viernes, 18 de octubre de 2013

Turquía rechaza acusaciones sobre la revelación de identidad de los espías israelíes que operan en su territorio contra Irán.


Turquía desmiente haber develado el nombre de espías israelíes a Irán.

Turquía habría vendido a Irán la identidad de espías israelíes que operarían desde su territorio según un periodista norteamericano, pero esta información fue inmediatamente desmentida el jueves por el ministro de Asuntos exteriores turco, Ahmet Davutoglu, que denunció un campaña tendiente a desacreditar a Turquía.
David Ignatius, periodista de investigación del periódico norteamericano Washington Post afirmó el jueves que Turquía había develado, a iniciativa del jefe de inteligencia turca, Hakan Fidan, a los servicios de inteligencia iraníes las identidades de al menos 10 Iraníes que se ponían en contacto con los oficiales del Mossad en Turquía.
Según esta información, la inteligencia israelí dirigiría aparentemente una parte de su red de espionaje en Irán, a partir de Turquía, gracias a su frontera común con Irán.
El episodio revelado por el Washington Post dataría de principios de 2012.
“Las alegaciones contra Hakan Fidan no tienen ningún fundamento”, declaró a la prensa en Konya (centro) el jefe de la diplomacia turca, Ahmet Davutoglu, citado por la agencia de prensa Dogan.
“Esta información falsa muestra como Fidan hace su trabajo con excelencia”, dijo, denunciando una información “calumniosa”' que pretendía mancillar “la respetabilidad” de Turquía.
“Hakan Fidan y otros agentes de seguridad sólo rinden cuentas al gobierno turco y al Parlamento” turco, aseveró Davutoglu.
Fidan es un cercano consejero desde hace años del primer ministro islamista-conservador turco Recep Tayyip Erdogan.
Turquía e Israel eran en otros tiempos aliados regionales pero un ataque de comandos israelíes en 2010 contra el buque insignia turco de una flotilla humanitaria que pretendía romper el bloqueo impuesto a la franja de Gaza, que le costó la vida a nueve turcos, perjudicó gravemente sus relaciones.
Israel presento las excusas en mayo pasado pero la normalización esperada todavía no se ha realizado.
Varios encuentros se han llevado a cabo desde mayo entre responsables de los dos países sobre el monto de la indemnización a pagar a las víctimas turcas, las negociaciones permanecen sin resultado.
Irán acusa desde hace tiempo a Israel de espionaje sobre su territorio y le imputa la muerte de varios científicos especializados en el tema nuclear.
Israel y los países occidentales sospechan que Irán procurar dotarse del arma atómica, lo que él niega.

Fuente: L’Orient-Le Jour y AFP 17/10/2013



La Turquie dément avoir dévoilé le nom d'espions israéliens à l'Iran.

La Turquie aurait vendu à l'Iran l'identité d'espions israéliens opérant depuis son territoire selon un journaliste américain, mais cette information a été immédiatement démentie jeudi par le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, qui a dénoncé une campagne visant à discréditer la Turquie.
David Ignatius
, journaliste d'investigation du journal américain Washington Post a affirmé jeudi que la Turquie avait dévoilé, à l'initiative du chef du renseignement turc, Hakan Fidan, aux services de renseignement iraniens les identités d'au moins 10 Iraniens qui prenaient contact avec les officiers du Mossad en Turquie.
Selon cette information, les renseignements israéliens dirigeaient apparemment une partie de leur réseau d'espionnage en Iran, à partir de la Turquie, grâce à sa frontière commune avec l'Iran.
L'épisode révélé par le Washington Post daterait du début 2012.
"Les allégations concernant Hakan Fidan sont dénuées de tout fondement", a déclaré à la presse à Konya (centre) le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, cité par l'agence de presse Dogan.
"Cette information fausse montre combien M. Fidan fait son travail avec excellence", a-t-il dit en dénonçant une information "calomnieuse" visant à entacher "la respectabilité" de la Turquie.
"M.
Fidan et les autres agents de sécurité n'ont des comptes à rendre qu'au gouvernement turc et au Parlement" turc, a martelé M. Davutoglu.
M. Fidan est un proche conseiller depuis des années du Premier ministre islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan.
La Turquie et Israël étaient autrefois des alliés régionaux mais une attaque de commandos israéliens en 2010 contre le navire amiral turc d'une flottille humanitaire visant à briser le blocus imposé à la banque de Gaza, qui a coûté la vie à neuf Turcs, a très gravement nui à leur relations.
Israël a présenté des excuses en mai dernier mais la normalisation attendue ne s'est toujours pas faite depuis.
Plusieurs rencontres ont été réalisées depuis mai entre responsables des deux pays sur le montant de l'indemnisation à verser aux victimes turcs, des négociations qui sont restées sans résultat.
L'Iran accuse depuis longtemps Israël d'espionnage sur son sol et lui impute les meurtres de plusieurs scientifiques spécialisés dans le nucléaire.
Israël et les pays occidentaux soupçonnent quant à eux l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce qu'il nie. 

L’Orient-Le Jour et AFP 17/10/2013