jueves, 5 de mayo de 2016

Durante la jornada se produjeron varios incidentes armados a lo largo de la barrera de seguridad que separa Israel de la franja de Gaza, los que hacen temer una nueva escalada del conflicto


Crece la tensión entre Israel y la franja de Gaza

La tensión súbitamente creció el miércoles entre Israel y la franja de Gaza controlada por el Hamas palestino con intercambio de disparos en la frontera e incursiones aéreas israelíes, poniendo a prueba el frágil alto el fuego.
La aviación israelí tomó como blanco la zona del aeropuerto internacional de Rafah, inutilizado, y los alrededores, afirmaron fuentes ubicadas allí.
“Aviones de combate israelíes F-16 lanzaron dos misiles sobre el aeropuerto provocando daños pero no heridos” indicaron fuentes en el seno delos servicios de seguridad de Gaza.
Según testigos, otros dos misiles alcanzaron “blancos cercanos al aeropuerto utilizados por la resistencia palestina", término que designa a los grupos armados, entre ellos Hamas.
El ejército israelí por su parte indicó haber bombardeado “cinco infraestructuras terroristas del Hamas en el sur de Gaza".
"El ejército continuará sus operaciones con el fin de proteger a los ciudadanos israelíes de las amenazas terroristas del Hamas sobre y bajo el suelo", afirmó Peter Lerner, portavoz del ejército que llevó adelante en 2014 una ofensiva mortífera para destruir la red de túneles de los grupos armados de Gaza.
A la mañana temprano, tanques israelíes dispararon sobre posiciones en el interior de la franja en respuesta a disparos de obús.
El ejército israelí afirmó haber tirado desde el exterior del pequeño territorio bajo bloqueo, mientras que las brigadas Ezzedine al-Qassam, el brazo armado de Hamas, denunciaron “incursiones” israelíes.
Una fuente militar israelí había mencionado varios ataques con mortero, que no provocaron víctimas, contra soldados que operan en la barrera de seguridad que encierra herméticamente Gaza. También soldados israelíes soportaron disparos en el sector fronterizo del kibbutz de Nahal Oz, indicó el ejército sin precisar la naturaleza de los disparos.
El sector israelí alrededor de Nahal Oz fue declarado “zona militar cerrada”. "Eso significa que sólo los habitantes de Nahal Oz y de sus alrededores pueden entrar" en la zona, precisó el ejército.
Una medida de este tipo no parece haber sido tomada desde hace meses, tal vez desde la guerra de julio-agosto de 2014, según un oficial israelí.
Mientras que los disparos de mortero no fueron reivindicados, el Hamas y la Jihad islámica, las dos principales organizaciones armadas en Gaza, advirtieron, en comunicados separados, a Israel contra cualquier escalada.
A la noche, las brigadas Qassam advirtieron en un comunicado que ellas no “permitirán que prosiga la ofensiva sionista sobre la franja de Gaza".
Denunciaron las "incursiones" de Israel como "una violación flagrante de la tregua alcanzada en 2014".

¿Incidente o escalada?

Un alto el fuego tenso es observado desde fines de agosto de 2014 de un lado y otro de la barrera de seguridad israelí.
El enviado especial de la ONU en Próximo Oriente Nickolay Mladenov, se mostró "inquieto", pidiendo a todas las partes “un máximo de moderación para evitar cualquier riesgo de escalada".
El aumento del nerviosismo podría ser debido a un incremento de las actividades por parte del ejército israelí a lo largo de la barrera para localizar eventuales túneles o infiltraciones de palestinos.
El ejército anunció el 18 de abril haber descubierto y “neutralizado” un túnel entre Gaza y el sur de Israel, el primero desde la guerra de julio-agosto de 2014, la más devastadora de las tres guerras en la franja de Gaza desde 2008, con 2.251 palestinos, mayoritariamente civiles, asesinados, y 73 muertos, de los cuales 67 eran soldados, del lado israelí, según la ONU.
Este alto el fuego es esporádicamente desafiado por tiros de cohetes de Gaza hacia Israel, que serían realizados por grupos armados que cuestionan la autoridad de Hamas.
Israel no obstante responde atacando posiciones de Hamas, el cual es señalado como responsable de la seguridad sobre el territorio que controla desde 2007.
Los últimos tiros cuestionan las recientes declaraciones del primer ministro israelí Benjamin Netanyahu que afirmaba, mientras “nos acercamos a los dos años” de la ofensiva israelí de 2014, "estos dos años han sido los más tranquilos que yo recuerde desde que Hamas tomó el poder".

Fuente: AFP Gaza 04/05/2016



Accès de tension entre Israël et la bande de Gaza

La tension est subitement montée mercredi entre Israël et la bande de Gaza contrôlée par le Hamas palestinien avec des échanges de tirs à la frontière et des raids aériens israéliens, mettant à l'épreuve le fragile cessez-le-feu.
L'aviation israélienne a visé la zone de l'aéroport international à Rafah, inutilisé, et les alentours, ont affirmé des sources sur place.
Des "avions de combat israéliens F-16 ont largué deux missiles sur l'aéroport faisant des dégâts mais pas de blessés", ont indiqué des sources au sein des services de sécurité gazaouis.
Selon des témoins, deux autres missiles ont visé "des cibles proches de l'aéroport utilisées par la résistance palestinienne", terme désignant les groupes armés, dont le Hamas.
L'armée israélienne a de son côté indiqué avoir bombardé "cinq infrastructures terroristes du Hamas dans le sud de la bande de Gaza".
"L'armée continuera ses opérations afin de protéger les citoyens israéliens des menaces terroristes du Hamas sur et sous le sol", a affirmé Peter Lerner, porte-parole de l'armée qui avait mené en 2014 une offensive meurtrière pour détruire le réseau de tunnels des groupes armés gazaouis.
Plus tôt dans la journée, les chars israéliens avaient tiré sur des positions à l'intérieur du territoire en riposte à des tirs d'obus.
L'armée israélienne a affirmé avoir tiré depuis l'extérieur du petit territoire sous blocus, tandis que les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont dénoncé "des incursions" israéliennes.
Une source militaire israélienne avait évoqué plusieurs attaques au mortier, qui n'ont pas fait de victimes, contre des soldats opérant auprès de la barrière de sécurité qui enferme hermétiquement Gaza. Des soldats israéliens ont également essuyé des tirs dans le secteur frontalier du kibboutz de Nahal Oz, a indiqué l'armée sans préciser la nature des tirs.
Le secteur israélien autour de Nahal Oz a été déclaré "zone militaire fermée". "Cela signifie que seuls les habitants de Nahal Oz et de ses environs peuvent entrer" dans la zone, a précisé l'armée.
Une telle mesure ne semble pas avoir été prise depuis des mois, peut-être depuis la guerre de juillet-août 2014, selon un officier israélien.
Alors que les tirs au mortier n'ont pas été revendiqués, le Hamas et le Jihad islamique, les deux principales organisations armées dans Gaza, ont, dans des communiqués séparés, mis en garde Israël contre toute escalade.
Dans la soirée, les brigades Qassam ont prévenu dans un communiqué qu'elles ne "permettront pas que se poursuive l'offensive sioniste sur la bande de Gaza".
Elles ont dénoncé les "incursions" d'Israël comme "une violation flagrante de la trêve conclue en 2014".

Accroc ou escalade?

Un cessez-le-feu tendu est observé depuis fin août 2014 de part et d'autre de la barrière de sécurité israélienne.
L'envoyé spécial de l'ONU au Proche-Orient Nickolay Mladenov, s'est dit "inquiet", appelant toutes les parties "au maximum de retenue pour éviter tout risque d'escalade".
L'accès de nervosité pourrait être dû à un surcroît d'activités de la part de l'armée israélienne le long de la barrière pour repérer d'éventuels tunnels ou infiltrations de Palestiniens.
L'armée a annoncé le 18 avril avoir découvert et "neutralisé" un tunnel entre Gaza et le sud d'Israël, le premier depuis la guerre de juillet-août 2014, la plus dévastatrice des trois guerres dans la bande de Gaza depuis 2008, avec 2.251 Palestiniens, majoritairement des civils, tués, et 73 morts, dont 67 soldats, côté israélien, selon l'ONU.
Ce cessez-le-feu est sporadiquement remis en cause par des tirs de roquettes de Gaza vers Israël, qui seraient le fait de groupes armés contestant l'autorité du Hamas.
Israël riposte toutefois en frappant des positions du Hamas, qu'il dit tenir pour responsable de la sécurité sur le territoire qu'il contrôle depuis 2007.
Les derniers tirs remettent en question les récentes déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui affirmait, alors que "nous approchons des deux ans" depuis l'offensive israélienne de 2014, "ces deux années ont été les plus calmes dont je me souvienne depuis que le Hamas a pris le pouvoir".

AFP Gaza 04/05/2016