viernes, 7 de julio de 2017

Comienza en una Hamburgo blindada la cumbre del G20, con la presencia de militantes antiglobalización y la amenaza terrorista latente que sobrevuela Europa


G20: Hamburgo, bastión del anticapitalismo, transformado en fortaleza

Alemania ejerce este año la presidencia rotativa del G20, y Angela Merkel eligió su ciudad natal, Hamburgo, para allí recibir a las 35 delegaciones de la cumbre, que tendrá lugar el viernes 7 y el sábado 8 de julio. La elección de la capital del norte de Alemania impone un desafía logístico y de seguridad considerable. La ciudad conocerá tres días de casi estado de urgencia.

Treinta manifestaciones están anunciadas durante la duración de la cumbre. Una de las principales agrupaciones, organizada por la extrema izquierda y bautizada “Bienvenido al infierno” está prevista para el jueves a la noche.
Hamburgo teme sobre todo a las escaramuzas de la extrema izquierda, entre 7.000 y 8.000 militantes son esperados en la ciudad, pero también a los choques entre kurdos y turcos ligados a la llegada del presidente Erdogan. Sin olvidar la amenaza del terrorismo islamista.
Alrededor de 20.000 policías llegados desde todos los rincones de Alemania serán desplegados. Un hogar de recibimiento de refugiados, situado sobre la otra ribera del Elba, fue transformado en una prisión de alta seguridad pudiendo albergar hasta 400 personas. Y un equipo de 9 magistrados instalado en la cercanía podrán dictar penas inmedaitamente.
A diferencia de un G7, el G20 exige la logística de una gran ciudad, explica el portavoz del gobierno. Hace falta poder albergar y ofrecer un espacio de trabajo a alrededor de 10.000 invitados. En Alemania, sólo Hamburgo, Munich o Berlín ofrecen tales posibilidades.
Hamburgo también es un símbolo, el de apertura al mundo, un símbolo importante para Angela Merkel. Pero Hamburgo también es, tradicionalmente, uno de los lugares más importante del activismo de extrema izquierda en el país.
La ciudad cuenta con unos 1.000 militantes, de los cuales 600 a 700 estarían listos para recurrir a la violencia. Organizar el G20 bajo las ventanas de su punto de encuentro, el centro cultural Rote Flora, es percibido como una verdadera provocación por los independientes.
Los choques con las fuerzas del orden comenzaron desde el inicio de la semana. Por eso está previsto un dispositivo excepcional para el evento. Queda como testimonio el hecho de que un equipo de nueve magistrados instalados en la cercanía de la prisión temporaria podrá dictar penas de inmediato.

Fuente: RFI por la corresponsal en Berlin Nathalie Versieux, publicado el 06-07-2017



G20: Hambourg, bastion de l'anticapitalisme, transformée en forteresse

L’Allemagne exerce cette année la présidence tournante du G20, et Angela Merkel a choisi sa ville natale, Hambourg, pour y recevoir les 35 délégations du sommet, qui aura lieu vendredi 7 et samedi 8 juillet. Le choix de la capitale du Nord de l’Allemagne pose un défi logistique et sécuritaire considérable. La ville va connaître trois jours de quasi-état d'urgence.

Trente manifestations sont annoncées pendant la durée du sommet. L’un des principaux regroupements, organisé par l’extrême gauche et baptisé « Bienvenue en enfer », est prévu ce jeudi soir.
Hambourg redoute surtout les échauffourées de l’extrême gauche - 7 000 à 8 000 militants sont attendus dans la ville -, mais également des heurts entre Kurdes et Turcs liés à la venue du président Erdogan. Sans oublier la menace du terrorisme islamiste.
Trente manifestations sont annoncées pendant la durée du sommet. L’un des principaux regroupements, organisé par l’extrême gauche et baptisé « Bienvenue en enfer », est prévu ce jeudi soir.
Hambourg redoute surtout les échauffourées de l’extrême gauche - 7 000 à 8 000 militants sont attendus dans la ville -, mais également des heurts entre Kurdes et Turcs liés à la venue du président Erdogan. Sans oublier la menace du terrorisme islamiste.
Quelque 20 000 policiers venus de toute l’Allemagne seront déployés. Un foyer d’accueil des réfugiés, situé sur l’autre rive de l’Elbe, a été transformé en prison de haute sécurité pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes. Et une équipe de 9 magistrats installée à proximité pourra prononcer des peines sur le champ.
A la différence d’un G7, le G20 demande la logistique d’une grande ville, explique le porte-parole du gouvernement. Il faut pouvoir loger et offrir un espace de travail à quelque 10 000 invités. En Allemagne, seules Hambourg, Munich ou Berlin offrent de telles possibilités.
Hambourg est aussi un symbole, celui de l'ouverture sur le monde, un symbole important pour Angela Merkel. Mais Hambourg est également, traditionnellement, un des hauts lieux de l’activisme d’extrême gauche dans le pays.
La ville compte quelque 1000 militants, dont 600 à 700 seraient prêts à recourir à la violence. Organiser le G20 sous les fenêtres de leur point de ralliement, le centre culturel Rote Flora, est perçu comme une véritable provocation par les autonomes.
Les heurts avec les forces de l’ordre ont commencé dès le début de la semaine. D'où le dispositif exceptionnel prévu pour l'évènement. En témoigne le fait qu'une équipe de neuf magistrats installée à proximité de la prison temporaire pourra prononcer des peines sur-le-champ.

RFI par notre correspondante à Berlin Nathalie Versieux, publié le 06-07-2017