viernes, 12 de mayo de 2017

Bajo la égida de la ONU continúan con escaso progreso las conversaciones para la reunificación de la isla de Chipre


Chipre: el emisario de la ONU pidió tranquilidad en las negociaciones

El emisario de la ONU para Chipre pidió el jueves tranquilidad y mesura para evitar una nueva crisis en las conversaciones para la reunificación de la isla mediterránea.
"No es un secreto que un ambiente difícil rodea (actualmente) las conversaciones, a nivel local e internacional", declaró Espen Barth Eide a los periodistas después de haberse reunido con el presidente chipriota griego Nicos Anastasiades.
"Se trata de un buen momento para pedir a las partes hacer todo lo posible para reducir cualquier forma de tensión que podría generar conversaciones más problemáticas", reveló.
Nicos Anastasiades por otra parte se reunió el jueves con Mustafa Akinci, dirigente de la República turca de Chipre del norte (RTCN), la entidad no reconocida - salvo por Ankara - que controla el norte de la isla.
Los dos responsables habían relanzado en mayo de 2015 las discusiones para reunificar Chipre, dividida desde la invasión en 1974 por tropas turcas en el tercio norte de la isla en respuesta a un golpe de Estado tendiente a que el país volviera a depender de Grecia, algo que inquietaba a la minoría chipriota turca.
Los dos dirigentes deben aún encontrar un terreno de acuerdo sobre varios temas espinosos tales como los derechos de propiedad o los arreglos territoriales.
Estas conversaciones igual son complicadas por la perspectiva de la elección presidencial de febrero de 2018 en la República de Chipre y por la prospección de hidrocarburos en aguas chipriotas que Ankara desearía ver interrumpida hasta que se encuentre una solución al conflicto.
Espen Eide no obstante reveló que los dirigentes habían realizado “progresos considerables”. "Ver esto desperdiciado por una crisis internacional sería muy triste para todos nosotros” dijo.

Fuente: OLJ y AFP 11/05/2017



Chypre: l'émissaire de l'ONU appelle à l'apaisement autour des négociations

L'émissaire de l'ONU pour Chypre a appelé jeudi à l'apaisement pour éviter une nouvelle crise dans les pourparlers pour la réunification de l'île méditerranéenne.
"Ce n'est pas un secret qu'un environnement difficile entoure (actuellement) les pourparlers, au niveau domestique et international", a déclaré Espen Barth Eide aux journalistes après avoir rencontré le président chypriote grec Nicos Anastasiades.
"Il s'agit d'une bonne période pour appeler les parties à faire tout leur possible pour réduire toute forme de tension qui pourrait rendre les pourparlers plus problématiques", a-t-il relevé.
M. Anastasiades a par ailleurs rencontré jeudi Mustafa Akinci, dirigeant de la République turque de Chypre nord (RTCN), l'entité non reconnue -sauf par Ankara- qui gère le nord de l'île.
Les deux responsables avaient relancé en mai 2015 les discussions pour réunifier Chypre, divisée depuis l'invasion en 1974 des troupes turques dans le tiers nord de l'île en réponse à un coup d'Etat visant à rattacher le pays à la Grèce, qui inquiétait la minorité chypriote turque.
Les deux dirigeants doivent encore trouver un terrain d'entente sur plusieurs sujets épineux tels que les droits de propriété ou les ajustements territoriaux.
Ces pourparlers sont également compliqués par la perspective de l'élection présidentielle de février 2018 en République de Chypre et par la recherche d'hydrocarbures dans les eaux chypriotes qu'Ankara souhaiterait voir interrompue jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée.
M. Eide a toutefois relevé que les dirigeants avaient réalisé des "progrès considérables". "Voir cela gâché par une crise internationale serait très triste pour nous tous", a-t-il dit.

OLJ et AFP 11/05/2017