sábado, 25 de mayo de 2013

Con la reivindicación de un atentado reaparecen las dudas sobre la muerte de un líder del AQMI en Mali, anunciada por Chad en marzo pasado.


El grupo de Mokhtar Belmokhtar reivindica los atentados en Níger.

El grupo jihadista disidente de Al Qaeda en el Magreb islámico (AQMI) fundado por el argelino Mokhtar Belmokhtar reivindicó el viernes en un comunicado publicado en internet los atentados que provocaron 21 muertos el jueves en Níger.
El comunicado de la brigada de los Moulathamine (“Los que firman con su sangre”) es firmado por Khaled Abou al Abbas, alias Mokhtar Belmokhtar, que las autoridades chadianas habían anunciado su muerte, en marzo, al norte de Mali.
Su movimiento, que ya había reivindicado el ataque contra el sitio gasífero argelino de In Amenas en enero, dice haber tomado como blanco a Níger en represalia al envío de Niamey de un contingente al seno de las tropas francesas en Mali, y a las declaraciones del presidente Mahamadou Issoufou sobre la derrota de los jihadistas.
“Es la primera de nuestras respuestas a la declaración del presidente de Níger, que obedece a sus amos en París, según la cual él liquidó militarmente a la jihad y a los mujahidines”, según se lee en el comunicado.
“Habrá otras operaciones, por la fuerza y el poder de Allah, y llevaremos la batalla al interior del país si él no retira su ejército mercenario”, añade el texto.
“Los que firman con su sangre”' dicen haber realizado los ataques en coordinación con combatientes del Movimiento para la unidad y la jihad en África del oeste (MUJAO), un grupo islamista formado en Mali que los había reivindicado desde el jueves.
La autenticidad de este comunicado, enviado a la agencia de prensa mauritana ANI y publicado en los foros de sitios jihadistas, no pudo ser verificada.
Es la primera vez que Mokhtar Belmokhtar se manifiesta desde que su muerte fue anunciada por Chad en marzo, poco después de la del emir de Aqmi, Abou Zeïd.
Francia nunca confirmó la muerte de este veterano del jihadismo argelino, que por otra parte había sido desmentida por sitios islamistas.
Mokhtar Belmokhtar, alias “El Tuerto” o “Mr Marlboro”, comanda la brigada de los Moulathamine. Él orquestó la sangrienta toma de rehenes del complejo gasífero argelino de Tiguentourine en enero, en el curso de la cual unas sesenta personas, entre ellas 37 extranjeros, fueron asesinadas.
Nacido a Ghardaïa, Argelia, en 1972, Mokhtar Belmokhtar se habría dirigido a Afganistán a la edad de 19 años para adquirir allí formación y experiencia en combate.
De vuelta en Argelia en 1992, combatió durante la guerra civil en el seno del Grupo islámico armado (GIA), luego participó en la creación del Grupo salafista para la predicación y el combate (GSPC), que amplió progresivamente sus operaciones en diferentes países del Sahel atacando a las fuerzas de seguridad.
El GSPC más tarde se subordinó a Al Qaeda, transformándose en el representante de la nebulosa islamista en África del Norte bajo la denominación de AQMI.

Fuente: Reuters editado por Gilles Trequesser 24 de mayo de 2013



Le groupe de Mokhtar Belmokhtar revendique les attentats au Niger.

Le groupe djihadiste dissident d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) fondé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué vendredi dans un communiqué publié sur internet les attentats qui ont fait 21 morts jeudi au Niger.
Le communiqué de la brigade des Moulathamine ("Ceux qui signent avec leur sang") est signé par Khaled Abou al Abbas, alias Mokhtar Belmokhtar, dont les autorités tchadiennes avaient annoncé la mort, en mars, dans le nord du Mali.
Son mouvement, qui avait déjà revendiqué l'attaque contre le site gazier algérien d'In Amenas en janvier, dit avoir ciblé le Niger en représailles à l'envoi par Niamey d'un contingent aux côtés des troupes françaises au Mali, et aux déclarations du président Mahamadou Issoufou sur la défaite des djihadistes.
"C'est la première de nos réponses à la déclaration du président du Niger - obéissant à ses maîtres à Paris - selon laquelle il a liquidé militairement le djihad et les moudjahidine", lit-on dans le communiqué.
"Il y aura d'autres opérations, par la force et le pouvoir d'Allah, et nous allons porter la bataille à l'intérieur du pays s'il ne retire pas son armée mercenaire", ajoute le texte.
"Ceux qui signent avec leur sang" disent avoir mené les attaques en coordination avec des combattants du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe islamiste formé au Mali qui les avait revendiquées dès jeudi.
L'authenticité de ce communiqué, envoyé à l'agence de presse mauritanienne ANI et publié sur les forums de sites djihadistes, n'a pas pu être vérifiée.
C'est la première fois que Mokhtar Belmokhtar se manifeste depuis que sa mort a été annoncée par le Tchad en mars, peu après celle de l'émir d'Aqmi, Abou Zeïd. La France n'a jamais confirmé le décès de ce vétéran du djihadisme algérien, qui a été démentie par ailleurs par des sites islamistes.
Mokhtar Belmokhtar, alias "Le Borgne" ou "Mr Marlboro", commande la brigade des Moulathamine. Il a orchestré la sanglante prise d'otages du complexe gazier algérien de Tiguentourine en janvier, au cours de laquelle une soixantaine de personnes, dont 37 étrangers, ont été tués.
Né à Ghardaïa, en Algérie, en 1972, Mokhtar Belmokhtar se serait rendu en Afghanistan à l'âge de 19 ans pour y acquérir une formation et une expérience du combat.
Revenu en Algérie en 1992, il a combattu durant la guerre civile au sein du Groupe islamique armé (GIA), puis a participé à la création du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui a élargi progressivement ses opérations dans différents pays du Sahel en y attaquant les forces de sécurité.
Le GSPC a fait par la suite allégeance à Al Qaïda, devenant le représentant de la nébuleuse islamiste en Afrique du Nord sous l'appellation d'Aqmi.

Reuters édité par Gilles Trequesser 24 mai 2013