lunes, 17 de abril de 2017

Se produce una nueva y masiva huelga de hambre de palestinos detenidos en Israel, liderada por el histórico dirigente de Fatah Marwan Barghouti


Los palestinos se manifiestan en apoyo a los presos en huelga de hambre

Es una de las más importantes huelgas de hambre de presos palestinos que se ha visto desde hace veinte años. Serían más de 1.000 según la administración penitenciaria israelí, 1.500 según las asociaciones de defensa de los presos, los que han iniciado este movimiento colectivo este lunes 17 de abril, respondiendo así al llamamiento de Marwan Barghouti, emblemático dirigente de Fatah, condenado a prisión perpetua. El objetivo de esta huelga de hambre ilimitada es denunciar las condiciones de detención de los 6.300 palestinos encarcelados en Israel. Numerosas manifestaciones de apoyo eran organizadas hoy en Cisjordania. En Ramallah, la sede de la Autoridad Palestina, 300 a 400 personas se reunieron, entre ellos familiares de detenidos, preocupados pero determinados.

Retratos de presos son levantados en alto por las familias de los detenidos reunidos en Ramallah. Mahmoud Zayeh, aprisiona la foto de su hijo contra el pecho, “Él fue detenido hace 15 años, aquí en Ramallah, se llama Majd Zayeh”, detalla su padre.
Con voz temblorosa, Fadwa Barghouti toma el micrófono para denunciar las condiciones de detención de los 6.300 palestinos encarcelados en Israel. La mujer de Marwan Barghouti, el emblemático dirigente de Fatah condenado a prisión perpetua, quien lanzó este movimiento, sin embargo, no esconde sus temores. “Estoy inquieta, muy inquieta, no solamente por mi marido sino por todos los presos, explica. Pero las familias de los detenidos se apoyan en mí, hace falta que sea fuerte”.

“Último recurso”

Esta huelga de hambre es necesaria, según Majed Bamya, diplomático palestino encargado del asunto de los presos políticos. “Es el último recurso para hacerse entender y pedir al mundo que intervenga sobre la potencia ocupante para que detenga estas violaciones de derechos de los presos, que son personas protegidas en virtud de la Convención de Ginebra”, afirma.
La huelga podría prolongarse en el tiempo. La administración penitenciaria israelí ya anunció que no negociará con los presos.

Fuente: RFI por Marine VlahovicI, corresponsal en Ramallah, publicado el 17-04-2017



Les Palestiniens manifestent en soutien aux prisonniers en grève de la faim

C'est l'une des plus importantes grèves de la faim de prisonniers palestiniens que l'on ait vues depuis vingt ans. Ils seraient plus de 1 000 selon l'administration pénitentiaire israélienne, 1 500 selon les associations de défense des prisonniers, à avoir entamé ce mouvement collectif ce lundi 17 avril, répondant ainsi à l'appel de Marwan Barghouti, dirigeant emblématique du Fatah, condamné à la prison à vie. L’objectif de cette grève de la faim illimitée est de dénoncer les conditions de détention des 6 300 palestiniens incarcérés en Israël. De nombreuses manifestations de soutien étaient organisées aujourd'hui en Cisjordanie. A Ramallah, le siège de l'Autorité palestinienne, 300 à 400 personnes étaient rassemblées, dont des familles de détenus, inquiètes mais déterminées.

Des portraits de prisonniers sont brandis haut dans le ciel par les familles de détenus rassemblées à Ramallah. Mahmoud Zayeh lui, presse la photo de son fils contre sa poitrine. «Il a été arrêté il y a 15 ans, ici à Ramallah, il s'appelle Majd Zayeh», détaille-t-il.
D'une voix chevrotante, Fadwa Barghouti prend le micro pour dénoncer les conditions de détention des 6 300 palestiniens incarcérés en Israël. La femme de Marwan Barghouti, le dirigeant emblématique du Fatah condamné à la prison à vie qui a lancé ce mouvement ne cache pourtant pas ses craintes. «Je suis inquiète, très inquiète, pas seulement pour mon mari mais pour tous les prisonniers, explique-t-elle. Mais les familles des détenus se reposent sur moi, il faut que je sois forte».

«L'ultime recours»

Cette grève de la faim est nécessaire, selon Majed Bamya, diplomate palestinien en charge du dossier des prisonniers politiques. «C’est l’ultime recours pour se faire entendre et appeler le monde à intervenir auprès de la puissance occupante pour qu’elle arrête ces violations des droits des prisonniers qui sont des personnes protégées en vertu des conventions de Genève», affirme-t-il.
La grève pourrait bien durer. L'administration pénitentiaire israélienne a déjà annoncé qu'elle ne négocierait pas avec les prisonniers.

RFI par Marine VlahovicI, correspondante à Ramallah, publié le 17-04-2017