lunes, 28 de agosto de 2017

Los ataques contra miembros de las fuerzas militares y de la policía en Europa no se detienen, esta vez el hecho se produjo en el centro de Bruselas


Ataque "terrorista" contra militares en Bruselas: lo que sucedió

Un hombre agredió con un cuchillo a soldados el viernes a la noche gritando "Allah Akbar", en pleno centro de Bruselas, antes de ser abatido. Un ataque reivindicado por el Estado Islámico.

Un hombre agredió con un cuchillo a soldados el viernes a la noche gritando "Allah Akbar", en pleno centro de Bruselas, entes de ser abatido durante un ataque calificado de "terrorista" por la fiscalía federal belga ocurrido en un contexto de multiplicación de atentados en Europa.
"Pensamos que se trata de un ataque terrorista”, dijo a la AFP un portavoz de la fiscalía federal belga. Una pista confirmada el sábado a la noche: el grupo jihadista Estado Islámico (EI) reivindicó el ataque en un comunicado difundido en Telegram por su órgano de propaganda Amaq: "el atacante de la agresión de Bruselas era uno de los soldados del Estado Islámico", indica el comunicado.

Cómo se llevó a cabo el ataque

"Escuche gritos y enseguida dos disparos", dijo a la AFP Yohan (no quiso dar su apellido), que se encontraba el viernes a la noche en una vereda cercana del lugar del ataque en Bruselas.
Acercándose, agrega haber visto "a un militar que le sangraba la mano y a un hombre tendido en el suelo”, que "llevaba barba y tenía también una capucha".
El ataque tuvo lugar poco después de las 2000 sobre un boulevard en pleno centro de la capital belga, próximo a la Grand Place, una de las zonas "sensibles" donde patrullan militares armados, a causa de la amenaza terrorista en Bélgica.
Él había “gritado dos veces Allah Akbar" (Dios es el más grande en árabe) mientras atacaba dos militares, de los cuales uno resultó “herido levemente”, según la portavoz de la fiscalía federal belga.
Esta presencia fue aún más reforzada después de los atentados que provocaron 32 muertos en la capital belga el 22 de marzo de 2016.

¿Quién es el presunto terrorista abatido?

Medios belgas afirmaron que el atacante era de origen somalí y de unos treinta años.
El atacante, contra el cual los soldados hicieron uso de sus armas de fuego, “está muerto”, agregó la portavoz de la fiscalía federal belga.

Los precedentes en Bélgica

"Todo nuestro apoyo a nuestros militares", twiteó el primer ministro belga Charles Michel. "Nuestros servicios de seguridad permanecen atentos. Seguimos la situación de cerca” con el Centro de crisis, agregó.
Bélgica fue el escenario de varias agresiones recientes contra militares o policías estos últimos meses.
Hace un año, el 6 de agosto de 2016, un argelino que vivía en Bélgica había atacado con un machete a dos policías frente a la comisaría de Charleroi (sur) al grito de "Allah Akbar", hiriéndolos en la cara y en el cuello antes de ser abatido.
El grupo Estado Islámico (EI) había reivindicado este ataque el día después.
En septiembre de 2016, es en la comuna bruselense de Molenbeek que dos policías reciben cuchilladas sin resultar heridos, gracias a llevar chalecos antibalas.
El autor de los hechos, inculpado por intento de homicidio, es un hombre de origen magrebí que era conocido de los servicios de la policía bajo una decena de seudónimos, pero sin lazos comprobados con el movimiento islamista, de acuerdo con la fiscalía de Bruselas.
Un mes más tarde, el 5 de octubre, dos agentes de policía, un hombre y una mujer, que circulaban cerca de un hospital, fueron agredidos con un cuchillo por un hombre en Schaerbeek.
Uno de los policías había sido herido “en el abdomen” y el otro “en el cuello”. El atacante, un ex militar de 43 años, fue inculpado de “tentativa de homicidio en un contexto terrorista” y de “participación en actividades de un grupo terrorista".
Más recientemente, el 21 de junio, un militar abatió a un marroquí de 36 años, simpatizante del EI, que se había precipitado sobre él después de haber hecho explotar un bolso en una estación de Bruselas sin provocar heridos.
Bruselas fue principalmente blanco en marzo de 2016 de un doble atentado por kamikazes pertenecientes al EI, que provocó 32 muertos y más de 150 heridos, el peor ataque terrorista jamás cometido en Bélgica.

Fuente: L'Obs con AFP publicado el 27 de agosto de 2017



Attaque "terroriste" contre des militaires à Bruxelles: ce qu'il s'est passé

Un homme a agressé des soldats au couteau vendredi soir en criant "Allah Akbar", en plein coeur de Bruxelles, avant d'être abattu. Une attaque revendiquée par l'Etat islamique.

Un homme a agressé des soldats au couteau vendredi soir en criant "Allah Akbar", en plein coeur de Bruxelles, avant d'être abattu, lors d'une attaque qualifiée de "terroriste" par le parquet fédéral belge survenue dans un contexte de multiplication des attentats en Europe.
"Nous pensons qu'il s'agit d'une attaque terroriste", a dit à l'AFP une porte-parole du parquet fédéral belge. Une piste confirmée samedi soir: le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué l'attaque dans un communiqué diffusé sur Telegram par son organe de propagande Amaq:
"l'assaillant de l'attaque de Bruxelles était l'un des soldats de l'Etat islamique", indique le communiqué.

Le déroulé de l'attaque

"J'ai entendu des cris et directement deux coups de feu", a dit à l'AFP Yohan (il n'a pas souhaité donné son nom de famille), qui se trouvait vendredi soir sur une terrasse proche du lieu de l'attaque à Bruxelles.
En s'approchant, il ajoute avoir vu "un militaire qui saignait à la main et un homme à terre", qui "portait la barbe et avait aussi une capuche".
L'attaque a eu lieu peu après 20h00 sur un boulevard en plein centre de la capitale belge, à proximité de la Grand Place, l'une des zones "sensibles" où patrouillent des militaires armés, en raison de la menace terroriste en Belgique.
Il avait "crié deux fois Allah Akbar" (Dieu est le plus grand en arabe) en attaquant deux militaires, dont l'un a été "légèrement blessé", selon la porte-parole du parquet fédéral belge.
Cette présence a encore été renforcée après les attentats qui ont fait 32 morts dans la capitale belge le 22 mars 2016.

Qui est le terroriste présumé abattu?

Des médias belges ont affirmé que l'assaillant était d'origine somalienne et âgé d'une trentaine d'années.
L'assaillant, contre lequel les soldats ont fait usage de leurs armes à feu, "est décédé", a ajouté la porte-parole du parquet fédéral belge.

Les précédents en Belgique

"Tout notre soutien à nos militaires", a tweeté le Premier ministre belge Charles Michel. "Nos services de sécurité restent attentifs. Nous suivons la situation de près" avec le Centre de crise, a-t-il ajouté.
La Belgique a été le théâtre de plusieurs agressions récentes contre des militaires ou des policiers ces derniers mois.
Il y a un an, le 6 août 2016, un Algérien vivant en Belgique avait attaqué à la machette deux policières devant l'hôtel de police de Charleroi (sud) aux cris de "Allah Akbar", les blessant au visage et au cou avant d'être abattu.
Le groupe Etat islamique (EI) avait revendiqué cette attaque le lendemain.
En septembre 2016, c'est dans la commune bruxelloise de Molenbeek que deux policiers avaient reçu des coups de couteau sans toutefois être blessés, grâce au port d'un gilet pare-balles.
L'auteur des faits, inculpé pour tentative de meurtre, est un homme d'origine maghrébine qui était connu des services de police sous une dizaine de pseudonymes, mais sans lien avéré avec la mouvance islamiste, d'après le parquet de Bruxelles.
Un mois plus tard, le 5 octobre, deux agents de police, un homme et une femme, qui circulaient à proximité d'un hôpital, avaient été agressés avec un couteau par un homme à Schaerbeek.
L'un des policiers avait été blessé "au ventre" et l'autre "au cou". L'assaillant, un ancien militaire de 43 ans, a été inculpé de "tentative d'assassinat dans un contexte terroriste" et de "participation aux activités d'un groupe terroriste".
Plus récemment, le 21 juin, un militaire avait abattu un Marocain de 36 ans, sympathisant de l'EI, qui s'était précipité sur lui après avoir fait exploser un bagage dans une gare de Bruxelles sans faire de blessé.
Bruxelles a surtout été la cible en mars 2016 d'un double attentat par des kamikazes se réclamant de l'EI, qui a fait 32 morts et plus de 150 blessés, la pire attaque terroriste jamais commise en Belgique.

L'Obs avec AFP publié le 27 août 2017