miércoles, 8 de abril de 2015

Se conoce un informe en el parlamento francés que resume la implicación de jóvenes europeos tanto en Siria como en Irak


La mitad de los jihadistas europeos en Siria y en Irak son franceses

119 mujeres se encuentran en las zonas de combate.

Cerca de 1.500 franceses en total dejaron Francia con destino a las zonas de la jihad en Siria y en Irak, donde constituyen cerca de la mitad de los jihadistas europeos, según un informe senatorial publicado el miércoles. El informe hace notar que la cifra de 1.500 aumentó un 84 % con relación a la de enero de 2014.
Presentando este informe “sobre las redes jihadistas en Francia y en Europa”, el senador Jean-Pierre Sueur señaló que sobre unos 3.000 jihadistas europeos censados en las regiones controladas por el grupo Estado Islámico, precisando que todos estaban lejos de haber sido censados, cerca de la mitad, es decir el 47%, son franceses. “Los servicios de la Dirección central de la seguridad interior (DGSI) siguen actualmente a más de 3.000 personas sospechadas de estar implicadas en redes sirias, una cifra en aumento del 24% con relación a noviembre de 2014”, agregó el parlamentario.
El informe precisa que de los 1.432 franceses abarcados por esta red, 413 efectivamente se encuentran en las zonas de combate, entre ellos hay 119 mujeres. Además, 261 dejaron la zona de la jihad, 200 de ellos para volver a Francia, y 85 habrían muerto en la zona, mientras que dos están encarcelados en Siria. Según el parlamentario, 152 islamistas radicales están encarcelados actualmente en Francia, “por asociación de delincuentes en relación con un emprendimiento terrorista”, de los cuales solamente 22 habrían tenido una estancia previa en la cárcel.
Para “prevenir la radicalización”, el informe preconiza “implementar acciones obligatorias de formación para la detección de la radicalización destinado a todos los actores del terreno” (cuerpos docentes, consejeros de educación, educadores, magistrados encargados de asuntos familiares…). También sugiere “integrar en los programas escolares una formación para la recepción crítica de los contenidos difundidos en Internet” y “elaborar contra-discursos adaptados a los diversos perfiles y apoyarse para su difusión en la palabra de ex jihadistas o extremistas arrepentidos”.
Con el fin de “controlar mejor las fronteras de la Unión Europea”, el informe sugiere también “aumentar los efectivos de la policía aérea y de las fronteras (PAF)” y de formar “un cuerpo de guardias-fronterizos europeos”.

Fuente: OLJ y AFP 08/04/2015



La moitié des jihadistes européens en Syrie et en Irak sont des Français

119 femmes se trouvent dans les zones de combat.

Près de 1.500 Français au total ont quitté la France à destination des zones de jihad en Syrie et en Irak, où ils constituent près de la moitié des jihadistes européens, selon un rapport sénatorial publié mercredi. Le rapport note que le chiffre de 1.500 est en augmentation de 84% par rapport à celui de janvier 2014.
Présentant ce rapport sur "les réseaux jihadistes en France et en Europe", le sénateur Jean-Pierre Sueur a souligné que sur les quelque 3.000 jihadistes européens recensés dans les régions tenues par le groupe Etat islamique - il a précisé que tous sont loin d'avoir été recensés -, près de la moitié, soit 47%, sont Français. "Les services de la Direction centrale de la sécurité intérieure (DGSI) suivent actuellement plus de 3.000 personnes suspectées d'être impliquées dans des filières Syriennes, un chiffre en augmentation de 24% par rapport au mois de novembre 2014", a ajouté le parlementaire.
Le rapport précise que sur les 1.432 Français concernés par cette filière, 413 se trouvent effectivement dans les zones de combat, dont 119 femmes. En outre, 261 ont quitté la zone de jihad, dont 200 pour regagner la France, et 85 auraient été tués sur place alors que deux sont emprisonnés en Syrie. Selon le parlementaire, 152 islamistes radicaux sont actuellement incarcérés en France, pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", dont seulement 22 avaient effectué un séjour préalable en prison.
Pour "prévenir la radicalisation", le rapport préconise de "mettre en place des actions obligatoires de formation à la détection de la radicalisation à destination de tous les acteurs de terrain" (personnels enseignants, conseillers d'éducation, éducateurs, magistrats en charge des affaires familiales...). Il suggère également "d'intégrer dans les programmes scolaires une formation à la réception critique des contenus diffusés sur Internet" et "d'élaborer des contre-discours adaptés aux profils variés et de s'appuyer pour leur diffusion sur la parole d'anciens jihadistes ou extrémistes repentis".
Afin de "mieux contrôler les frontières de l'Union européenne", le rapport suggère aussi "d'augmenter les effectifs de la police de l'air et des frontières (PAF)" et de former "un corps de garde-frontières européens".

OLJ et AFP 08/04/2015