sábado, 7 de enero de 2017

Se vive incertidumbre en varias ciudades de Costa de Marfil que desde el viernes están bajo el control de unidades del ejército


Costa de Marfil: el ministro de Defensa en Bouaké para desactivar el amotinamiento
    
El ministro de Defensa marfileño llegó, el sábado, a Bouaké para intentar desactivar un amotinamiento de soldados, que se extiende a otras ciudades del país. Los militares, que tomaron el control de la ciudad, reclaman un aumento de salario.

La situación permanecía tensa, el sábado 7 de enero, en Bouaké. El día anterior, la segunda ciudad de Costa de Marfil pasó bajo control de militares amotinados que reclaman una mejora económica de su destino.
"Esta mañana, aún, escuchamos ráfagas de disparos y de armas pesadas. También tiraron toda la noche”, declaró un periodista de la AFP. El ministro de Defensa Alain-Richard Donwahi llegó después del mediodía para negociar con los militares que establecieron barricadas prohibiendo la entrada a la ciudad.
"Vamos a discutir con nuestros hombres, recibir sus preocupaciones, y encontrar soluciones a esta situación que es comprensible pero deplorable", había afirmado el viernes a la noche en la televisión nacional. "Salimos de una crisis y nuestro ejército está en reconstrucción, las cosas no avanzan tan rápido como podríamos esperar pero al menos avanzan".
En la segunda ciudad del país esperan bien firmes al ministro: "Desde que escuchamos al ministro en la televisión, comprendimos que él se prepara para cualquier cosa contra nosotros”. Si quiere venir para negociar, no hay problema. Pero si quieren venir para atacarnos, también estamos listos para eso. Es por eso que no queremos ver comerciantes afuera", explicó un soldado.

Una revuelta que se expandió a varias ciudades

Lanzado el viernes a la mañana en Bouaké, ya en el centro de una rebelión sofocada en 2011, el movimiento de protesta de militares que reclama un aumento de salarios se extendió a lo largo del día a las ciudades de Daloa y Daoukro (centro), Korhogo y Odienné (norte). Según testigos, los militares se retiraron el viernes a la noche de las calles y luego no se escuchó ningún disparo más.
La calma reinaba el sábado a la mañana en estas ciudades salvo en Daloa donde militares dispararon al aire durante un cuarto de hora, bloqueando la salida de la ciudad, según un corresponsal. El movimiento también se hizo de Man, la metrópolis del oeste, confió una fuente militar consultada por teléfono: "desde las 08h (local y GMT) Man entró en el baile".
Los militares amotinados reclaman el pago de primas, aumento de salarios, una promoción más rápida entre los grados y alojamientos.
El presidente Alassane Ouattara por su parte se dirigió a Ghana para la investidura del nuevo jefe de Estado pero debe retornar a Abidjan para un consejo de ministros al final del día.

Fuente: FRANCE 24 con AFP 07/01/2017



Côte d'Ivoire: le ministre de la Défense à Bouaké pour désamorcer la mutinerie
    
Le ministre de la Défense ivoirien est arrivé, samedi, à Bouaké pour tenter de désamorcer une mutinerie de soldats, qui s'étend à d'autres villes du pays. Les militaires, qui ont pris le contrôle de la ville, réclament une augmentation de salaire.

La situation restait tendue, samedi 7 janvier, à Bouaké. La veille, la deuxième ville de Côte d'Ivoire est passée sous le contrôle de militaires mutins réclamant une amélioration matérielle de leur sort.
"Ce matin, encore, on entend les tirs de rafales et à l'arme lourde. Ils ont également tiré toute la nuit", a déclaré un journaliste de l'AFP. Le ministre de la Défense Alain-Richard Donwahi est arrivé dans l'après-midi pour négocier avec les militaires qui ont établi des barrages interdisant l'entrée de la ville.
"Nous allons discuter avec nos hommes, recueillir leurs préoccupations, et trouver des solutions à cette situation qui est compréhensible mais déplorable", avait-il affirmé vendredi soir à la télévision nationale. "Nous sortons d'une crise et notre armée est en reconstruction; les choses n'avancent pas aussi vite qu'on pourrait l'espérer mais elles avancent quand même."
Dans la seconde ville du pays, on attend de pied ferme le ministre : "Depuis que nous avons écouté le ministre à la télévision, nous avons compris qu'il se prépare quelque chose contre nous. S'il veut venir pour négocier, il n'y a pas de problème. Mais s'ils veulent venir pour nous attaquer, nous sommes aussi prêts pour ça. C'est pourquoi nous ne voulons pas voir de commerçants dehors", a expliqué un soldat.

Une révolte qui a essaimé dans plusieurs villes

Lancé vendredi matin à Bouaké, déjà au centre d'une rébellion achevée en 2011, le mouvement de protestation de militaires réclamant une augmentation de salaires s'est étendu dans la journée aux villes de Daloa et Daoukro (centre), Korhogo et Odienné (nord). Selon des témoins, les militaires se sont retirés vendredi soir des rues et aucun tir n'a été ensuite entendu.
Le calme régnait samedi matin dans ces villes sauf à Daloa où des militaires ont tiré en l'air pendant un quart d'heure, bloquant la sortie de la ville, selon un correspondant. Le mouvement a aussi gagné Man, la métropole de l'Ouest, a confié une source militaire jointe au téléphone : "depuis 8 h (locales et GMT) Man est entrée dans la danse".
Les militaires révoltés réclament le paiement de primes, des augmentations de salaires, une promotion plus rapide entre les grades et des logements.
Le président Alassane Ouattara s'est de son côté rendu au Ghana pour l'investiture du nouveau chef de l'État mais il devait regagner Abidjan pour un conseil des ministres en fin de la journée.

FRANCE 24 avec AFP 07/01/2017