sábado, 21 de noviembre de 2015

El combate contra Daech/EI aúna criterios con la adopción de una resolución en el Consejo de Seguridad de la ONU


El Consejo de Seguridad de la ONU autoriza “todas las medidas necesarias“ contra Daech

El Consejo de Seguridad de la ONU votaba en la noche del viernes un proyecto de resolución contra el Estado Islámico que fue validado.

El Consejo de Seguridad de la ONU adoptó por unanimidad el viernes una resolución francesa que permite “tomar todas las medidas necesarias” para combatir al grupo Estado Islámico (EI), una semana después de los atentados que provocaron 130 muertos en París.
La resolución “pide a los Estados que tengan la capacidad, de tomar todas las medidas necesarias, conforme a las leyes internacionales, y en particular con la carta de la ONU (...) sobre el territorio controlado por el EI en Siria y en Irak". 
Los países son invitados a “redoblar los esfuerzos y a coordinar sus iniciativas con el fin de prevenir y detener los actos terroristas cometidos específicamente" por el EI, como también por otros grupos extremistas asociados a Al-Qaeda. El Consejo de Seguridad calificó al EI de "amenaza mundial y sin precedentes contra la paz y la seguridad internacional” y se declaró “determinado a combatir por todos los medios esta amenaza”.
El ministro de Asuntos extranjeros francés Laurent Fabius se congratuló en un comunicado un texto que “llama a la amplificación de la lucha contra Daech". "Importa ahora”, agregó, "que todos los Estados se comprometan concretamente en este combate, se trate de una acción militar, de la búsqueda de soluciones políticas, o de la lucha contra el financiamiento del terrorismo".

La resolución no da autorización legal para actuar militarmente

La resolución no habla propiamente de la autorización legal para actuar militarmente contra el EI y no invoca el artículo 7 de la carta de la ONU que prevé el empleo de la fuerza. Pero provee el apoyo político a la campaña contra los jihadistas en Siria e Irak, que se intensificó luego de los atentados de París, reivindicados por el EI.
Las incursiones aéreas francesas en Siria tienen como base legal el derecho de un Estado a defenderse de un ataque, reconocido por el artículo 51 de la Carta de las Naciones Unidas. La resolución condena los ataques de París, pero también los que sucedieron desde comienzos de octubre llevado a cabo por el EI en Sousse (Túnez), en Ankara, Beirut o contra un avión ruso sobrevolando Egipto.

Aún hay desacuerdos sobre la suerte de Bachar al-Assad

La resolución fue votada justo cuando en Bamako una toma de rehenes en un hotel provocaba al menos 27 muertos según las autoridades de Mali. Este ataque fue reivindicado por un grupo jihadista ligado a Al-Qaeda. La resolución invita a los países a ”intensificar sus esfuerzos” para impedir a sus conciudadanos de enrolarse en las filas del EI, como lo han hecho miles de jóvenes de países occidentales, de los cuales cientos son franceses, y para secar el financiamiento de los grupos extremistas.
Ella prevé también que la ONU tome nuevas sanciones contra los dirigentes y miembros del grupo y sus apoyos. Rusia por su parte propuso el miércoles al Consejo adoptar una nueva versión de su proyecto de resolución, que el presidente ruso Vladimir Putin había presentado a fines de septiembre.
Pero por ahora ese texto es rechazado por los occidentales porque prevé asociar al régimen de Bachar al-Assad a la lucha contra los grupos extremistas. Contrariamente a Rusia; Londres, París y Washington quieren una salida rápida del presidente sirio en el marco de una transición política para solucionar el conflicto.

Fuente: RTL con AFP por James Abbott, publicado el 20/11/2015



Le Conseil de sécurité de l'ONU autorise "toutes les mesures nécessaires" contre Daesh

Le Conseil de sécurité de l'ONU votait dans la soirée de vendredi un projet de résolution contre l'État islamique qui a été validé.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité vendredi une résolution française qui permet de "prendre toutes les mesures nécessaires" pour combattre le groupe Etat islamique (EI), une semaine après les attentats qui ont fait 130 morts à Paris.
La résolution "demande aux Etats qui en sont capables de prendre toutes les mesures nécessaires, en conformité avec les lois internationales, et en particulier avec la charte de l'ONU (...) sur le territoire contrôlé par l'EI en Syrie et en Irak". 
Les pays sont invités à "redoubler d'efforts et à coordonner leurs initiatives afin de prévenir et stopper les actes terroristes commis spécifiquement" par l'EI, ainsi que par d'autres groupes extrémistes associés à Al-Qaïda. Le Conseil qualifie l'EI de "menace mondiale et sans précédent contre la paix et la sécurité internationales" et se déclare "déterminé à combattre par tous les moyens cette menace".
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a salué dans un communiqué un texte qui "appelle à l'amplification de la lutte contre Daesh". "Il importe maintenant", a-t-il ajouté, "que tous les Etats s'engagent concrètement dans ce combat, qu'il s'agisse de l'action militaire, de la recherche de solutions politiques, ou de la lutte contre le financement du terrorisme".

La résolution ne donne pas d'autorisation légale pour agir militairement

La résolution ne donne pas à proprement parler d'autorisation légale pour agir militairement contre l'EI et elle n'invoque pas l'article 7 de la charte de l'ONU qui prévoit l'emploi de la force. Mais elle fournit un appui politique à la campagne contre les jihadistes en Syrie et Irak, qui a été intensifiée à la suite des attentats de Paris, revendiqués par l'EI.
Les raids aériens français en Syrie ont pour base légale le droit d'un Etat à se défendre contre une attaque, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations unies. La résolution condamne les attaques à Paris, mais aussi celles qui ont été menées depuis début octobre par l'EI à Sousse (Tunisie), à Ankara, Beyrouth ou contre un avion russe au-dessus de l'Egypte.

Toujours des désaccords sur le sort de Bachar al-Assad

Elle a été votée au moment où à Bamako une prise d'otages dans un hôtel a fait au moins 27 morts selon les autorités maliennes. Cette attaque a été revendiquée par un groupe jihadiste lié à Al-Qaïda. La résolution invite les pays à "intensifier leurs efforts" pour empêcher leurs citoyens de s'enrôler dans les rangs de l'EI -- comme l'ont fait des milliers de jeunes de pays occidentaux dont des centaines de Français -- et pour tarir le financement des groupes extrémistes.
Elle prévoit aussi que l'ONU prenne de nouvelles sanctions contre les dirigeants et membres du groupe et ses soutiens. La Russie a de son côté proposé mercredi au Conseil d'adopter une nouvelle version de son projet de résolution, que le président russe Vladimir Poutine avait présenté fin septembre.
Mais ce texte est pour l'instant rejeté par les Occidentaux parce qu'il prévoit d'associer le régime de Bachar al-Assad à la lutte contre les groupes extrémistes. Contrairement à la Russie; Londres, Paris et Washington veulent un départ rapide du président syrien dans le cadre d'une transition politique pour régler le conflit.

RTL avec AFP par James Abbott, publié le 20/11/2015