jueves, 6 de agosto de 2015

Se inaugura una controvertida megaobra de ensanchamiento del canal de Suez en Egipto


El nuevo Canal de Suez se inaugura este jueves

Egipto inaugurará este jueves la segunda vía del canal de Suez.
Un gran número de jefes de Estado y de ministros, entre ellos el presidente francés François Hollande, estarán presentes durante la ceremonia de la inauguración oficial.
El viceprimer ministro Kris Peeters representará a Bélgica durante la ceremonia oficial, a la cual también asistirán los responsables de las empresas belgas de dragado Jan De Nul y DEME. Bélgica, de donde proviene la tecnología utilizada en el dragado, también estará representada. Las empresas Jan De Nul y DEME jugaron un rol importante en el proyecto, que debe duplicar la capacidad de esta arteria fundamental que relaciona el mar Rojo y el mar Mediterráneo.
En apenas un año, la nueva vía fue dragada sobre una longitud de casi 72 kilómetros. Las dos empresas belgas estuvieron implicadas en esta tarea: Jan De Nul a través de un consorcio con las empresas holandesas de dragado Boskalis y Van Oord, y emiratí NMDC, DEME en un consorcio con las empresas norteamericanas Great Lakes Dredge & Dock Company.
El ministro de Economía Kris Peeters considera esta contribución como una tarjeta de visita internacional importante para Bélgica y sus empresas. “Nuestras dragas belgas están entre las mejores del mundo. Estos empresarios dinámicos y progresistas son los grandes embajadores de nuestro savoir-faire y de nuestro expertise técnico”, afirma, agregando que las empresas belgas activas en el sector emplean a más de 10.000 personas en el mundo.
El “nuevo” canal de Suez debe permitir, de aquí al 2023, tomar el canal diariamente a 97 buques contra los 49 actuales, y acortar los tiempos de espera y de navegación. Es uno de los proyectos emblemáticos del presidente Abdul Fattah al-Sisi, que quiere relanzar la economía egipcia.

El nuevo canal de Suez en cifras

Algunos datos sobre el canal de Suez, del cual Egipto inaugura el jueves una extensión que debe permitir intensificar el tráfico sobre esta arteria fundamental que une al mar Rojo con el mar Mediterráneo.
 El canal, abierto en 1869 luego de alrededor de una década de trabajos, es una de las principales fuentes de ingresos de Egipto y el símbolo de su independencia en el siglo 20.
En 1956, el presidente Gamal Abdel Nasser, heraldo del panarabismo y detractor de la colonización, nacionalizó el canal hasta entonces administrado por Gran Bretaña y Francia, ambas propietarias de la Compañía del canal de Suez.
Este golpe al status quo desencadena la “crisis de Suez”, marcada por la invasión de una parte de Egipto por tropas británicas e israelíes.
Después de su nacionalización, esta vía navegable de 192 km sigue siendo un camino importante para el transporte de petróleo, y una de las vías navegables más frecuentadas del mundo.
El tráfico por el canal de Suez representó el 7,5 % del comercio marítimo mundial en 2007, según el Consejo mundial de navegación.
En 2013, el 4,6 % de la producción mundial de productos petroleros transitaron por Suez o por el oleoducto Sumed que también une el mar Rojo con el Mediterráneo, según la Agencia norteamericana de información sobre energía.
De 72 kilómetros de longitud, la nueva vía reducirá el tiempo de espera para los barcos de 18 a 11 horas, y permitirá una circulación en ambos sentidos.
Fue construida en menos de un año por nueve mil millones de dólares (7.900 millones de euros), principalmente financiada por participaciones vendidas a los egipcios.
El proyecto comprende la excavación de un nuevo canal de 37 km, y la profundización y ensanche del canal existente sobre 35 km.
De aquí al 2023, unos 97 buques podrán tomar el canal diariamente, contra los 49 actuales, según la Autoridad del canal de Suez.
El gobierno espera que la nueva arteria lleve las rentas del canal de 5.300 millones de dólares (cerca de 4.700 millones de euros) estimadas en 2015 a 13.200 millones de dólares (11.700 millones de euros) en 2023.
Un optimismo matizado por expertos, según los cuales aún no es posible cifrar el impacto de esta extensión del canal de Suez sobre el comercio marítimo mundial.

Fuente: Rtbf Belga News publicado el 05 de agosto de 2015




Le nouveau Canal de Suez inauguré ce jeudi

L'Egypte inaugurera jeudi la seconde voie du canal de Suez.
Un grand nombre de chefs de gouvernement et de ministres, parmi lesquels le président français François Hollande, seront présents lors de la cérémonie d'inauguration officielle.
Le Vice-premier ministre Kris Peeters y représentera la Belgique lors de la cérémonie officielle, à laquelle assisteront également les responsables des entreprises belges de dragage Jan De Nul et DEME. La Belgique, d'où provient la technologie de dragage utilisée, y sera également représentée. Les entreprises Jan De Nul et DEME ont joué un rôle important dans le projet, qui doit doubler la capacité de cette artère fondamentale reliant la mer Rouge et la mer Méditerranée.
En à peine un an, la nouvelle voie a été creusée sur une longueur de quelque 72 kilomètres. Les deux sociétés belges ont été impliquées dans cette tâche: Jan De Nul via un consortium avec les entreprises de dragage néerlandaises Boskalis et Van Oord, et émiratie NMDC, DEME dans un consortium avec les Américains de Great Lakes Dredge & Dock Company.
Le ministre de l'Economie Kris Peeters considère cette contribution comme une carte de visite internationale importante pour la Belgique et ses entreprises. "Nos dragueurs belges sont parmi les meilleurs sur le plan mondial. Ces entrepreneurs dynamiques et progressistes sont des ambassadeurs importants de notre savoir-faire belge et de notre expertise technique", affirme-t-il, ajoutant que les entreprises belges actives dans le secteur emploient plus de 10.000 personnes dans le monde.
Le 'nouveau' canal de Suez doit permettre, d'ici 2023, à quelque 97 navires d'emprunter le canal quotidiennement contre 49 actuellement, et de raccourcir les temps d'attente et de navigation. C'est l'un des projets emblématiques du président Abdul Fattah al-Sisi, qui veut relancer l'économie égyptienne.

Le nouveau canal de Suez en chiffres

Quelques données sur le canal de Suez, dont l'Egypte inaugure jeudi une extension qui doit permettre d'intensifier le trafic sur cette artère fondamentale reliant la mer Rouge à la mer Méditerranée.
 Le canal, ouvert en 1869 après près d'une décennie de travaux, est l'une des principales sources de revenus de l'Egypte et le symbole de son indépendance au 20e siècle.
En 1956, le président Gamal Abdel Nasser, héraut du panarabisme et pourfendeur de la colonisation, a nationalisé le canal jusque là géré par la Grande Bretagne et la France, toutes deux propriétaires de la Compagnie du canal de Suez.
Ce coup de force déclenche la "crise de Suez", marquée par l'invasion d'une partie de l'Egypte par des troupes britanniques et israéliennes.
Après sa nationalisation, cette voie navigable de 192 km demeure une route importante pour le transport de pétrole, et l'une des voies navigables les plus fréquentées au monde.
Le trafic par le canal de Suez a représenté 7,5% du commerce maritime mondial en 2007, d'après le Conseil mondial de navigation.
En 2013, 4,6% de la production mondiale de produits pétroliers a transité par Suez ou par l'oléoduc Sumed qui relie lui aussi la mer Rouge à la Méditerranée, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie.
Longue de 72 kilomètres, la nouvelle voie réduira le temps d'attente pour les bateaux de 18 à 11 heures, et permettra une circulation dans les deux sens.
Elle a été construite en moins d'un an pour neuf milliards de dollars (7,9 milliards d'euros), principalement financée par des participations vendues aux Egyptiens.
Le projet comprend le creusement d'un nouveau canal de 37 km, et l'approfondissement et l'élargissement du canal existant sur 35 km.
D'ici 2023, quelque 97 navires pourront emprunter le canal quotidiennement, contre 49 actuellement, selon l'Autorité du canal de Suez.
Le gouvernement espère que la nouvelle artère fera passer les revenus du canal de 5,3 milliards de dollars (environ 4,7 mds d'euros) attendus en 2015 à 13,2 mds USD (11,7 mds d'euros) en 2023.
Un optimisme nuancé par des experts, selon qui il n'est pas encore possible de chiffrer l'impact de cette extension du canal de Suez sur le commerce maritime mondial.

Rtbf Belga News publié le 05 août 2015