sábado, 15 de junio de 2013

Un reconocido religioso moderado gana las elecciones en Irán, apoyado por una alianza de reformadores y moderados.


¿Quién es Hassan Rohani, el nuevo presidente de Irán?

El candidato moderado Hassan Rohani ganó la elección presidencial en Irán. Retrato del que es apodado “jeque diplomático”.

Sorpresa en la primera vuelta de la elección presidencial en Irán. El candidato moderado Hassan Rohani ganó la elección presidencial en la primera vuelta. ¿Quién es este hombre que sucederá a Mahmoud Ahmadinejad?
Este religioso, conocido por la gran moderación en su discurso, tenía desde el inicio muy pocas posibilidades de estar a la cabeza de la elección presidencial iraní, ya que el escrutinio parecía favorable a los conservadores. Hassan Rohani se transformó en el candidato único de los reformadores y moderados luego de que se bajó de la candidatura el reformador Mohammad Reza Aref, mientras que sus tres principales competidores, todos allegados al guía supremo Ali Khamenei, no alcanzaban a ser considerados.

Apoyo de los expresidentes Khatami y Rafsanjani.

Sobre todo, los expresidentes Mohammad Khatami (reformador) y Akbar Hachémi Rafsanjani (moderado) llamaron a votar por él. En pocos días, la "unión consagrada” de reformadores y moderados movilizó una gran parte del electorado moderado que quería boicotear el escrutinio después de la polémica y las manifestaciones reprimidas de 2009.
De 64 años, Hassan Rohani es conocido sobre todo por haber dirigido las negociaciones nucleares entre Irán y las grandes potencias bajo la presidencia del reformador Mohammad Khatami hasta el 2005. En 2003, durante las negociaciones con los ministros de Asuntos Exteriores de Francia, Gran Bretaña y Alemania, Hassan Rohani había aceptado la suspensión del enriquecimiento de uranio y la aplicación del protocolo adicional al Tratado de no proliferación (TNP), permitiendo inspecciones sorpresivas a las instalaciones nucleares de Teherán.
En el curso de su larga carrera, Hassan Rohani fue vicepresidente del Parlamento y jefe de los negociadores nucleares entre 2003 y 2005. Es en este período que se ganó el mote de “jeque diplomático”. Tiene un extenso pasado como dirigente político. Diputado entre 1980 y 2000, luego fue miembro de la Asamblea de los expertos, instancia encargada de supervisar el trabajo del guía supremo Ali Khamenei.

Partidario de una mayor flexibilidad de cara a Occidente.

Sigue siendo representante del ayatollah Khamenei en el seno del Consejo supremo de seguridad nacional, como Saïd Jalili, apoyado por el ala dura del régimen. Pero dejó su puesto de secretario de este Consejo después de la elección de Mahmoud Ahmadinejad en 2005.
También es miembro de la Asociación del clero combatiente, que reúne a los religiosos conservadores. Pero en los últimos años, se acercó a los reformadores. Durante la campaña electoral, repitió que era partidario de una mayor flexibilidad frente a Occidente para poner fin a las sanciones que sumergieron el país en una grave crisis económica. Él eligió como símbolo una llave, que abre según él la puerta de las soluciones a los problemas del país, y el color violeta, que está de de moda.
Autoridad religiosa de hodjatolislam (signo del Islam), lleva un turbante blanco y una barba entrecana siempre muy prolija. Los conservadores lo acusan de haber sucumbido al “encanto de la corbata y el perfume de Jack Straw”, ex ministro de Asuntos exteriores británico, con el que había negociado en 2003. Originario de Sorkhey en la provincia de Semnan (sudeste de Teherén), Rohani es titular de un doctorado en derecho de la Universidad de Glasgow. Está casado y tiene cuatro hijos.

Fuente: L´Express publicado el 15/06/2013



Qui est Hassan Rohani, le nouveau président de l'Iran?

Le candidat modéré Hassan Rohani a remporté l'élection présidentielle en Iran. Portrait de celui qu'on surnomme "cheikh diplomate".

Surprise au premier tour de l'élection présidentielle en Iran. Le candidat modéré Hassan Rohani a remporté l'élection présidentielle dès le premier tour. Qui est cet homme qui va succéder à Mahmoud Ahmadinejad?
Ce religieux connu pour sa très grande modération dans son discours n'avait au départ que peu de chances d'être en tête de la présidentielle iranienne, tant le scrutin semblait favorable aux conservateurs. Hassan Rohani est devenu le candidat unique des réformateurs et modérés après le retrait du candidat réformateur Mohammad Reza Aref, alors que ses trois principaux concurrents, tous proches du guide suprême Ali Khamenei, ne parvenaient pas à s'entendre.

Soutien des ex-présidents Khatami et Rafsandjani

Surtout, les ex-présidents Mohammad Khatami (réformateur) et Akbar Hachémi Rafsandjani (modéré) ont appelé à voter pour lui. En quelques jours, l'"union sacrée" des réformateurs et modérés a mobilisé une grande partie de l'électorat modéré qui voulait boycotter le scrutin après la polémique et les manifestations réprimées de 2009.
Agé de 64 ans, Hassan Rohani est surtout connu pour avoir dirigé les négociations nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami jusqu'en 2005. En 2003, lors de négociations avec les ministres des Affaires étrangères de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, Hassan Rohani avait accepté la suspension de l'enrichissement d'uranium et l'application du protocole additionnel au Traité de non-prolifération (TNP), permettant des inspections inopinées des installations nucléaires de Téhéran.
Au cours de sa longue carrière, Hassan Rohani a été vice-président du Parlement et chef des négociateurs nucléaires entre 2003 et 2005. C'est à cette période qu'il a gagné son surnom de "cheikh diplomate". Il a un long passé de responsable politique. Député entre 1980 et 2000, il a ensuite été membre de l'Assemblée des experts, instance chargée de superviser le travail du guide suprême Ali Khamenei.

Partisan d'une plus grande souplesse vis-à-vis de l'Occident

Il est toujours représentant de l'ayatollah Khamenei au sein du Conseil suprême de la sécurité nationale, comme Saïd Jalili, soutenu par l'aile dure du régime. Mais il a quitté son poste de secrétaire de ce Conseil après l'élection de Mahmoud Ahmadinejad en 2005.
Il est également membre de l'Association du clergé combattant, qui réunit les religieux conservateurs. Mais ces dernières années, il s'est rapproché des réformateurs. Durant la campagne électorale, il a répété qu'il était partisan d'une plus grande souplesse vis-à-vis de l'Occident pour mettre fin aux sanctions qui ont plongé le pays dans une grave crise économique. Il a choisi pour symbole une clé, qui ouvre selon lui la porte des solutions aux problèmes du pays, et la couleur violette, une teinte à la mode.
Religieux de rang de hodjatolislam (signe de l'islam), il porte un turban blanc et une barbe grisonnante toujours très soignée. Les conservateurs l'accusent d'avoir été "sous le charme de la cravate et de l'eau de toilette de Jack Straw", ancien ministre britannique des Affaires étrangères, avec qui il avait négocié en 2003. Originaire de Sorkhey dans la province de Semnan (sud-est de Téhéran), M. Rohani est titulaire d'un doctorat de droit de l'Université de Glasgow. Il est marié et a quatre enfants.

L´Express publié le 15/06/2013