lunes, 17 de noviembre de 2014

El ejército regular de Siria cede terreno ante las avanzadas del ESL y de los grupos jihadistas en el sur del país


Siria: el ejército leal con dificultades en el frente sur

Los combates continúan en la provincia de Deraa, cuna de la rebelión siria. El ejército leal ha sido obligado a redesplegar sus fuerzas, signo de su dificultad para resistir frente a los combatientes de la organización Estado Islámico. Si el ejército leal perdiera la ciudad de Ezreh, esto permitiría a los jihadistas enlazar el sur del país.

En la provincia de Deraa, cuna de la rebelión siria y limítrofe de Jordania, los combates recrudecen desde hace semanas, sin suscitar un interés particular por parte de los medios. Sin embargo, el ejército sirio retrocede frente a los rebeldes, que tomaron la semana pasada la ciudad estratégica de Nawa. El ejército leal reconoció indirectamente su derrota, anunciando el redespliegue de sus tropas.
Continuando con su impulso, los grupos islamistas y las brigadas del Ejército sirio libre, que combaten lado a lado, intentan consolidar sus experiencias. Su próximo objetivo es tomar la ciudad de Ezreh, y expulsar al ejército de la zona disputada de Sheik Miskine, a 22 kilómetros al norte de la ciudad de Deraa.
La artillería, la aviación, los blindados y la infantería son utilizados en estos combates, extremadamente violentos. Los rebeldes reconocieron este domingo 16 de noviembre, la muerte de una quincena de sus combatientes en las localidades de Barqah y Dali, en los alrededores de Sheik Miskine.
La toma de esta ciudad por los rebeldes les permitiría enlazar varias zonas bajo su control en el sur del país. Su último objetivo es asegurar una continuidad territorial entre las regiones bajo su control en las provincias de Deraa y de Quneitra, no lejos de Damasco. Si tienen éxito, podrán entonces amenazar a la capital desde el sur sirio.

Fuente: RFI con nuestro corresponsal en Beirut Paul Khalife, publicado el 17-11-2014



Syrie: l'armée loyaliste en difficulté sur le front sud

Les combats se poursuivent dans la province de Deraa, berceau de la révolte syrienne. L’armée loyaliste a été obligée de redéployer ses forces, signe de sa difficulté à résister face aux combattants de l’organisation Etat islamique. Si l’armée loyaliste perdait la ville de Ezreh, cela permettrait aux jihadistes de relier le sud du pays.

Dans la province de Deraa, berceau de la révolte syrienne et limitrophe de la Jordanie, les combats font rage depuis des semaines, sans susciter un intérêt particulier de la part des médias. Pourtant, l'armée syrienne recule devant les rebelles, qui ont pris la semaine dernière la ville stratégique de Nawa. L'armée loyaliste a reconnu indirectement sa défaite, en annonçant le redéploiement de ses troupes.
Poursuivant sur leur lancée, les groupes islamistes et les brigades de l'Armée syrienne libre, qui se battent côte à côte, cherchent à consolider leurs acquis. Leur prochain objectif est de prendre la ville de Ezreh, et de chasser l'armée de la zone contestée de Cheikh Miskine, à 22 kilomètres au nord de la ville de Deraa.
L'artillerie, l'aviation, les chars et l'infanterie sont utilisés dans ces combats, extrêmement violents. Les rebelles ont reconnu ce dimanche 16 novembre la mort d'une quinzaine de leurs combattants dans les localités de Barqah et Dali, autour de Cheikh Miskine.
La prise de cette ville par les rebelles leur permettrait de relier plusieurs zones sous leur contrôle dans le sud du pays. Leur ultime objectif est d'assurer une continuité territoriale entre les régions sous leur contrôle dans les provinces de Deraa et de Quneitra, non loin de Damas. S'ils réussissent, ils pourront alors menacer la capitale à partir du sud-syrien.

RFI avec notre correspondant à Beyrouth Paul Khalife, publié le 17-11-2014