martes, 19 de noviembre de 2013

Se acerca una nueva ronda de negociaciones por el tema nuclear iraní y la presión recae sobre las potencias del grupo 5+1.


Tema nuclear: personalidades y opositores iraníes por un acuerdo internacional.

Varios cientos de iraníes, opositores, ex presos políticos, miembros de la sociedad civil, se pronunciaron el lunes a favor de un acuerdo internacional sobre el tema nuclear, exhortando a Francia, reputada como intransigente, a jugar “un rol constructivo” esta semana en Ginebra.
“Nosotros, víctimas de la represión en Irán y que pertenecemos a diferentes tendencias políticas, estamos persuadidos de que el nuevo presidente iraní (Hassan Rohani) busca la apertura. Consideramos que las grandes potencias, entre ellas Francia, deberían responder positivamente”, escriben los 390 signatarios en una carta abierta al presidente François Hollande, llevada a la AFP en París.
Esta carta, publicada mientras se retoman el miércoles las negociaciones cruciales en Ginebra sobre el tema nuclear iraní, está firmada particularmente por el ex ministro de Cultura iraní Seyed Attaollah Mohajerani o el periodista reformador Issa Saharkhiz, que acaba de ser liberado de prisión después de haber purgado una pena de tres años “por propaganda contra el régimen islámico”.
“Estamos persuadidos de que un acuerdo entre los 5 +1 (Estados Unidos, Gran Bretaña, Francia, Rusia, China y Alemania) e Irán elimina el riesgo de una nueva guerra en la región y debilita la amenaza del fundamentalismo en Medio Oriente”, escriben.
Durante el último round de las negociaciones del 7 al 10 de noviembre en Ginebra, “había mucho optimismo y esperanza en el aire”. “Es decir hasta que punto quedamos sorprendidos por la actitud de su gobierno, bloqueando de hecho la esperanza de un acuerdo sin perdedores”, se lamentan.
Durante las últimas discusiones de Ginebra, que se celebraron al final a nivel ministerial, París, tradicionalmente intransigente sobre el tema nuclear iraní, se puso en primera fila y fue acusado por algunos, principalmente en Irán, de haber bloqueado un acuerdo.
De visita desde el domingo en Israel, país ferozmente opuesto al aligeramiento de las sanciones contra Irán, el presidente François Hollande multiplicó las advertencias y formuló cuatro “exigencias” para concluir un acuerdo en Ginebra.
En su carta, los signatarios iraníes demandan a Francia “asumir un papel constructivo” en las negociaciones que vienen y “contribuir al éxito de éstas”.
La comunidad internacional sospecha que Teherán quiere dotarse del arma atómica, algo que Irán desmiente afirmando que su programa nuclear tiene vocación civil. El acuerdo en negociación preve un congelamiento de este programa contra un aligeramiento de sanciones, por un período de seis meses, antes de alcanzar un acuerdo definitivo.

Fuente: L’Orient-Le Jour y AFP 18/11/2013



Nucléaire: des personnalités et opposants iraniens pour un accord international.

Plusieurs centaines d'Iraniens, opposants, ex-prisonniers politiques, membres de la société civile, se sont prononcés lundi en faveur d'un accord international sur le nucléaire, exhortant la France, réputée intransigeante, à jouer "un rôle constructif" cette semaine à Genève.
"Nous, victimes de la répression en Iran et appartenant aux différentes tendances politiques, sommes persuadés que le nouveau président iranien (Hassan Rohani) cherche l'ouverture. Nous estimons que les grandes puissances, parmi lesquelles la France, devraient y répondre positivement", écrivent les 390 signataires dans une lettre ouverte au président François Hollande, parvenue à l'AFP à Paris.
Cette lettre, publiée alors que reprennent mercredi des négociations cruciales à Genève sur le nucléaire iranien, est notamment signée par l'ancien ministre iranien de la Culture Seyed Attaollah Mohajerani ou le journaliste réformateur Issa Saharkhiz, qui vient d'être libéré de prison après avoir purgé une peine de trois ans pour "propagande contre le régime islamique".
"Nous sommes persuadés qu'un accord entre les 5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) et l'Iran élimine le risque d'une nouvelle guerre dans la région et affaiblit la menace du fondamentalisme au Moyen-Orient", écrivent-ils.
Lors du dernier round de négociations du 7 au 10 novembre à Genève, "il y avait beaucoup d'optimisme et d'espoir dans l'air". "C'est dire à quel point nous avons été surpris par l'attitude de votre gouvernement, bloquant de fait l'espoir d'un accord gagnant-gagnant", déplorent-ils.
Lors des dernières discussions de Genève, qui se sont déroulées sur la fin au niveau ministériel, Paris, traditionnellement intransigeant sur le dossier du nucléaire iranien, est monté au créneau et a été accusé par certains, notamment en Iran, d'avoir bloqué un accord.
En visite depuis dimanche en Israël, pays farouchement opposé à l'allègement des sanctions contre l'Iran, le président François Hollande a multiplié les mises en garde et formulé quatre "exigences" pour conclure un accord à Genève.
Dans leur lettre, les signataires iraniens demandent à la France "d'assumer un rôle constructif" dans les négociations à venir et "contribuer à la réussite de celles-ci".
La communauté internationale soupçonne Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que l'Iran dément en affirmant que son programme nucléaire est à vocation civile. L'accord en négociation prévoit un gel de ce programme contre un allègement de sanctions, pour une période de six mois, avant de parvenir à un accord définitif.

L’Orient-Le Jour et AFP 18/11/2013