jueves, 14 de enero de 2016

Indonesia se despertó con una serie de atentados atribuidos a Daech/EI en una zona comercial de la capital del país, Jakarta, frecuentada por turistas extranjeros


Indonesia: varios muertos en un atentado en Jakarta

Al menos siete personas murieron en las explosiones de este jueves a la mañana en una calle muy frecuentada de Jakarta, la capital de Indonesia: dos civiles, entre ellos un holandés, y cinco atacantes. También se escucharon disparos en el exterior de un café cuando llegaron los policías.
La operación policial concluyó más de cuatro horas después del comienzo de los ataques. La policía explicó que no había más atacantes en fuga. El ataque tuvo lugar cerca de un centro comercial frecuentado principalmente por extranjeros. Un café Starbuck partece haber sido uno de los blancos. No lejos de ahí, se encuentra un edificio de las Naciones Unidas.
Las seis explosiones, ocurridas cerca de un puesto policial, fueron causadas por al menos una bomba. Varios cuerpos ensangrentados estaban desparramados en el suelo.
Helicópteros sobrevolaban la zona de las explosiones. La embajada de Francia envió a través de twitter un mensaje de alerta pidiendo “limitar los desplazamientos por la ciudad”. Pidió también no dirigirse a la embajada.
El presidente indonesio rápidamente califico a las explosiones de “actos de terrorismo”.
La policía indonesia estuvo en alerta máxima durante las fiestas de fin de año, luego de haber desbaratado un atentado suicida proyectado en Jakarta para el año nuevo por presuntos extremistas, para algunos ligados a Daech, según la policía.
En diciembre, los policías indonesios habían arrestado a cinco personas sospechadas de pertenecer a una red cercana a la organización Estado Islámico y a otros cuatro en relación con el grupo extremista Jemaah Islamiyah, responsable de atentados de gran magnitud en Indonesia. Las fuerzas del orden habían secuestrado material que servía para la fabricación de explosivos, así como también una bandera inspirada en Daech. Les extremistas islamistas también tenían otros blancos, entre ellos estaciones de policía, centros comerciales, grupos chiitas minoritarios y miembros de la unidad de elite de la policía antiterrorista.
Cerca de 150.000 policías y militares habían sido movilizados para custodiar sitios importantes durante el período de alerta máxima en las fiestas, del 24 de diciembre al 2 de enero.
Indonesia, el país musulmán más poblado del mundo, se había precipitado a su propia “guerra contra el terrorismo” por los atentados de Bali en 2002 (202 muertos). Pero el archipiélago no padeció grandes atentados desde aquellos que provocaron nueve muertos en julio de 2009 en los hoteles de lujo en Jakarta.

Fuente: Le Parisien 14 de enero de 2016

  

Indonésie: plusieurs morts dans un attentat à Jakarta

Au moins sept personnes ont été tuées dans des explosions jeudi matin sur une artère très fréquentée de Jakarta, la capitale de l'Indonésie : deux civils, dont un Néerlandais, et cinq assaillants. Des coups de feu avaient également été entendus à l'extérieur d'un café quand les policiers sont arrivés.
L'opération policière s'est terminée plus de quatre heures après le début des attaques. La police a expliqué qu'il n'y avait plus d'assaillants en fuite. L'attaque a eu lieu près d'un centre commercial fréquenté notamment par des étrangers. Un café Starbuck semble avoir été l'une des cibles. Non loin de là, se trouve un bâtiment des Nations Unies.
Les six explosions, survenues près d'un poste de police, ont été causées par au moins une bombe. Plusieurs corps ensanglantés étaient allongés sur le sol.
Des hélicoptères survolaient la zone des explosions. L'ambassade de France a envoyé sur twitter un message d'alerte demandant de «limiter les déplacements en ville». Elle demande également de ne pas se rendre à l'ambassade.
 Le président indonésien a rapidement qualifié ces explosions «d'actes de terrorisme».
La police indonésienne était en alerte maximale pendant les fêtes de fin d'année, après avoir déjoué un attentat suicide projeté à Jakarta pour le Nouvel An par des extrémistes présumés pour certains liés à Daech, selon la police.
En décembre, les policiers indonésiens avaient arrêté cinq personnes soupçonnées d'appartenir à un réseau proche de l'organisation Etat islamique et quatre autres en rapport avec le groupe extrémiste Jemaah Islamiyah, responsable d'attentats de grande ampleur en Indonésie. Les forces de l'ordre avaient saisi du matériel servant à la fabrication d'explosifs ainsi qu'un drapeau inspiré par Daech. Les extrémistes islamistes avaient également d'autres cibles dont des stations de police, des centres commerciaux, des groupes chiites minoritaires et des membres de l'unité d'élite de la police antiterroriste.
Près de 150 000 policiers et militaires avaient été mobilisés pour garder des sites importants pendant la période d'alerte maximale durant les fêtes, du 24 décembre au 2 janvier.
L'Indonésie, pays musulman le plus peuplé au monde, avait été précipitée dans sa propre «guerre contre le terrorisme» par les attentats de Bali en 2002 (202 morts). Mais l'archipel n'avait pas connu d'attentats majeurs depuis ceux qui ont fait neuf morts en juillet 2009 dans des hôtels de luxe à Jakarta.

Le Parisien 14 Janvier 2016