miércoles, 22 de enero de 2014

Con gran escepticismo y acusaciones cruzadas, comenzó la cumbre en Suiza para poner fin al conflicto en Siria.


Siria: Ginebra II, diálogo de sordos sobre la transición.

La suerte de Bachar al-Assad se cernió sobre la conferencia. Sin sorpresa, los casi cuarenta representantes de países y organizaciones no tuvieron que esperar mucho tiempo para constatar que la brecha permanece gigantesca entre el régimen sirio y la oposición en el exilio.

Por primera vez, representantes del régimen sirio y de la oposición, así como algunos de sus respectivos aliados, se reunieron el miércoles alrededor de la misma mesa para intentar encontrar una solución política al conflicto que asola a Siria desde hace casi tres años.
Como preludio a las negociaciones directas entre las delegaciones sirias desde el viernes en Ginebra, este día se celebró en un clima muy tenso entre las partes. Los casi  cuarenta representantes de países y organizaciones no tuvieron que esperar mucho tiempo para constatar que la brecha permanece gigantesca entre el régimen de Bachar al-Assad y la oposición siria en el exilio.

Un clima ultra-tenso

Mientras que la comunidad internacional multiplicó los llamados a la negociación, sin sorpresa, el clima rápidamente se mostró ultra-tenso. Unas horas después de la apertura de la conferencia de paz, el jefe de la diplomacia siria Walid Mouallem trató a los representantes de la oposición siria, sentados frente a él, de “terroristas” y de "agentes a sueldo de los enemigos” de Siria que “pretenden representar al pueblo sirio”.
Washington fustigó la “retórica incendiaria” de Mouallem, y Laurent Fabius denunció por su parte sus “elucubraciones largas y agresivas”.

Acuerdo imposible sobre la suerte de Bachar al-Assad

La cuestión del futuro de Bachar al-Assad, en el centro de todos los debates desde el inicio del movimiento de protestas en marzo de 2011, se cernió sobre este día.
En respuesta al secretario de Estado norteamericano John Kerry, que acababa de recordar que el presidente sirio no formaría parte de un gobierno de transición, Walid Mouallem respondió, muy irritado: “Señor Kerry, nadie en el mundo tiene el derecho de conferir o de quitar la legitimidad a un presidente […], excepto los propios sirios”. De su parte, en plena jornada, el ministro de Información sirio, Omrane al-Zohbi, irrumpió en la sala de prensa para lanzarle a los periodistas que el presidente sirio "no se irá”, pidiéndole al mundo que ayude al gobierno sirio “a combatir el terrorismo”.

Ban Ki-Moon reiteró sus llamados a las “negociaciones”

El secretario general de la ONU, Ban Ki-Moon, recordó a todos para bien o para mal el desafío del encuentro, sinónimo de “esperanza” después de tres años de enfrentamientos mortíferos. “Nuestro fin era enviarles un mensaje a las dos delegaciones sirias y al pueblo sirio para decir que el mundo quiere un fin inmediato del conflicto. Demasiado, es suficiente, ya es hora de negociar”, sentenció.

Fuente: BFMTV por Caroline Piquet 22/01/2014



Syrie: Genève II, dialogue de sourds sur la transition.

Le sort de Bachar al-Assad a plané sur la conférence. Sans surprise, la quarantaine de représentants de pays et d'organisations n'ont pas attendu longtemps avant de constater que le fossé restait gigantesque entre le régime syrien et l'opposition en exil.
Pour la première fois, des représentants du régime syrien et de l'opposition, ainsi que certains de leurs alliés respectifs, se sont réunis mercredi autour de la même table pour tenter de trouver une solution politique au conflit qui ravage la Syrie depuis près de trois ans.
Prélude aux négociations entre les seules délégations syriennes dès vendredi à Genève, cette journée s'est déroulée dans un climat très tendu entre les parties. La quarantaine de représentants de pays et d'organisations n'ont pas attendu longtemps avant de constater que le fossé restait gigantesque entre le régime de Bachar al-Assad et l'opposition syrienne en exil.

Un climat ultra-tendu

Alors que la communauté internationale a multiplié les appels à la négociation, sans surprise, le climat s'est rapidement révélé ultra-tendu. Quelques heures après l'ouverture de la conférence de paix, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a traité les représentants de l'opposition syrienne, assis en face de lui, de "terroristes" et d'"agents à la solde des ennemis" de la Syrie qui "prétendent représenter le peuple syrien".
Washington a fustigé la "rhétorique incendiaire" de Mouallem, et Laurent Fabius a dénoncé de son côté ses "élucubrations longues et agressives".

Accord impossible sur le sort de Bachar al-Assad

La question du sort de Bachar al-Assad, au centre de tous les débats depuis le début du mouvement de contestation en mars 2011, a plané sur cette journée.
En réponse au secrétaire d'État américain John Kerry, qui venait de rappeler que le président syrien ne ferait pas partie d'un gouvernement de transition, Walid Mouallem a répondu, piqué au vif: "Monsieur Kerry, personne au monde n'a le droit de conférer ou de retirer la légitimité à un président [...], sauf les Syriens eux-mêmes." De son côté, en pleine journée, le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, a fait irruption dans la salle de presse pour lancer aux journalistes que le président syrien "ne partira pas", appelant le monde à aider le gouvernement syrien "à combattre le terrorisme".

Ban Ki-moon a réitéré ses appels aux "négociations"

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rappelé à tous tant bien que mal l'enjeu de la rencontre, synonyme "d'espoir" après trois ans d'affrontements meurtriers. "Notre but était d'envoyer un message aux deux délégations syriennes et au peuple syrien pour dire que le monde veut une fin immédiate du conflit. Trop, c'est trop, il est temps de négocier", a-t-il martelé.

BFMTV par Caroline Piquet 22/01/2014