miércoles, 20 de julio de 2016

El gobierno de Francia informa oficialmente la muerte de tres militares en Libia, confirmando de esta forma la presencia de fuerzas especiales francesas en territorio libio


El ministerio de Defensa confirma la muerte de tres soldados franceses en Libia

Según la agencia de prensa AP, dos soldados franceses estaban a bordo de un helicóptero abatido el domingo por una milicia jihadista. El ministerio de Defensa finalmente confirmó, afirmando que tres soldados, y no dos, habían muerto. Por su parte François Hollande mencionó "un accidente".
Funcionarios libios habían anunciado este martes que dos soldados franceses de las fuerzas especiales habían sido abatidos el domingo durante un ataque a su helicóptero por una milicia islamista, según la agencia de prensa AP citada por The New York Times.
El ataque se habría producido al este de Benghazi y no habría dejado ningún sobreviviente, siempre según los dos funcionarios libios que desearon mantener el anonimato, sin autorización para hablar con los medios.

Secreto de defensa

El ataque fue reivindicado por una milicia que se hace llamar “la brigada de defensa de Benghazi". Durante un tiempo, el ministerio de Defensa había rechazado comentar los hechos, las informaciones sobre las fuerzas especiales son normalmente clasificadas como secreto de defensa.
Una situación confirmada por Stéphane Le Foll, el portavoz del gobierno, en France Info. Sin confirmar la muerte de los dos soldados franceses, el ministro había declarado que “las fuerzas especiales están ahí, obviamente, para ayudar y asegurar que Francia esté presente dondequiera que sea para luchar contra los terroristas".

Un accidente y no un ataque

Es finalmente el ministerio de Defensa que se decidió a confirmar la muerte de tres, y no dos, soldados franceses “en servicio encargado” en Libia.
Sin embargo, según François Hollande, los tres soldados franceses no habrían muerto durante un ataque perpetrado por “la Brigada de defensa de Benghazi" sino en un accidente de helicóptero.
"En este mismo momento, llevamos adelante operaciones peligrosas de inteligencia. Tres de nuestros soldados que estaban justamente en estas operaciones acaban de perder la vida en el marco de un accidente de helicóptero. Les rindo homenaje hoy frente a ustedes”, declaró el jefe de Estado desde el Centro nacional de entrenamiento de las fuerzas de Gendarmería de Saint-Astier (Dordogne)

Fuente: BFMTV con AP 20/07/2016



Le ministère de la Défense confirme la mort de trois soldats français en Libye

Selon l'agence de presse AP, deux soldats français étaient à bord d'un hélicoptère abattu dimanche par une milice jihadiste. Le ministère de la Défense a finalement confirmé, affirmant que trois soldats, et non deux, étaient morts. François Hollande a quant à lui évoqué "un accident".
Des officiels libyens avaient annoncé ce mardi que deux soldats français des forces spéciales avaient été tués dimanche dans l'attaque de leur hélicoptère par une milice islamiste, selon l'agence de presse AP citée par The New York Times.
L'attaque se serait produite à l'est de Benghazi et n'aurait laissé aucun survivant, toujours selon les deux officiels libyens qui ont souhaité garder l'anonymat, n'étant pas autorisés à parler aux médias.

Secret défense

L'attaque a été revendiquée par une milice qui se fait appeler "la brigade de défense de Benghazi". Pendant un temps, le ministère de la Défense s'étaient refusé à commenter les faits, les informations sur les forces spéciales étant normalement classées secret défense.
Une situation confirmée par Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, sur France Info. Sans confirmer la mort des deux soldats français, le ministre avait déclaré que "les forces spéciales sont là, bien sûr, pour aider et faire en sorte que la France soit présente partout pour lutter contre les terroristes".

Un accident et pas une attaque

C'est finalement le ministère de la Défense qui s'est résolu à confirmer la mort de trois, et non deux, soldats français "en service commandé" en Libye.
Selon François Hollande toutefois, les trois soldats français ne seraient pas morts lors d'une attaque perpétrée par "La brigade de défense de Benghazi", mais dans un accident d'hélicoptère.
"En ce moment-même, nous menons des opérations périlleuses de renseignement. Trois de nos soldats qui étaient justement dans ces opérations viennent de perdre la vie dans le cadre d'un accident d'hélicoptère. Je leur rends hommage aujourd'hui devant vous", a déclaré le chef de l'Etat depuis le Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier (Dordogne)

BFMTV avec AP 20/07/2016