miércoles, 27 de abril de 2016

Los pedidos de asilo para países de Europa, que aumentaban exponencialmente por la guerra en Siria, escondían presuntos ejecutores de los atentados de París


Atentados de París. Al menos otros dos kamikazes debían atacar

Dos jihadistas fueron arrestados en Austria en diciembre. Uno de ellos reconoció que debía ser parte de los kamikazes de París. Los investigadores buscan a otras personas implicadas.

¿Los tres comandos de los atentados del 13 de noviembre en París debían estar acompañados de un cuarto? Las declaraciones de un hombre detenido en la isla de Leros el 3 de octubre lo hacen pensar.
Adel Haddadi, un argelino de 29 años, reconoció ante la policía austríaca haber sido encargado por el grupo Estado Islámico a “ir a Francia, para allí cumplir una misión”, relatan el Washington post y Le Monde.
Se presentaban como solicitantes de asilo hasta el 12 de abril, fecha de sus confesiones, admitiendo hoy que debían dirigirse a Francia para cometer allí un asesinato en masa. Reclutado en Raqqa, en Siria, por un hombre llamado Abu Ahmad, con un pakistaní de 22 años, Muhamad Usman, su detención en Grecia por tener pasaporte falso, lo retrasó. Al contrario de los dos hermanos iraquíes que se hicieron explotar en el Stade de France.

El rol clave de un tal Abu Ahmad

Adel Haddadi mencionó el rol clave de Abu Ahmad, quién desde Raqqa, jugó el rol de reclutador y de administrador. Este último habría confiado a sus reclutados un teléfono portable que disponía de números pre-registrados, como también pasaportes falsos.
En total, 199 presuntos inmigrantes pasaron por Leros ese día y los investigadores intentan saber si otros presuntos comandos no se deslizaron entre ellos.
Adel Haddadi y Muhamad Usman son liberados tres semanas más tarde y retoman su ruta hacia Europa. Para nuevamente ser detenidos en un campo de refugiados en Austria, después de haber atravesado Macedonia, Serbia, Croacia y Eslovenia con el flujo de inmigrantes.

¿Serán juzgados con Abdeslam y Abrini?

Según Le Monde, que detalla con más precisión la trayectoria de los dos hombres desde su partida de Siria, “alcanzados en Austria por un procedimiento por pertenecer a un movimiento terrorista, Adel Haddadi et Muhamad Usman deberán ser objeto de un pedido de arresto europeo emitido por la justicia francesa a continuación de su detención”. Podrían entonces comparecer con Salah Abdeslam y Mohamed Abrini.
Según RTL, los investigadores se interesaron también en varias transferencias de dinero con destino a presuntos cómplices de los dos individuos. Dos provenientes de dos personas diferentes en Francia y una de Bélgica. Las tarjetas SIM de los teléfonos móviles de los dos hombres, parcialmente encriptados, también son analizados. Los números podrían corresponder a miembros de Daech que habrían aprovechado el flujo de inmigrantes para alcanzar Europa.
La justicia de París no ha, por ahora, reaccionado a estas informaciones.

Fuente: Ouest-France publicado el 26/04/2016



Attentats de Paris. Au moins deux autres kamikazes devaient frapper

Deux djihadistes ont été arrêtés en Autriche en décembre. L'un d'eux a avoué qu'il devait faire partie des kamikazes de Paris. Les enquêteurs cherchent d'autres personnes impliquées.

Les trois commandos des attentats du 13 novembre à Paris devaient-ils être accompagnés d’un quatrième? Les déclarations d’un homme interpellé sur l’île de Leros le 3 octobre le laissent penser.
Adel Haddadi, Algérien de 29 ans, a avoué à la police autrichienne avoir été mandaté par le groupe État islamique pour «aller en France, pour y accomplir une mission», relatent le Washington post et Le Monde.
Se présentant comme un demandeur d’asile jusqu’au 12 avril, date de ses aveux, il admet aujourd'hui qu’il devait rallier la France pour y commettre une tuerie de masse. Recruté à Raqqa, en Syrie, par un homme nommé Abu Ahmad, avec un Pakistanais de 22 ans, Muhamad Usman, son arrestation en Grèce pour détention de faux passeport, l'a retardé. À l’inverse des deux frères irakiens qui se sont fait exploser au Stade de France.

Le rôle clef d'un certain Abou Ahmad

Adel Haddadi a évoqué le rôle clé d'Abou Ahmad, qui depuis Raqqa, a joué le rôle de recruteur et d'intendant. Ce dernier aurait confié à ses recrues un téléphone portable disposant de numéros préenregistrés, ainsi que des faux passeports.
Au total, 199 migrants présumés sont passés à Leros ce jour-là et les enquêteurs cherchent à savoir si d'autres commandos présumés ne se sont pas glissés parmi eux.
Adel Haddadi et Muhamad Usman sont relâchés trois semaines plus tard et reprennent leur route vers l'Europe. Pour finalement être à nouveau arrêtés dans un camp de réfugiés en Autriche, après avoir traversé la Macédoine, la Serbie, la Croatie et la Slovénie avec le flux de migrants.

Jugés avec Abdeslam et Abrini?

Selon Le Monde, qui détaille plus précisément le parcours des deux hommes depuis leur départ de Syrie, «visés en Autriche par une procédure pour appartenance à un mouvement terroriste, Adel Haddadi et Muhamad Usman devraient faire l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par la justice française à l’issue de leur détention». Ils pourraient alors comparaître avec Salah Abdeslam et Mohamed Abrini.
Selon RTL, les enquêteurs s'intéressent aussi à plusieurs transferts d'argent à destination de complices présumés des deux individus. Deux provenaient de deux personnes différentes en France et un de Belgique. Les cartes SIM des téléphones portables des deux hommes - partiellement cryptées - sont également analysées. Des numéros pourraient correspondre à des membres de Daech qui auraient profité des flux de migrants pour gagner l'Europe.
Le parquet de Paris n'a, pour le moment, pas réagi à ces informations.

Ouest-France publié le 26/04/2016