domingo, 18 de enero de 2015

Después de los atentados terroristas en Francia una serie de redadas y procedimientos se están realizando a lo largo de Europa


Atentados desbaratados en Bélgica: cuatro arrestos en Grecia, el cerebro en fuga

Es el hombre más buscado por las autoridades belgas. Abdelhamid Abaaoud, llamado Abu Omar Soussi es el presunto cerebro de la célula jihadista desmantelada el último jueves. Él se encontraría entre Siria, Turquía y Grecia, donde cuatro personas fueron detenidas el sábado.

La investigación sobre la célula de jihadistas desmantelada el jueves en Bélgica cuando estaba a punto de cometer atentados prosigue. Mientras que Abdelhamid Abaaoud, llamado Abu Omar Soussi, presunto cerebro de estos atentados desbaratados, es activamente buscado por la policía antiterrorista, al menos cuatro hombres han sido detenidos el sábado en Atenas.
De viaje a Siria, este belga de origen marroquí habría financiado desde Grecia o Turquía la operación, que preveía tomar como blancos a comisarías y a un tribunal, revelan este sábado varios medios belgas.
El sábado, una fuente policial indicó que las cuatro detenciones se estaban desarrollando a lo largo del día en un barrio central de Atenas, en Pangrati. Los teléfonos móviles fueron secuestrados pero no se sabe desde hace cuánto y de qué modo los sospechosos fueron localizados. Sobre todo, los servicios de la policía antiterrorista procuran verificar si, como ellos lo suponen, figura entre ellos Abdelhamid Abaaoud.
“Nuestros investigadores están en busca del socio y jefe de la célula jihadista”, Abdelhamid Abaaoud, particularmente con la ayuda del FBI, afirmaba en su edición del sábado el periódico "La Dernière Heure". De 27 años de edad, este “señor en Siria”, donde se sumó a las filas del grupo Estado Islámico, es un belga de origen marroquí que creció en Molenbeek, un barrio popular de Bruselas, afirma el periódico.

Visible en varios videos de propaganda de Daech

Él es visible en varios videos de propaganda de Daech en internet. En uno de ellos, conduce un vehículo que tira cuatro cadáveres mutilados por militantes de este grupo extremista. Fotos de su pequeño hermano de 13 años, que se reunió con él en Siria, posando con armas, habían saltado a los titulares el verano pasado en Bélgica.
Según la cadena de televisión flamenca VTM, la investigación sobre la célula fue abierta entre Navidad y año nuevo debido a las llamadas sospechosas que recibía un detenido en la prisión de Lantin, cerca de Lieja (este de Bélgica). Las escuchas habrían revelado que Abdelhamid Abaaoud se comunicaba con los presuntos jihadistas a través de este detenido, que era el hermano de uno de los dos sospechosos abatidos en un asalto de la policía en Verviers (este) el jueves a la tarde.

Los jihadistas iban a atacar el viernes

Según VTM, sus llamadas fueron localizadas en Grecia. La Dernière Heure añade que el sospechoso podría también encontrarse en Turquía. Interrogada por la AFP, la fiscalía federal encargada de la investigación no confirmó ni desmintió estas informaciones. VTM también afirma que las autoridades belgas se habrían puesto en contacto con sus homólogos griegos para pedirles intervenir contra el que daba las órdenes, pero sin resultado.
El jueves a la tarde, después de la salida de Charlie Hebdo en Bélgica, fue evidente que los jihadistas iban a atacar a la mañana siguiente y la decisión de lanzar la redada contra este grupo fue tomada entonces, según VTM. La célula desmantelada estaba compuesta en parte por jihadistas que habían combatido en Siria. Estaban a punto de “matar a policías en la vía pública y en comisarías”, según la fiscalía federal. Dos murieron en un tiroteo con la policía en Verviers (este) el jueves a la tarde.
Por otra parte, 13 personas fueron detenidas en Bélgica, entre ellas cinco fueron inculpadas por “participación en un grupo terrorista”. Entre éstas, tres fueron puestas en prisión preventiva. Dos presuntos miembros de la célula, de los belgas que querían huir a Italia, fueron detenidos en Francia.

Fuente: Le Parisien 17 de enero de 2015



Attentats déjoués en Belgique: quatre arrestations en Grèce, le cerveau en fuite

Il est l'homme le plus recherché par les autorités belges. Abdelhamid Abaaoud, dit Abou Omar Soussi est le cerveau présumé de la cellule jihadiste démantelée jeudi dernier. Il se trouverait entre la Syrie, la Turquie et la Grèce, où quatre personnes ont été arrêtées samedi.

L'enquête sur la cellule de jihadistes démantelée jeudi en Belgique alors qu'elle était sur le point de commettre des attentats se poursuit. Alors qu'Abdelhamid Abaaoud, dit Abou Omar Soussi, cerveau présumé de ces attentats déjoués, est activement recherché par la police antiterroriste, au moins quatre hommes ont été arrêtés samedi à Athènes.
Parti en Syrie, ce Belge d'origine marocaine aurait commandité depuis la Grèce ou la Turquie l'opération, qui prévoyait de viser des commissariats et un tribunal, révèlent ce samedi plusieurs médias belges.
Samedi, une source policière a indiqué que les quatre arrestations s'étaient sont déroulées en milieu de journée dans un quartier central d'Athènes, à Pangrati. Des téléphones portables ont été saisis mais on ne sait depuis combien de temps et de quelle façon les suspects ont été localisés. Surtout, les services de la police antiterroriste cherchent à vérifier si, comme ils le supposent, figurent bien parmi eux Abdelhamid Abaaoud.
«Nos enquêteurs sont à la recherche du commanditaire et chef de la cellule jihadiste», Abdelhamid Abaaoud, notamment avec l'aide du FBI, affirmait dans son édition de samedi le journal «La Dernière Heure». Âgé de 27 ans, ce «seigneur en Syrie», où il a rejoint les rangs du groupe Etat islamique, est un Belge d'origine marocaine ayant grandi à Molenbeek, un quartier populaire de Bruxelles, affirme le journal.

Visible dans plusieurs vidéos de propagande de Daech

Il est visible dans plusieurs vidéos de propagande de Daech sur internet. Dans l'une d'elles, il conduit un véhicule tirant quatre cadavres mutilés par des militants de ce groupe extrémiste. Des photos de son petit frère âgé de 13 ans, qui l'a rejoint en Syrie, posant avec des armes, avaient défrayé la chronique l'été dernier en Belgique.
Selon la chaîne de télévision flamande VTM, l'enquête sur la cellule a été ouverte entre Noël et le Nouvel an en raison des appels suspects que recevait un détenu dans la prison de Lantin, près de Liège (est de la Belgique). Des écoutes auraient révélé qu'Abdelhamid Abaaoud communiquait avec les jihadistes présumés par le biais de ce détenu, qui était le frère de l'un des deux suspects tués dans un assaut de la police à Verviers (est) jeudi soir.

Les jihadistes allaient frapper vendredi

Selon VTM, ses appels ont été localisés en Grèce. La Dernière Heure ajoute que le suspect pourrait aussi se trouver en Turquie. Interrogé par l'AFP, le parquet fédéral chargé de l'enquête n'a ni confirmé ni démenti ces informations. VTM affirme également que les autorités belges auraient contacté leurs homologues grecs pour leur demander d'intervenir contre le donneur d'ordre, mais sans résultat.
Jeudi soir, après la sortie de Charlie Hebdo en Belgique, il est apparu que les jihadistes allaient frapper le lendemain matin et la décision de lancer le coup de filet contre ce groupe a alors été prise, selon VTM. La cellule démantelée était composée en partie de jihadistes ayant combattu en Syrie. Ils étaient sur le point de «tuer des policiers sur la voie publique et dans des commissariats», selon le parquet fédéral. Deux sont morts dans une fusillade avec la police à Verviers (est) jeudi soir.
Par ailleurs, 13 personnes ont été interpellées en Belgique, dont cinq ont été inculpées pour «participation à un groupe terroriste». Parmi celles-ci, trois ont été placés en détention provisoire. Deux membres présumés de la cellule, des Belges qui voulaient fuir en Italie, ont été arrêtés en France.

Le Parisien 17 Janvier 2015