jueves, 21 de mayo de 2015

En una operación de las fuerzas especiales de Francia logran eliminar a dos jefes jihadistas durante un encuentro secreto en Mali


Dos jefes jihadistas eliminados en Mali: una operación largamente preparada

Las autoridades francesas confirmaron este miércoles la eliminación de dos jefes jihadistas en el norte de Mali. La operación fue realizada durante la noche del 17 al 18 de mayo en el nordeste de Kidal.

“Al-Targui, fueron dos años de trabajo. Es una red que se vuelve a usar permanentemente”, indica un responsable del ejército francés, que señala la importancia de los drones y de los aviones para seguir los desplazamientos. Visiblemente, los dos jefes jihadistas habían convenido un encuentro con la mayor discreción. Los dos hombres se desplazaron únicamente con un guardia cada uno. “Ellos necesitaban hablarse cara a cara”, indica una de nuestras fuentes. Y a pesar de sus precauciones, cometieron un error.
Un punto es esencial. El ejército francés descubrió que Abdelkrim al-Targui jugaba un rol capital en la organización de los reabastecimientos, particularmente de armas, y que Ibrahim Ag Inawalen era estos últimos meses el adjunto de Iyad Ag Ghali. También su mensajero. “Para nosotros, es el número dos de Ansar Dine”, afirma un militar. Todas las acciones de aquel a quien los jihadistas apodaban Bana fueron estudiadas por los servicios franceses. “No le diré cuál de ellos nos llevó al otro, esquiva el cuadro del estado-mayor. La situación se hizo extremadamente interesante y entonces desencadenamos la acción”.
La operación se desarrolló obviamente de madrugada. “Los jefes jihadistas de este rango no se rinden. Comen, duermen, viven con sus armas automáticas. Ellos abrieron fuego. Nuestras fuerzas replicaron”, concluye el militar.
Ibrahim Ag Inawalen, apodado Bana, era el número dos del grupo jihadista Ansar Dine. Abdelkrim al-Targui era el jefe de una katiba del AQMI. Su grupo había reivindicado el asesinato de Ghislaine Dupont y Claude Verlon en noviembre de 2013 en Kidal.

Fuente: RFI publicado el 21-05-2015



Deux chefs jihadistes tués au Mali: une opération longuement préparée

Les autorités françaises ont confirmé ce mercredi l'élimination de deux chefs jihadistes dans le nord du Mali. L'opération a été menée dans la nuit du 17 au 18 mai au nord-est de Kidal.

«Al-Targui, c'est deux ans de travail. C'est un maillage qui se ressert en permanence», indique un responsable de l'armée française, qui pointe l'importance des drones et des avions pour suivre les déplacements. Visiblement, les deux chefs jihadistes avaient convenu d'un rendez-vous dans la plus grande discrétion. Les deux hommes se sont déplacés uniquement avec un garde chacun. «Ils avaient besoin de se parler en tête à tête», indique l'une de nos sources. Et malgré leurs précautions, ils ont commis une faute.
Un point est essentiel. L'armée française a découvert qu'Abdelkrim al-Targui jouait un rôle capital dans l'organisation des ravitaillements, notamment en armes, et qu'Ibrahim Ag Inawalen était ces derniers mois l'adjoint d'Iyad Ag Ghali. Son messager également. «Pour nous, c'est lui le numéro 2 d'Ansar Dine», affirme un militaire. Toutes les actions de celui que les jihadistes surnomment Bana étaient étudiées par les services français. «Je ne vous dirai pas lequel nous a menés à l'autre, esquive le cadre de l'état-major. La situation est devenue extrêmement intéressante et nous avons donc déclenché l'action».
L'opération s'est visiblement déroulée au petit matin. «Des chefs jihadistes de ce rang ne se rendent pas. Ils mangent, dorment, vivent avec leurs armes automatiques. Ils ont ouvert le feu. Nos forces ont riposté», conclut le militaire.
Ibrahim Ag Inawalen, dit Bana, était le numéro 2 du groupe jihadiste Ansar Dine. Abdelkrim al-Targui était le chef d'une katiba d'Aqmi. Son groupe avait revendiqué l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon en novembre 2013 à Kidal.

RFI publié le 21-05-2015