jueves, 9 de febrero de 2017

En el primer mes de la administración Trump los tambores de guerra resuenan, pero al interior de la Casa Blanca


Estados Unidos. La duda se apodera de la Casa Blanca

Las dos primeras semanas del mandato presidencial de Donald Trump provocaron numerosas protestas, al punto de generar dudas hasta en los corredores de la Casa Blanca.

Es un comienzo de mandato presidencial bajo tensión el que describe el New York Times, hecho de amateurismo y de divisiones en el seno de una nueva administración que le cuesta tomar la medida del poder que ella encarna. La realidad de un presidente inseguro y de un hombre solo, que observa sus referencias tambalear desde que él encarna la más alta función del país.
“Su mujer y su hijo menor Barron permanecen en Nueva York”, remarca el diario, y Donald Trump “se encuentra casi siempre frente a si mismo”. Cuando el presidente no se dedica a sus actividades mediáticas favoritas, no es raro verlo “explorar los alrededores desconocidos de su nueva casa”, precisa el New York Times.

Tensiones internas

“No saben cómo encender las luces de la sala de reunión”, se mofa el diario norteamericano, traduciendo el amateurismo de personas instaladas muy rápido en puestos de gobierno importantes. Evidentemente, el entorno de Trump es “un pequeño equipo compuesto de media docena de miembros que no tienen ninguna familiaridad con el trabajo de la Casa Blanca”. 
Si las dos primeras semanas de la presidencia Trump estuvieron marcadas por una sucesión de decretos, “la velocidad no garantiza siempre el éxito”, recuerda el New York Times, que señala las fuertes protestas populares y las tensiones que fluyen en el seno de la nueva administración.
“Un presidente determinado a realizar grandes obras pero cada vez más frustrado por los esfuerzos de su pequeño equipo en contener las reacciones hostiles”, escribe el diario, antes de precisar: “Las tensiones en el seno de los equipos son frecuentes en los primeros días de cualquier administración, pero ellas raramente son tan visibles y tan pronunciadas tan pronto”.
“Enclaustrado en la Casa Blanca, tiene a continuación un acceso limitado a sus fans y a sus seguidores”, una importante fuente de confirmación, de sus opiniones y de confianza en él, de los cuales ha quedado privado, según el diario neoyorquino. 

Adaptación presidencial

Tantos contratiempos que conducen a repensar la estrategia gubernamental y a redefinir los roles en el seno de una administración replanteada desde el interior. Los roles de los principales consejeros del presidente, Steve Bannon, Reince Priebus y Kellyanne Conway, sufrirán ajustes.
 “Mientras que el mundo se interesa sobre los efectos que Trump tiene sobre la función presidencial, él se adapta a la influencia que la presidencia ejerce sobre su persona”, reflexiona el New York Times.

Fuente: Courrier International publicado el 08/02/2017



États-Unis. Le doute s’empare de la Maison-Blanche

Les deux premières semaines du mandat présidentiel de Donald Trump ont provoqué de nombreuses contestations, au point de faire douter jusque dans les couloirs de la Maison-Blanche.

C’est un début de mandat présidentiel sous tension que décrit le New York Times, fait d’amateurisme et de divisions au sein d’une nouvelle administration qui peine à prendre la mesure du pouvoir qu’elle incarne. La réalité d’un président chancelant et d’un homme seul, qui voit ses repères bousculés depuis qu’il incarne la plus haute fonction du pays.
“Sa femme et son jeune fils Barron sont restés à New York”, rappelle le journal, et Donald Trump “se retrouve presque toujours face à lui-même”. Lorsque le président ne s’adonne pas à ses activités médiatiques favorites, il n’est pas rare de le voir “explorer les alentours méconnus de sa nouvelle maison”, précise le New York Times.

Tensions internes

“Ils ne savent pas comment allumer les lumières de la salle de réunion”, se moque le quotidien américain, traduisant l’amateurisme de personnes trop vite installées à des postes de gouvernance aussi importants. Et pour cause, l’entourage de Trump est “une petite équipe composée d’une demi-douzaine de membres n’ayant aucune familiarité avec le travail de la Maison-Blanche”. 
Si les deux premières semaines de la présidence Trump ont été marquées par une succession de décrets, “la vitesse ne garantit pas toujours le succès”, rappelle le New York Times, qui souligne la forte contestation populaire et les tensions qui en découlent au sein de la nouvelle administration.
“Un président déterminé à réaliser de grandes œuvres mais de plus en plus frustré par les efforts de sa petite équipe à contenir les réactions hostiles”, écrit le quotidien, avant de préciser :  “Les tensions au sein des équipes sont fréquentes dans les premiers jours de toute administration, mais elles ont rarement été si visibles et si prononcées aussi tôt”.
“Cloîtré dans la Maison-Blanche, il a désormais un accès limité à ses fans et à ses supporters – une importante source de confirmation” de ses opinions et de confiance en lui, dont il est désormais privé, selon le journal new-yorkais. 

Adaptation présidentielle

Autant d’accrocs qui conduisent à repenser la stratégie gouvernementale et à redéfinir les rôles au sein d’une administration remise en question de l’intérieur. Les rôles de principaux conseillers du président – Steve Bannon, Reince Priebus et Kellyanne Conway – vont donc subir des ajustements.
 “Tandis que le monde se penche sur les effets que Trump a sur la fonction présidentielle, lui s’adapte à l’influence que la présidence exerce sur sa personne”, pense le New York Times.

Courrier International publié le 08/02/2017