informée de ces exercices, a été priée de détourner ses avions civils survolant le secteur, entre le 14 et le 17 septembre.
Dans le même contexte, des responsables américains ont affirmé que deux navires de débarquement de chars russes sont arrivés à Tartous, où la Russie dispose d'une base permanente depuis 1971.
Enfin, des sources libanaises citées par l'Agence Reuters ont indiqué que des forces russes avaient commencé à participer à des opérations de combat aux côtés de l'armée syrienne. Tous ces indices prouvent que l'implication militaire de la Russie en Syrie a franchi un nouveau palier. Reste à savoir quelles sont les limites de cet engagement.

RFI par Paul Khalifeh, correspondant à Beyrouth, publié le 13-09-2015 

viernes, 11 de septiembre de 2015

Alemania moviliza a su ejército para hacer frente a un potencial desborde del flujo de inmigrantes


Alemania preparada para movilizar 4.000 soldados para ayudar en caso de afluencia de inmigrantes

Unos 4.000 soldados alemanes serán movilizados este fin de semana para dar una mano en caso de una masiva afluencia de refugiados, señaló el viernes la ministro de Defensa alemana, Ursula von der Leyen, al semanario Der Spiegel.
“Sólo para el fin de semana, cerca de 4.000 soldados del ejército alemán (Bundeswehr) estarán listos para ser movilizados” en caso “de urgencia”, indicó en una entrevista para la edición del sábado de Spiegel, cuyos extractos fueron difundidos este viernes.
Ella insistió en el hecho de que serían llamados de refuerzo sólo en caso “de urgencia”. En el marco de la ayuda para hacerse cargo de los refugiados, el slogan del Bundeswehr es “máxima buena voluntad”.
Un poco más temprano, durante una visita en Praga, su colega de Asuntos exteriores, Frank-Walter Steinmeier, había afirmado que su país esperaba a 40.000 nuevos refugiados este fin de semana, una previsión que ni la policía, ni el ministerio del Interior, encargados de este tema, confirmaron a la AFP.
Alemania espera acoger a 800.000 solicitantes de asilo en 2015, o sea cuatro veces más que el año pasado y un récord en Europa.
Ursula von der Leyen también explicó que los refugiados iban a quedar a cargo en los cuarteles, separados de los soldados por barreras de seguridad, lo que ya es el caso en 27 edificios administrados por el Bundeswehr a través del país.

Fuente: OLJ y AFP 11/09/2015



L'Allemagne prête à mobiliser 4.000 soldats pour aider en cas d'afflux de migrants

Quelque 4.000 soldats allemands seront mobilisables ce week-end pour prêter main forte en cas d'afflux massif de réfugiés, a indiqué vendredi la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, à l'hebdomadaire Der Spiegel.
"Rien que pour le week-end, environ 4.000 soldats (de la Bundeswehr, l'armée allemande, ndlr) sont prêts à être mobilisés" en cas "d'urgence", a-t-elle indiqué dans un entretien dans l'édition de samedi du Spiegel, dont des extraits ont été diffusés vendredi.
Elle insisté sur le fait qu'ils ne seraient appelés en renfort qu'en cas "d'urgence". Dans le cadre de l'aide dans la prise en charge des réfugiés, le slogan de la Bundeswehr est "bonne volonté maximale".
Un peu plus tôt, lors d'une visite à Prague, son collègue des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, avait affirmé que son pays attendait 40.000 nouveaux réfugiés ce week-end, une prévision que ni la police, ni le ministère de l'Intérieur, en charge de ce dossier, n'ont pas confirmé à l'AFP.
L'Allemagne s'attend a accueillir 800.000 demandeurs d'asile en 2015, soit quatre fois plus que l'année précédente et un record en Europe.
Mme von der Leyen a encore expliqué que des réfugiés allaient être pris en charge dans des casernes, séparés des soldats par des barrières de sécurité, ce qui est déjà le cas dans 27 bâtiments gérés par la Bundeswehr à travers le pays.

OLJ et AFP 11/09/2015

martes, 8 de septiembre de 2015

Mientras Daech/EI continúa desangrando Siria e Irak, Turquía en una nueva actitud egoista ataca a los kurdos del PKK más allá de sus fronteras


Soldados turcos entran en Irak para luchar contra el PKK

Tropas turcas entraron en Irak el martes para perseguir a rebeldes kurdos del PKK. Es la primera incursión turca en el país desde el 2011.

En respuesta a un ataque que mató a 16 soldados turcos el domingo, las tropas hicieron una incursión al norte de Irak para perseguir a rebeldes kurdos. Una operación "de corta duración", según el presidente de Turquía, Recep Tayyip Erdogan, que prometió no ceder ante los "terroristas".
“Las fuerzas de seguridad turcas atravesaron la frontera iraquí en el marco del derecho de persecución dirigido contra los terroristas del PKK (Partido de los trabajadores de Kurdistán) que organizaron los recientes ataques”, le declaró a la AFP una fuente gubernamental turca que se expresaba bajo anonimato.

Una operación de "corta duración"

Esta operación es de "corta duración", agregó esta fuente, sin precisar hasta cuando continuaría o si estaba aún en curso.
Por su parte, el jefe del Estado turco Recep Tayyip Erdogan prometió el martes de no “abandonar el país a los terroristas” después de una serie de emboscadas tendidas por los rebeldes del PKK que provocaron en total la muerte de 30 policías o soldados en el sudeste de Turquía.
“No abandonamos y no abandonaremos esta nación a tres o cinco terroristas”, exclamó Recep Erdogan en un discurso televisado en Ankara. “En este país, el cementerio de los mártires nunca quedó vacío. Parece que nunca lquedará”, agregó. “Si Dios quiere, Turquía, que superó numerosas crisis, conseguirá desembarazarse de la peste terrorista”.

Cerca de 100 muertos

La incursión precedente del ejército turco sobre territorio iraquí, un fenómeno corriente en los años 1990 contra las bases de retaguardia del movimiento rebelde kurdo en las montañas, se remonta a 2011. Según la agencia de prensa privada Dogan, dos batallones de las fuerzas especiales participaron en esta operación.
La aviación turca bombardeó masivamente durante la noche del lunes al martes los campos del PKK al norte de Irak después del ataque del domingo en Daglica. Estos ataques aéreos y la incursión de las fuerzas especiales conllevaron a la muerte de “cerca de cien terroristas” del PKK, según la agencia Dogan citando fuentes militares.
El martes, unas horas antes del entierro de los 16 soldados asesinados en Daglica, 14 policías perdieron la vida en otra emboscada del PKK, dirigida contra un minibús de las fuerzas del orden, esta vez cerca de la frontera con Armenia, Irán y Azerbaiján. Desde fines de julio, prosiguieron los enfrentamientos mortíferos entre el PKK y las fuerzas de seguridad turcas, haciendo estallar en pedazos las frágiles discusiones de paz comprometidas por el gobierno islamo-conservador de Ankara con el grupo rebelde en otoño de 2012.

Fuente: Le Point y AFP publicado el 08/09/2015



Des soldats turcs entrent en Irak pour lutter contre le PKK

Des troupes turques sont entrées en Irak mardi pour pourchasser des rebelles kurdes du PKK. C'est la première incursion turque dans le pays depuis 2011.

En réponse à une attaque qui a tué 16 soldats turcs dimanche, des troupes ont fait une incursion dans le nord de l'Irak pour pourchasser des rebelles kurdes. Une opération «de courte durée», selon le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, qui a promis de ne pas céder aux «terroristes».
«Les forces de sécurité turques ont franchi la frontière irakienne dans le cadre du droit de poursuite visant des terroristes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) qui ont organisé les récentes attaques», a déclaré à l'AFP une source gouvernementale turque s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

Une opération de «courte durée»

Cette opération est de «courte durée», a ajouté cette source, sans préciser jusqu'à quand elle se poursuivrait ou si elle était toujours en cours.
De son côté, le chef de l'État turc Recep Tayyip Erdogan a promis mardi de ne pas «abandonner le pays aux terroristes» après une série d'embuscades tendues par les rebelles du PKK qui ont au total provoqué la mort de 30 policiers ou soldats dans le sud-est de la Turquie.
«Nous n'avons pas abandonné et nous n'abandonnerons pas cette nation à trois ou cinq terroristes», s'est exclamé M. Erdogan dans un discours télévisé à Ankara. «Dans ce pays, le cimetière des martyrs n'est jamais resté vide. Il semble qu'il ne le restera jamais», a-t-il ajouté. «Si Dieu le veut, la Turquie, qui a surmonté de nombreuses crises, réussira à se débarrasser de la peste terroriste».

Près de 100 morts

La précédente incursion de l'armée turque sur le sol irakien, un phénomène courant dans les années 1990 contre les bases arrière du mouvement rebelle kurde dans les montagnes, remontait à 2011. Selon l'agence de presse privée Dogan, deux bataillons des forces spéciales ont participé à cette opération.
L'aviation turque a massivement bombardé dans la nuit de lundi à mardi les camps du PKK dans le nord de l'Irak après l'attaque de dimanche à Daglica. Ces frappes aériennes et le raid des forces spéciales ont entraîné la mort de «près de cent terroristes» du PKK, selon l'agence Dogan citant des sources militaires.
Mardi, quelques heures avant l'enterrement des 16 soldats tués à Daglica, 14 policiers ont perdu la vie dans une autre embuscade du PKK, qui avait visé un minibus des forces de l'ordre, cette fois près de la frontière avec l'Arménie, l'Iran et l'Azerbaïdjan. Depuis la fin juillet, des affrontements meurtriers ont repris entre le PKK et les forces de sécurité turques, faisant voler en éclats les fragiles discussions de paix engagées par le gouvernement islamo-conservateur d'Ankara avec le groupe rebelle à l'automne 2012.

Le Point et AFP publié le 08/09/2015

sábado, 5 de septiembre de 2015

El ataque a una base militar en Yemen ocupada por la coalición árabe, atribuido a los rebeldes Huthis, deja un saldo de 60 soldados muertos


La coalición árabe intensifica sus incursiones en Yemen después de la pérdida de 60 soldados

La coalición árabe comandada por Arabia Saudita intensificó el sábado sus incursiones contra los rebeldes en Yemen, al día siguiente de la muerte de 60 de sus soldados en un ataque con misil, sus más grandes pérdidas desde su intervención en este país.
El viernes, 45 soldados emiratíes, 10 soldados sauditas y otros 5 soldados de Bahrein murieron en el ataque de los rebeldes que, según una fuente militar, lanzaron un misil contra una base de la coalición en Safer, en la provincia de Marib, al este de Sanaa.
Los Emiratos Árabes Unidos, uno de los principales pilares de la coalición, decretaron tres días de duelo y las banderas han sido puestas a media asta después de este “Viernes negro” que aparece como el golpe más mortífero dado a su ejército desde la independencia del país en 1971.
Para Arabia Saudita, se trata de las primeras víctimas entre sus fuerzas en territorio yemení desde que en marzo se puso al frente de la coalición árabe para realizar ataques contra los rebeldes chiítas Huthis apoyados por Irán.
En represalia, los Emiratos y Arabia Saudita intensificaron sus incursiones aéreas el sábado contra sitios militares y posiciones mantenidas por los rebeldes y sus aliados, y contra unidades del ejército que permanecen fieles al ex presidente Ali Abdallah Saleh.
Los aviones de combate atacaron el cuartel general de las fuerzas especiales en Sanaa y depósitos de armas sobre dos colinas que dominaban la capital controlada por los rebeldes, provocando explosiones, según testigos.

Incursiones más violentas

Columnas de humo se elevaban de los sitios bombardeados, mientras que los habitantes eligieron esconderse en sus casas.
“Son las incursiones más violentas en Sanaa” desde el comienzo de la campaña aérea árabe el 26 de marzo, según un funcionario local.
Los aviones también atacaron posiciones rebeldes en Bayhan, al sur de Marib. Según un funcionario provincial, “el misil contra (la base de la coalición) en Safer fue lanzado desde Bayhan”.
Un oficial leal confirmó a la AFP este disparo desde Bayhan, agregando que al menos 12 rebeldes habían sido abatidos en las incursiones de represalia en esta región.
El misil tierra-tierra provocó explosiones en el depósito de municiones en Marib, que dejó 60 muertos entre los soldados de la coalición, según una fuente militar yemení y un ministro emirati.
La coalición árabe intervino en Yemen para apoyar el poder del presidente Abd Rabbo Mansour Hadi, incitado al exilio en la vecina Arabia Saudita por la progresión de los Huthis que se apoderaron de vastas regiones del país gracias a una ofensiva lanzada en julio de 2014.
Después de más de cinco meses de intensivas incursiones aéreas, los pilares de la coalición dieron apoyo directo terrestre a los leales, que permitió desde mediados de julio la reconquista de cinco provincias del sur y una movilización militar en Marib con vistas a una eventual ofensiva hacia Sanaa y a las regiones del norte siempre bajo control de los Huthis.

Una inmensa muchedumbre en los funerales

A pesar de las grandes pérdidas en el seno de la coalición, los Emiratos y Arabia Saudita se mostraron determinadas a acabar con los rebeldes.
Los Emiratos les rindieron un vibrante homenaje a sus 45 "mártires", cuyos cuerpos fueron repatriados a la noche por avión militar.
Una inmensa muchedumbre participó en sus funerales, organizados según la tradición musulmana en diferentes principados miembros de la federación emiratí.
Desde altos responsables a oficiales rindieron un último homenaje a los "niños" del país, cuyo "coraje" y "valentía" fueron saludados en las redes sociales.
“Saludamos a nuestros 45 héroes que ofrecieron el último sacrificio sirviendo a su país”, escribe por su parte el diario Gulf News.
Apuntando un dedo acusador hacia Teherán, principal rival chiíta del reino saudita sunnita, el diario Khaleej Times previene: “Irán no puede escapar de su responsabilidad por la creación de la milicia de los Huthis”.
El portavoz de las fuerzas de la coalición, el general de brigada saudita Ahmed Assiri, afirmó que éstas tenían “como misión restablecer la paz y la estabilidad en Yemen”. “Proseguirán sus operaciones militares hasta la realización de sus objetivos”.
El conflicto en Yemen provocó desde marzo cerca de 4.400 muertos, según la ONU. 21 millones de personas necesitan asistencia o protección y 1,3 millón de yemeníes han sido desplazados.

Fuente: AFP 5 de septiembre de 2015



La coalition arabe intensifie ses raids au Yémen après la perte de 60 soldats

La coalition arabe commandée par l’Arabie saoudite a intensifié samedi ses raids contre les rebelles au Yémen, au lendemain de la mort de 60 de ses soldats dans une attaque au missile, ses plus grosses pertes depuis son intervention dans ce pays.
Vendredi, 45 soldats émiratis, 10 soldats saoudiens et cinq autres bahreïnis ont péri dans l’attaque des rebelles qui, selon une source militaire, ont tiré un missile contre une base de la coalition à Safer dans la province de Marib, à l’est de Sanaa.
Les Emirats arabes unis, l’un des principaux piliers de la coalition, ont décrété trois jours de deuil et les drapeaux ont été mis en berne après ce «Vendredi noir» qui apparaît comme le coup le plus meurtrier porté à leur armée depuis l’indépendance du pays en 1971.
Pour l’Arabie saoudite, il s’agit des premières victimes parmi ses forces en territoire yéménite depuis qu’elle a pris fin mars la tête de la coalition arabe pour mener des frappes contre les rebelles chiites Houthis soutenus par l’Iran.
En représailles, les Emirats et l’Arabie saoudite ont intensifié leurs raids aériens samedi contre des sites militaires et des positions tenues par les rebelles et leurs alliés, des unités de l’armée restées fidèles à l’ex-président Ali Abdallah Saleh.
Les avions de combat ont attaqué le QG des forces spéciales à Sanaa et des dépôts d’armes sur deux collines surplombant la capitale contrôlée par les rebelles, provoquant des explosions, selon des témoins.

Raids les plus violents

De colonnes de fumée se sont élevées des sites bombardés, alors que les habitants ont choisi de se terrer chez eux.
«Ce sont les raids les plus violents à Sanaa» depuis le début de la campagne aérienne arabe le 26 mars, selon un responsable local.
Les avions ont également visé des positions rebelles à Bayhan, au sud de Marib. Selon un responsable provincial, «le missile contre (la base de la coalition) à Safer a été tiré depuis Bayhan».
Un officier loyaliste a confirmé à l’AFP ce tir depuis Bayhan, ajoutant qu’au moins 12 rebelles avaient été tués dans les raids de représailles dans cette région.
Le missile sol-sol a provoqué des explosions dans l’entrepôt de munitions à Marib, qui ont fait 60 morts parmi les soldats de la coalition, selon une source militaire yéménite et un ministre émirati.
La coalition arabe est intervenue au Yémen pour soutenir le pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi, poussé à l’exil en Arabie saoudite voisine par la progression des Houthis qui se sont emparés de vastes régions du pays à la faveur d’une offensive lancée en juillet 2014.
Après plus de cinq mois de raids aériens intensifs, les piliers de la coalition ont apporté un appui direct au sol aux loyalistes, qui a permis depuis la mi-juillet la reconquête de cinq provinces du sud et une mobilisation militaire à Marib en vue d’une éventuelle offensive vers Sanaa et les régions du nord toujours sous contrôle des Houthis.

Foule immense aux funérailles

Malgré les grosses pertes au sein de la coalition, les Emirats et l’Arabie saoudite se sont dits déterminés à en finir avec les rebelles.
Les Emirats ont rendu un vibrant hommage à leurs 45 «martyrs», dont les corps ont été rapatriés dans la nuit par avion militaire.
Une foule immense a participé à leurs funérailles, organisées selon la tradition musulmane dans différentes principautés membres de la fédération émiratie.
De hauts responsables et officiers ont rendu un dernier hommage aux «enfants» du pays, dont le «courage» et la «bravoure» ont été salués sur les réseaux sociaux.
«Nous saluons nos 45 héros qui ont offert le sacrifice ultime en servant leur pays», écrit de son côté en Une le quotidien Gulf News.
Pointant un doigt accusateur vers Téhéran, principal rival chiite du royaume saoudien sunnite, le quotidien Khaleej Times prévient: «l’Iran ne peut échapper à sa responsabilité pour la création de la milice des Houthis».
Le porte-parole des forces de la coalition, le général de brigade saoudien Ahmed Assiri, a affirmé que celles-ci avaient «pour mission de rétablir la paix et la stabilité au Yémen». «Elles poursuivront leurs opérations militaires jusqu’à la réalisation de leurs objectifs».
Le conflit au Yémen a fait depuis mars près de 4.400 morts, selon l’ONU. 21 millions de personnes ont besoin d’aide ou de protection et 1,3 million de Yéménites ont été déplacés.

AFP 5 septembre 2015 

miércoles, 2 de septiembre de 2015

Europa enfrenta un problema migratorio de gran envergadura por la afluencia de desplazados del norte de África y del conflicto de Medio Oriente


Más de 350.000 inmigrantes atravesaron el Mediterráneo desde enero

Según la organización internacional de las migraciones, más de 350.000 inmigrantes atravesaron el Mediterráneo desde enero. Más de 2.640 perdieron la vida.

Las cifras son sin cesar revisadas al alza. Más de 350.000 inmigrantes atravesaron el Mediterráneo desde enero, y más de 2.643 personas murieron en el mar después de haber intentado alcanzar Europa, anunció este martes la Organización internacional para las migraciones (OIM).
Cerca de 220.000 llegaron a Grecia, y cerca de 115.000 en Italia, detalla la organización con base en Ginebra en un documento distribuido a los medios. Llegaron más de 2.000 a España, así como una centena a Malta.

Una cifra muy superior a la de 2014

En total, más de 350.000 personas atravesaron el Mediterráneo este año, contra unas 219.000 en 2014. El viernes a la tarde, la OIM hablaba de alrededor de 330.000 inmigrantes y refugiados que habían efectuado la peligrosa travesía desde enero.
En todo el 2014, unos 3.500 inmigrantes y refugiados murieron o fueron reportados como desaparecidos en el Mediterráneo, según el Alto Comisariado de la ONU para los refugiados (ACNUR).

Fuente: L’Express con AFP publicado el 01/09/2015



Plus de 350 000 migrants ont traversé la Méditerranée depuis janvier

Selon l'organisation internationale des migrations, plus de 350 000 migrants ont traversé la Méditerranée depuis le mois de janvier. Plus de 2640 y ont perdu la vie.

Les chiffres sont sans cesse revus à la hausse. Plus de 350 000 migrants ont traversé la Méditerranée depuis le mois de janvier, et plus de 2643 personnes sont mortes en mer après avoir tenté de rallier l'Europe, a annoncé ce mardi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Près de 220 000 sont arrivés en Grèce, et près de 115 000 en Italie, détaille l'organisation basée à Genève dans un document distribué aux médias. Plus de 2000 sont arrivés en Espagne, ainsi qu'une centaine à Malte.

Un chiffre bien supérieur à celui de 2014

Au total, plus de 350 000 personnes ont traversé la Méditerranée cette année, contre quelque 219 000 en 2014. Vendredi en fin de journée, l'OIM parlait d'environ 330 000 migrants et réfugiés ayant effectué la périlleuse traversée depuis janvier.
En 2014, sur toute l'année quelque 3500 migrants et réfugiés avaient trouvé la mort ou avaient été portés disparus en Méditerranée, selon le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

L’Express avec AFP publié le 01/09/2015