viernes, 17 de julio de 2015

La reencarcelación de palestinos liberados en 2011, en el acuerdo Shalit, provoca un nuevo enfrentamiento entre Hamas e Israel


Hamas pide a Israel liberar 54 palestinos antes de otras negociaciones

Un responsable de Hamas, al poder en Gaza, declaró el viernes que no podría haber nuevas negociaciones con Israel si no libera a decenas de prisioneros nuevamente detenidos luego de su liberación en virtud de un acuerdo de intercambio en 2011.
Un ex primer ministro del movimiento islamista, Ismael Haniyeh, indicó que el Estado hebreo había detenido nuevamente por lo menos a 54 de los 1.000 prisioneros que habían sido liberados en 2011 a cambio del soldado israelí, Gilad Shalit, secuestrado en el 2006 por activistas palestinos de Gaza. “Les dijimos a todos los mediadores que se movilizaron para hablar de un nuevo intercambio que no habría negociaciones (...) antes de la liberación de todos los prisioneros (palestinos) que fueron detenidos por Israel“, en el marco de la cuestión Shalit.
Fuentes israelíes y Hamas mantuvieron contactos indirectos e informales para obtener una tregua a largo plazo entre los dos enemigos. “No habrá ninguna negociación sin su liberación incondicional”, añadió Haniyeh en una intervención pública en ocasión del inicio del Aïd al-Fitr, la celebración que señala el final del mes de ayuno musulmán del ramadán. Él no dijo a qué eventual intercambio hacía alusión.
Hamas afirma tener los restos de dos soldados israelíes abatidos durante la guerra en Gaza el verano pasado entre Israel y grupos armados palestinos. Sin embargo no comentó el anuncio de la semana pasada de Israel según el cual dos ciudadanos israelíes están detenidos en Gaza por Hamas.
La semana pasada, las autoridades israelíes habían hecho público el secuestro en Gaza de Avraham Mengistu, un israelí de origen etíope, donde había entrado el 7 de septiembre de 2014, poco después del fin de la guerra, según el ministerio de Defensa. Un árabe israelí es también retenido en Gaza, habían agregado, sin otra precisión. El primer ministro Benjamín Netanyahu había dicho tener a “Hamas como responsable del bienestar” de los dos hombres.
Israel no autoriza a sus ciudadanos a dirigirse a Gaza, particularmente debido a los temores de que puedan ser secuestrados y luego utilizados como moneda de cambio para obtener concesiones por parte de Israel, como la liberación de presos.

Fuente: OLJ y AFP 17/07/2015



Le Hamas demande à Israël de libérer 54 Palestiniens avant d'autres pourparlers

Un responsable du Hamas, au pouvoir à Gaza, a déclaré vendredi qu'il ne pourrait pas y avoir de nouveaux pourparlers avec Israël s'il ne libérait pas des dizaines de prisonniers de nouveau arrêtés après leur libération en vertu d'un accord d'échange en 2011.
Un ancien Premier ministre du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyeh, a indiqué que l'Etat hébreu avait arrêté de nouveau au moins 54 des quelque 1.000 prisonniers qui avaient été libérés en 2011 en échange du soldat israélien, Gilad Shalit, enlevé en 2006 par des activistes palestiniens de Gaza. "Nous avons dit à tous les médiateurs qui se sont mobilisés pour discuter d'un nouvel échange qu'il n'y aurait pas de négociations (...) avant la libération de tous les prisonniers (palestiniens) qui ont été arrêtés par Israël" dans le cadre de l'affaire Shalit.
Des sources israéliennes et du Hamas ont fait état de contacts indirects et informels pour obtenir une trêve à long terme entre les deux ennemis. "Il n'y aura aucun pourparlers sans leur libération inconditionnelle", a ajouté M. Haniyeh dans une intervention publique à l'occasion du début de l'Aïd al-Fitr, la fête qui marque la fin du mois de jeûne musulman du ramadan. Il n'a pas dit à quel éventuel échange il faisait allusion.
Le Hamas affirme détenir des restes de deux soldats israéliens tués lors de la guerre à Gaza l'été dernier entre Israël et des groupes armés palestiniens. Il n'a cependant pas commenté l'annonce la semaine dernière par Israël selon laquelle deux ressortissants israéliens sont détenus à Gaza par le Hamas.
La semaine dernière, les autorités israéliennes avaient rendu public l'enlèvement de Avraham Mengistu, un Israélien d'origine éthiopienne, à Gaza où il était entré le 7 septembre 2014, peu après la fin de la guerre, selon le ministère de la Défense. Un Arabe israélien est également détenu à Gaza, avaient-elles ajouté, sans autre précision. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait dit tenir "le Hamas responsable du bien-être" des deux hommes.
Israël n'autorise pas ses citoyens à se rendre à Gaza, notamment en raison des craintes qu'ils puissent être enlevés et ensuite utilisés comme monnaie d'échange pour obtenir des concessions de la part d'Israël, comme la libération de prisonniers.

OLJ et AFP 17/07/2015