lunes, 1 de agosto de 2016

El ejército sirio con sus aliados continúa el asedio de la ciudad de Alepo, mientras que los rebeldes y algunos grupos islamistas intentan romper el cerco para poder reaprovisionarse


Siria: los rebeldes contraatacan al sur de la asediada Alepo

Jihadistas aliados a rebeldes sirios llevaban adelante el domingo contraataques al sur y al sudoeste de Alepo para intentar meter presión sobre las fuerzas del régimen que asedian la ciudad, informan una ONG y rebeldes.
Desde el 17 de julio, las tropas del régimen de Bachar al-Assad cercan totalmente los barrios controlados por los rebeldes en la segunda ciudad de Siria y uno de los principales frentes del conflicto en este país.
Los leales habían cortado la ruta del Castello, principal eje de aprovisionamiento de estos barrios, situados al norte de la metrópolis.
Los rebeldes decidieron entonces atacar el sur de la ciudad, una región dividida entre tropas leales apoyadas por combatientes iraníes y por el Hezbollah libanés chiita, por un lado, y jihadistas sirios y extranjeros aliados a los insurgentes por el otro.
El domingo, grupos islamistas, entre ellos el influyente Ahrar al-Cham y jihadistas, particularmente del ex Frente al-Nosra, rebautizado Frente Fateh al-Cham después de haber roto sus lazos con Al-Qaeda, anunciaron que lanzaban una batalla para intentar abrir una nueva ruta de aprovisionamiento.
Fateh al-Cham realizó dos ataques con coches bomba contra posiciones del régimen y sus aliados en los suburbios de Rachidine, en la periferia sudoeste de Alepo y los combates entre los dos bandos causaban estragos al comenzar la noche, informa el Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH).
Llevaron a cabo otros ataques al sur de la ciudad, con el fin de progresar hacia el suburbio sur de Ramussa controlada por el régimen.
Pero “esa será una batalla larga y difícil”, afirma a la AFP Rami Abdel Rahmane, director del OSDH. “El ejército es apoyado por un gran nñumero de iraníes y de combatientes del Hezbollah, sin contar los aviones rusos” que apoyan al régimen militarmente desde fines de septiembre de 2015, explicó.
En la misma ciudad de Alepo, los bombardeos del régimen volvieron sobre los barrios rebeldes, a pesar del anuncio de Moscú y Damasco hace tres días de la apertura de “corredores humanitarios” para permitir a los civiles y a los rebeldes listos a rendir las armas a salir del sector cercado.
Medios del régimen sirio afirmaron el sábado que decenas de familias asediadas estaban saliendo por uno de sus corredores “humanitarios” pero habitantes e insurgentes lo desmintieron y denunciaron “engaños”.
En otra parte de la Siria en guerra, al menos nueve civiles, entre ellos un niño y un farmacéutico fueron asesinados el domingo durante los ataques aéreos sobre un hospital de campaña en Jassem, en la provincia meridional de Deraa, cuna de la manifestación contra el régimen en 2011 que se transformó en una brutal guerra civil.

Fuente: AFP 31 de julio de 2016



Syrie: les rebelles contre-attaquent au sud d’Alep assiégée

Des jihadistes alliés à des rebelles syriens menaient dimanche des contre-attaques au sud et sud-ouest d’Alep pour tenter de mettre la pression sur les forces du régime qui assiègent la ville, rapportent une ONG et des rebelles.
Depuis le 17 juillet, les troupes du régime de Bachar al-Assad assiègent totalement les quartiers tenus par les rebelles dans la deuxième ville de Syrie et un des principaux fronts du conflit dans ce pays.
Les loyalistes avaient coupé la route du Castello, principale axe d’approvisionnement de ces quartiers, située au nord de la métropole.
Les rebelles ont décidé donc d’attaquer au sud de la ville, une région morcelée entre troupes loyalistes appuyées par des combattants iraniens et du Hezbollah libanais chiite, d’une part, et des jihadistes syriens et étrangers alliés aux insurgés d’autre part.
Dimanche, des groupes islamistes, dont l’influent Ahrar al-Cham et des jihadistes, notamment l’ex-Front al-Nosra --rebaptisé Front Fateh al-Cham après avoir rompu ses liens avec Al-Qaïda-- ont annoncé qu’ils lançaient une bataille pour tenter d’ouvrir une nouvelle route d’approvisionnement.
Fateh al-Cham a mené deux attaques à la voitures piégées contre des positions du régime et de ses alliés dans la banlieue de Rachidine, à la périphérie sud-ouest d’Alep et les combats entre les deux bords faisaient rage en début de soirée, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
D’autres attaques ont été menées au sud de la ville, dans le but de progresser vers la banlieue sud de Ramoussa contrôlée par le régime.
Mais «ca sera une bataille longue et difficile», affirme à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH. «L’armée est soutenue par un grand nombre d’Iraniens et de combattants du Hezbollah, sans compter les avions russes» qui appuient le régime militairement depuis fin septembre 2015, explique-t-il.
Dans la ville même d’Alep, les bombardements du régime ont repris sur les quartiers rebelles, malgré l’annonce par Moscou et Damas il y a trois jours de l’ouverture de «couloirs humanitaires» pour permettre aux civils et aux rebelles prêts à rendre les armes de sortir du secteur assiégé.
Des médias du régime syrien ont affirmé samedi que des dizaines de familles assiégées étaient sorties par un de ses couloirs «humanitaires» mais des habitants et des insurgés ont démenti et dénoncé des «mensonges».
Ailleurs dans la Syrie en guerre, au moins neuf civils, dont un enfant et un pharmacien ont été tués dimanche dans des frappes aériennes sur un hôpital de fortune à Jassem dans la province méridionale de Deraa, berceau de la contestation contre le régime en 2011 qui s’est transformée en une guerre civile brutale.

AFP 31 juillet 2016