jueves, 4 de abril de 2013

La ONU y la UE, ambas dentro de su ámbito de responsabilidades, tomarán el relevo de las fuerzas francesas desplegadas en Mali.


Estados Unidos promete ayudar a luchar contra los rebeldes malíes.

Estados Unidos va a examinar la mejor manera de contribuir a la lucha contra los rebeldes malíes ligados a Al-Qaeda, declaró el martes el ex candidato republicano a la presidencia John McCain, de visita en Bamako. “Vamos a trabajar con las fuerzas francesas […] y ver en que medida podemos proporcionar material, formación y tecnología para librar a Mali de estos rebeldes”, declaró.
Los países occidentales temen ver al Sahel transformado en una plataforma de lanzamiento para los extremistas islamistas, pero no se comprometieron militarmente junto a los franceses y los malíes en los combates. Pero algunos contribuyeron proporcionando apoyo logístico, y la Unión Europea se comprometió a participar en la formación del ejército malí.

Un primer contingente de soldados formados por la UE.

Un primer batallón de 570 soldados malíes llegó el martes al campo de Kulikoro, a sesenta de kilómetros al nordeste de la capital, para empezar su formación bajo la autoridad de la Misión de formación de la UE (EUTM). La misión, conformada por 500 hombres, formará a los militares malíes durante un período inicial de quince meses, con un costo estimado de 12,3 millones de euros.
Es en Kulikoro donde serán formados durante diez semanas por una centena de instructores que proceden de siete países (Francia, Reino Unido, Suecia, Finlandia, Lituania, Luxemburgo e Irlanda), precisó el teniente coronel francés Philippe de Cussac, portavoz de la misión de formación de la UE (EUTM).
El fin de la EUTM es formar y entrenar cerca de 3.000 soldados, que sucederán en cuatro tandas durante quince meses en Kulikoro. Esta operación comienza mientras Francia prepara una retirada parcial de sus 4 000 soldados desplegados en el país y mientras la ONU finaliza el lanzamiento de una misión de mantenimiento de la paz que estará compuesta por unos 11.000 hombres.

Misión de reconstrucción.

En plazos, la misión de “reconstrucción” del ejército de Mali de la UE comprenderá a 550 militares europeos, cuyo objetivo es profesionalizar a los soldados malíes para que sean capaces de resistir a los ataques de los grupos jihadistas. Estos últimos, que ocuparon durante nueve meses el norte de Mali, después de haber cazado a los rebeldes tuaregs que habían lanzado la ofensiva en enero de 2012, han sido cazados parcialmente por los soldados franceses que, en apoyo del ejército malí y otros países africanos, intervino desde el 11 de enero para impedir un avance de los islamistas hacia el Sur. Sin embargo quedan importantes focos de resistencia islamista en varias regiones del norte de Mali: en el macizo de Ifoghas, en Gao y Tombouctou.
Islamistas armados consiguieron infiltrarse en Tombuctu después del atentado suicida de un kamikaze en la noche de sábado al domingo. Una decena de personas, entre las cuales hay por lo menos ocho jihadistas, fueron abatidos en la operación de “rastrillaje” realizada el domingo y el lunes en la ciudad por soldados malíes y franceses.

Fuente: Le Monde con AFP y Reuters 03.04.2013



Les Etats-Unis promettent d'aider à lutter contre les rebelles maliens.

Les Etats-Unis vont examiner la meilleure manière de contribuer à la lutte contre les rebelles maliens liés à Al-Qaida, a déclaré mardi l'ancien candidat républicain à la présidence John McCain, en visite à Bamako. "Nous allons travailler avec les forces françaises [...] et voir dans quelle mesure nous pouvons fournir du matériel, de la formation et de la technologie pour débarrasser le Mali de ces rebelles", a-t-il déclaré.
Les pays occidentaux craignent de voir le Sahel devenir une rampe de lancement pour les extrémistes islamistes, mais ne se sont pas engagés militairement aux côtés des Français et des Maliens dans les combats. Mais certains ont contribué en fournissant un soutien logistique, et l'Union européenne s'est engagée à participer à la formation de l'armée malienne.

Un premier contingente de soldats formés para l´UE

Un premier bataillon de 570 soldats maliens est arrivé mardi au camp de Koulikoro, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la capitale, pour entamer leur formation sous l'autorité de la Mission de formation de l'UE (EUTM). La mission, forte au total de 500 hommes, formera les militaires maliens pendant une période initiale de quinze mois, pour un coût estimé à 12,3 millions d'euros.
C'est à Koulikoro qu'ils seront formés pendant dix semaines par une centaine d'instructeurs venant de sept pays (France, Royaume-Uni, Suède, Finlande, Lituanie, Luxembourg et Irlande), a précisé le lieutenant-colonel français Philippe de Cussac, porte-parole de la mission de formation de l'UE (EUTM).
Le but de l'EUTM est de former et entraîner près de 3.000 soldats, qui se succèderont en quatre vagues sur quinze mois à Koulikoro. Cette opération débute alors que la France prépare le désengagement partiel de ses 4.000 soldats déployés dans le pays et que l'ONU finalise le lancement d'une mission de maintien de la paix qui sera composée de quelque 11.000 hommes.

Mission de reconstruction

A terme, la mission de "reconstruction" de l'armée du Mali de l'UE comprendra 550 militaires européens, dont l'objectif est de professionnaliser les soldats maliens pour qu'ils soient capables de résister aux attaques des groupes djihadistes. Ces derniers, qui ont occupé pendant neuf mois le nord du Mali après en avoir chassé les rebelles touaregs qui avaient lancé l'offensive en janvier 2012, en ont été partiellement chassés par les soldats français qui, en soutien à l'armée malienne et d'autres pays africains, est intervenue dès le 11 janvier pour empêcher une avancée des islamistes vers le Sud. Mais d'importantes poches de résistance islamistes demeurent dans plusieurs régions du nord du Mali: massif des Ifoghas, Gao et Tombouctou.
Des islamistes armés ont réussi à s'infiltrer à Tombouctou après l'attentat-suicide d'un kamikaze dans la nuit de samedi à dimanche. Une dizaine de personnes, dont au moins huit djihadistes, ont été tués dans l'opération de "ratissage" menée dimanche et lundi dans la ville par des soldats maliens et français.

Le Monde avec AFP et Reuters 03.04.2013