lunes, 21 de octubre de 2013

Los grupos radicalizados sunnitas en Irak ponen en jaque al gobierno de extracción chiita con una ola interminable de atentados.


Un atentado contra un café mata a 35 personas en Bagdad.

Al menos 35 personas han sido asesinadas en Bagdad, el domingo a la tarde, en un atentado-suicida que golpeó el barrio chiíta de Amil, según las autoridades. El kamikaze, al volante de un coche bomba, tomó como blanco un café y un negocio de jugos de frutas, atestados en el momento de la explosión.
El ataque marcó un día de violencias que provocaron la muerte de cerca de 50 personas a lo largo del territorio.
Un coche bomba alcanzó la casa de un oficial de policía en un pueblo al norte de la capital, matando a siete miembros de su familia, según las autoridades locales.
En Rawa, al oeste del país, fueron cinco kamikazes, vestidos de uniformes de fuerzas de seguridad, que intentaron atacar la municipalidad de la ciudad. Dos agresores fueron abatidos, los otros tres se hicieron explotar en el exterior, matando a dos oficiales de la policía y a un civil.
Irak está inmerso en una explosión de violencias inéditas desde la retirada norteamericana, en diciembre de 2011, sobre un fondo de radicalización de la comunidad sunnita, que se considera discriminada.
Discutido, el primer ministro chiíta, Nuri Al-Maliki, en el poder desde hace siete años, parece incapaz de encauzar la ola de atentados que sacude el país y sus opositores, sistemáticamente apartados del poder, lo acusan de comportamiento cada vez más sectario y dictatorial.
Las grandes tribus sunnitas se rebelan nuevamente y la franja más radical del islamismo sunnita se aprovecha de eso: Al-Qaeda en Irak resucita y multiplica los atentados contra las instituciones del Estado. El año 2013 es hasta ahora el más mortífero en Irak desde hace cinco años.

Fuente: Le Monde 20.10.2013



Un attentat contre un café tue 35 personnes à Bagdad.

Au moins 35 personnes ont été tuées à Bagdad, dimanche soir, dans un attentat-suicide qui a frappé le quartier chiite d'Amil, selon les autorités. Le kamikaze, au volant d'une voiture piégée, a visé un café et un marchand de jus de fruits, bondés au moment de l'explosion.
L'attaque a ponctué une journée de violences qui ont provoqué la mort de près de 50 personnes à travers le territoire.
Une voiture piégée a ainsi visé la maison d'un officier de police dans un village au nord de la capitale, tuant sept membres de sa famille, selon les autorités locales.
A Rawa, dans l'ouest du pays, ce sont cinq kamikazes, vêtus d'uniformes de forces de sécurité, qui ont tenté d'attaquer le conseil municipal de la ville. Deux assaillants ont été abattus, les trois autres se faisant exploser à l'extérieur, tuant deux officiers de police et un civil.
L'Irak est en proie à une flambée de violences indédite depuis le retrait américain, en décembre 2011, sur fond de radicalisation de la communauté sunnite, qui s'estime discriminée.
Contesté, le premier ministre chiite, Nouri Al-Malik, au pouvoir depuis sept ans, paraît incapable d'endiguer la vague d'attentats qui secoue le pays et ses opposants, systématiquement écartés du pouvoir, l'accusent de comportement de plus en plus sectaire et dictatorial.
Les grandes tribus sunnites se rebellent de nouveau et la frange la plus radicale de l'islamisme sunnite en profite: Al-Qaida en Irak revit et multiplie les attentats contre les institutions de l'Etat. L'année 2013 est d'ores et déjà la plus meurtrière en Irak depuis cinq ans.

Le Monde 20.10.2013