sábado, 12 de octubre de 2013

El gobierno de Siria evalúa con precaución los combates entre los distintos grupos rebeldes a través del territorio.


Siria: 50 muertos en los enfrentamientos entre jihadistas y rebeldes.

Los combates enfrentan al Estado islámico en Irak y el Levante, grupo ligado a Al-Qaeda, al Ejército sirio libre. Dos grupos rivales pero sin embargo los dos se oponen al régimen de Bachar el-Assad. 50 de sus combatientes murieron desde el jueves en Alepo.
           
Cerca de 50 combatientes murieron desde el jueves en combates entre jihadistas y rebeldes en ciudad de Alepo (norte), que ilustran una vez más las rivalidades entre estos dos grupos comprometidos contra el régimen sirio, según una ONG.
Los combates enfrentaron al Estado islámico en Irak y el Levante (EIIL), asociado a Al-Qaeda y formado en su mayoría por jihadistas extranjeros, a un batallón ligado al Ejército sirio libre (ESL), la coalición rebelde moderada y apoyada por los países árabes y occidentales, según el Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH).
“Al menos 30 combatientes de la brigada Ababil y 14 del EIIL murieron en los combates y este balance podría incrementarse”, declaró Rami Abdel Rahmane, director del OSDH, que se basa en una vasta red de militantes y de fuentes médicas a lo largo del país.

Guerra de territorios.

Los enfrentamientos estallaron en Inzarat, Boustane al-Bacha y Massaken Hanano, sectores del norte y del este de la metrópoli, que escapan del régimen de Bachar al-Assad.
El EIIL, que observa una forma extrema del Islam, consiguió tomar el control de las sedes de la brigada llamada “saraya al-Ababil” e instalaron allí sus propias barracas en tres sectores. El grupo jihadista refuerza así su presencia en la metrópoli, dividida desde el verano de 2012 entre barrios pro-régimen, hacia el oeste y barrios rebeldes, al este.
Desde hace varios meses, los combates y los ajustes de cuentas se multiplicaron entre rebeldes y jihadistas, aunque todos estos grupos combatan al régimen del presidente Bachar al-Assad.

La oposición acusa al EEIL de robarse la revolución.

Estas últimas semanas, la oposición política levantó el tono frente al EIIL, formado en su mayoría por combatientes extranjeros, acusándola de “haber robado la revolución”. En septiembre, la oposición también acusó al EIIL de renunciar a combatir al régimen en diferentes zonas para dedicarse a reforzar su influencia sobre los sectores rebeldes. También había criticado la ideología del EIIL señalando que el pueblo sirio no era extremista sino “propenso a la moderación y al respeto de las religiones”.
El régimen combate una rebelión heteróclita compuesta desde el inicio por desertores del ejército al que luego se le unieron civiles que tomaron las armas contra el régimen Assad pero también jihadistas venidos del extranjero.
Desde el comienzo en marzo de 2011 de una rebelión que fue reprimida a sangre y fuego y que desencadenó una guerra civil, las violencias provocaron más de 115.000 muertos, según el OSDH.

Fuente: L´Express con AFP publicado el 12/10/2013



Syrie: 50 morts dans des affrontements entre jihadistes et rebelles.

Les combats opposaient l'Etat islamique en Irak et au Levant, groupe lié à Al-Qaida, à l'Armée syrienne libre. Deux groupes rivaux mais pourtant tous deux opposés au régime de Bachar el-Assad. 50 de leurs combattants sont morts depuis jeudi à Alep.
      
Près de 50 combattants ont péri depuis jeudi dans des combats entre jihadistes et rebelles dans la métropole d'Alep (nord), qui illustrent une fois de plus les rivalités entre ces deux groupes engagés contre le régime syrien, selon une ONG.
Les combats ont opposé l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), affilié à Al-Qaïda et formé en majorité de jihadistes étrangers, à un bataillon lié à l'Armée syrienne libre (ASL), la coalition rebelle dite modérée et appuyée par des pays arabes et occidentaux, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Au moins 30 combattants de la brigade Ababil et 14 de l'EIIL ont péri dans les combats et ce bilan pourrait s'alourdir", a déclaré à Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales à travers le pays.

Guerre de territoires

Les affrontements ont éclaté à Inzarat, Boustane al-Bacha et Massaken Hanano, des secteurs du nord et de l'est de la métropole qui échappent tous au régime de Bachar al-Assad.
L'EIIL, qui observe une forme extrême de l'islam, est parvenue à prendre le contrôle des sièges de la brigade dite "saraya al-Ababil" et a installé ses propres barrages dans les trois secteurs. Le groupe jihadiste renforce ainsi sa présence dans la métropole, divisée depuis l'été 2012 entre quartiers pro-régime, plutôt à l'ouest et quartiers rebelles, à l'est.
Depuis plusieurs mois, les combats et règlements de compte se sont multipliés entre rebelles et jihadistes, même si ces groupes combattent tous le régime du président Bachar al-Assad.

L'opposition accuse l'EEIL de voler la révolution

Ces dernières semaines, l'opposition politique a haussé le ton face à l'EIIL, formé en majorité de combattants étrangers, l'accusant d'avoir "volé la révolution". En septembre, l'opposition a aussi accusé l'EIIL de renoncer à combattre le régime dans différentes zones pour s'employer à renforcer son emprise sur des secteurs rebelles. Elle avait également critiqué l'idéologie de l'EIIL en soulignant que le peuple syrien n'était pas extrémiste mais "enclin à la modération et au respect des religions".
Le régime combat une rébellion hétéroclite composée au départ par des déserteurs de l'armée qui ont ensuite été rejoints par des civils ayant pris les armes contre le régime Assad mais aussi des jihadistes venus de l'étranger.
Depuis le début en mars 2011 d'une révolte qui a été réprimée dans le sang et a déclenché une guerre civile, les violences ont fait plus de 115 000 morts, selon l'OSDH.

L´Express avec AFP publié le 12/10/2013