martes, 14 de enero de 2014

Mientras la ONU exhorta al gobierno de Irak a poner fin a la violencia generalizada, los choques entre distintas facciones citadinas recrudecen.


Irak: los combatientes antigubernamentales progresan en Ramadi.

Los combatientes que tomaron las armas contra el gobierno progresaron el martes en Ramadi, ciudad del oeste de Irak parcialmente librada del control de las fuerzas del orden, según un capitán de policía y un periodista de la AFP.
Los combates estallaron el lunes por la tarde y prosiguieron hasta el martes. Permitieron a los hombres armados, tribales o jihadistas, tomar el control de una media docena de barrios en el sur y centro de Ramadi, capital de la provincia de Al-Anbar. Sin embargo, dos de estos barrios formaban parte de los recuperados estos últimos días por las fuerzas del orden y sus aliados tribales. Los combates provocaron al menos dos muertos y cinco heridos entre los policías, según un médico del principal hospital de Ramadi.
Varios barrios de Ramadi y la totalidad de la ciudad de Fallujah, a 100 y 60 km al oeste de Bagdad, escapan después de casi dos semanas al control de las autoridades iraquíes.
Los enfrentamientos esporádicos proseguían el martes en los barrios mencionados, mientras que el barrio de Andalus, en el centro de Ramadi, fue tocado por obuses que provocaron daños en las casas, según un oficial de policía.
Una gran parte de los funcionarios retomaron el trabajo en Ramadi, donde la mayoría de los negocios estuvieron abiertos pero las escuelas permanecían cerradas, según un periodista de la AFP.
El trabajo también volvió en Fallujah, que quedaba bajo el control de hombres armados instalados en los suburbios de la ciudad, según un periodista de la AFP.
El ejército, situado al este de la ciudad, tiró obuses que provocaron dos heridos, según testigos.
Los enfrentamientos entre fuerzas del orden y combatientes jihadistas, entre ellos numerosos miembros del Estado islámico en Irak y en Levante (EIIL o Daech, ligado a al-Qaeda), también estallaron en la zona de Albubali, entre Ramadi y Fallujah.
El lunes, el secretario general de la ONU Ban Ki-moon, de visita en Bagdad, pidió a los dirigentes iraquíes arreglar “desde el origen” el problema de las violencias, haciéndose eco de los pedidos de diplomáticos en Bagdad y además en favor de una reconciliación política a unos meses de las elecciones legislativas.
Pero el primer ministro Nuri al-Maliki replicó que los acontecimientos en la provincia de Al-Anbar no tenían “ningún lazo con los problemas iraquíes” y recalcó que no podía haber “diálogo con al-Qaeda”.

Fuente: AFP 14/01/2014



Irak: les combattants anti-gouvernementaux progressent dans Ramadi.

Les combattants qui ont pris les armes contre le gouvernement ont progressé mardi à Ramadi, ville de l'ouest de l'Irak échappant en partie au contrôle des forces de l'ordre, selon un capitaine de police et un journaliste de l'AFP.
Les combats ont éclaté lundi soir et se sont poursuivis jusqu'à mardi. Ils ont permis aux hommes armés, tribaux ou jihadistes, de prendre le contrôle d'une demi-douzaine de quartiers dans le sud et le centre de Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar.
Deux de ces quartiers faisaient pourtant partie de ceux repris ces derniers jours par les forces de l'ordre et leur alliés tribaux. Les combats ont fait au moins deux morts et cinq blessés parmi les policiers, selon un médecin du principal hôpital de Ramadi.
Plusieurs quartiers de Ramadi et la totalité de la ville de Fallouja, à 100 et 60 km à l'ouest de Bagdad, échappent depuis près de deux semaines au contrôle des autorités irakiennes.
Des affrontements sporadiques se poursuivaient mardi dans les quartiers concernés, tandis que le quartier d'Andalus, dans le centre de Ramadi, a été touché par des obus qui ont provoqué des dégâts dans les maisons, selon un officier de police.
Une grande partie des fonctionnaires ont repris le travail à Ramadi, où la plupart des magasins étaient ouverts mais les écoles restaient fermées, selon un journaliste de l'AFP.
Le travail a repris également à Fallouja, qui restait sous le contrôle d'hommes armés installés dans les faubourgs de la ville, selon un journaliste de l'AFP.
L'armée, positionnée à l'est de la ville, a tiré des obus qui ont fait deux blessés, selon des témoins.
Des affrontements entre forces de l'ordre et combattants jihadistes, dont de nombreux membres de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL ou Daech, lié à el-Qaëda), ont aussi éclaté dans la zone d'Albubali, entre Ramadi et Fallouja.
Lundi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en visite à Bagdad, a appelé les dirigeants irakiens à régler "à la source" le problème des violences, faisant écho aux appels de diplomates à Bagdad et ailleurs en faveur d'une réconciliation politique à quelques mois des élections législatives.
Mais le Premier ministre Nouri al-Maliki a rétorqué que les événements dans la province d'Al-Anbar n'avaient "aucun lien avec les problèmes irakiens" et martelé qu'il ne pouvait pas y avoir "de dialogue avec el-Qaëda".

AFP 14/01/2014