jueves, 21 de febrero de 2013

La guerra civil en Siria está por cumplir dos años y la incertidumbre crece a la par de los atentados en la periferia de la capital.


Una serie de atentados golpea el corazón de Damasco.

Un atentado con coche bomba provocó al menos 50 muertos frente a la sede del partido de Bachar el-Assad, tres horas antes de que dos tiros de mortero caigan sobre el cuartel general de las fuerzas armadas sirias.

Una serie de atentados golpeó hoy el corazón del poder sirio, en el centro de la capital del país, Damasco. El coche bomba que explotó esta mañana, hacia las 10 horas, cerca de la sede del partido Baas habría provocado al menos 50 muertos, según el último balance de la televisión estatal siria. Habría más de 200 heridos.
Un policía en el lugar indicó que el coche bomba había explotado en la Plaza 16 de noviembre, cerca de la mezquita al-Imane, donde se encuentra la sede del partido Baas, en el poder en Siria desde hace medio siglo. La televisión del Estado habló de un atentado suicida y precisó que había niños entre los heridos, “una escuela se encuentra en las cercanías” del lugar de la explosión.
Tres horas después de este atentado, dos tiros de mortero golpearon la sede del estado-mayor sirio, al norte de la capital. El Cuartel General del estado-mayor está situado muy cerca del emplazamiento fortificado de las Omeyyades, una zona que abriga numerosos edificios gubernamentales. Este centro de mando sirio ya se había sido alcanzado por un doble atentado suicida, el 26 de septiembre pasado.
Según la OSDH, otros dos coches bomba explotaron cerca de dos puestos de los servicios de seguridad en el barrio Barzé, al norte de Damasco.
Los rebeldes multiplicaron recientemente sus ataques en la capital. El martes, varios obuses cayeron cerca de un palacio presidencial, por primera vez desde el inicio del conflicto, pronto se cumplirán dos años. El miércoles, obuses también alcanzaron un complejo deportivo de la capital, matando a un futbolista.

La oposición también denuncia un “atentado terrorista”

Evitando acusar al régimen como lo hizo en el pasado por este tipo de atentado, la Coalición de la oposición denunció el ataque en un comunicado. “Todo homicidio o violación de los derechos humanos que alcancen a civiles son actos condenables y criminales”, afirma la Coalición. Los atentados suicidas han sido reivindicados en el pasado por grupos jihadistas que combaten junto a los rebeldes, particularmente el Frente Al-Nosra.
Las tropas del régimen rechazan desde hace meses las tentativas de los rebeldes de entrar en Damasco y bombardean por aire y con artillería pesada los bolsones de resistencia rebelde en la periferia.

Fuente: Le Figaro publicado el 21/02/2013



Une série d'attentats frappe le cœur de Damas.

Un attentat à la voiture piégée a fait au moins 50 morts devant le siège du parti de Bachar el-Assad, trois heures avant que deux obus de mortier ne tombent sur le quartier général des forces armées syriennes.

Une série d'attentats a frappé aujourd'hui le cœur du pouvoir syrien, dans le centre de la capitale du pays, Damas. La voiture piégée qui a explosé ce matin, vers 10 heures, près du siège du parti Baas aurait fait au moins 50 morts, selon le dernier bilan de la télévision d'État syrienne. Il y aurait plus de 200 blessés.
Un policier sur place a indiqué que la voiture piégée avait explosé sur la Place du 16-Novembre, près de la mosquée al-Imane, où se trouve le siège du parti Baas, au pouvoir en Syrie depuis un demi-siècle.
La télévision d'État a parlé d'un attentat suicide et précisé que des enfants figuraient parmi les blessés, «une école se trouvant à proximité» du lieu de l'explosion.
Trois heures après cet attentat, deux obus de mortier ont frappé le siège de l'état-major syrien, au nord de la capitale. Le QG de l'état-major est situé tout près de la place fortifiée des Omeyyades, dans une zone abritant de nombreux bâtiments gouvernementaux. Ce centre de commandement syrien avait déjà été visé par un double attentat suicide, le 26 septembre dernier.
Selon l'OSDH, deux autres voitures piégées ont explosé à proximité de deux postes des services de sécurité dans la quartier de Barzé, dans le nord de Damas.
Les rebelles ont récemment multiplié leurs attaques dans la capitale. Mardi, plusieurs obus sont tombés à proximité d'un palais présidentiel, pour la première fois depuis le début du conflit il y a bientôt deux ans. Mercredi, des obus ont aussi touché un complexe sportif de la capitale, tuant un footballeur.

L'opposition dénonce elle aussi un «attentat terroriste»

Évitant d'accuser le régime comme elle l'a fait dans le passé pour ce genre d'attentat, la Coalition de l'opposition a dénoncé l'attaque dans un communiqué. «Tout meurtre ou violation des droits de l'Homme visant des civils sont des actes condamnables et criminels», affirme la Coalition. Les attentats suicide ont été revendiqués dans le passé par des groupes jihadistes combattant auprès des rebelles, notamment le Front Al-Nosra.
Les troupes du régime repoussent depuis des mois les tentatives des rebelles d'entrer dans Damas et bombardent par air et à l'artillerie lourde les poches de résistance rebelles à la périphérie.

Le Figaro publié le 21/02/2013