jueves, 24 de enero de 2013

Mientras prosigue la operación Serval en Mali, la ONU nuevamente expone reparos y condiciones para integrar a sus equipos.


Mali: la ONU reticente a comprometerse sobre el terreno.

El secretario general de la ONU no quiere poner en peligro la credibilidad de la organización asociándose a una operación que ya es considerada por algunos como una cruzada cristiana en el mundo musulmán.

Ban Ki-Moon saluda la intervención francesa en Mali pero mantiene sus reservas sobre un apoyo de la ONU a la Misión internacional de apoyo (MISMA). “Aplaudo a Francia por su valiente decisión de desplegar tropas en Mali después del avance preocupante de grupos extremistas hacia el sur de país”, declaró el secretario general de la ONU el martes en New York. “Aportar una ayuda directa a las acciones militares ofensivas pondría a nuestro personal civil en la región en peligro y tomo este problema muy en serio” matizó. Una aparente contradicción y no es la única, subraya Jeffrey Laurenti, especialista en relaciones internacionales en Century Foundation.”La ONU no tiene ministro de Defensa, es una institución politico-diplomática que no tiene ni los medios, ni la capacidad, ni la voluntad de comprometerse en operaciones ofensivas”

Apoyo logístico.

Ban Ki-Moon no quiere poner en peligro la credibilidad de la ONU asociándose con una operación que ya es considerada por algunos como una cruzada cristiana en el mundo musulmán. Incluso antes de la adopción de la resolución 2085, en diciembre, el norteamericano Jeffrey Feltman, adjunto de Ban Ki-moon en Asuntos políticos, había recomendado una intervención militar como último recurso.
La resolución 2085 preveía una serie de etapas y de evaluaciones a realizar antes de cualquier intervención. Ban Ki-Moon, que teme un impacto de la operación sobre los civiles y los derechos humanos, se inclina por la instalación de un apoyo logístico en el marco de un dispositivo híbrido, las Naciones Unidas apoyarían a la MISMA durante el despliegue de las tropas, pero transferirían esta responsabilidad a los Estados a partir de su entrada en combate.
Esta opción estaría limitada a las zonas controladas por el gobierno de Mali. Los representantes de varios gobiernos africanos en la ONU hicieron conocer su frustración el martes, reclamando con urgencia una ayuda sin la cual una operación africana es imposible.

Fuente: Le Figaro por Adèle Smith publicada el 24/01/2013



Mali: l'ONU réticente à s'engager sur le terrain.

Le secrétaire général de l'ONU ne veut pas mettre en danger la crédibilité de l'organisation en s'associant à une opération qui est déjà considérée par certains comme une croisade chrétienne dans le monde musulman.

Ban Ki-moon salue l'intervention française au Mali mais reste réservé sur un soutien de l'ONU à la Mission internationale de soutien (Misma). «J'applaudis la France pour sa décision courageuse de déployer des troupes au Mali après l'avancée préoccupante de groupes extrémistes vers le sud du pays», a déclaré le secrétaire général de l'ONU mardi à New York. «Apporter une aide directe à des actions militaires offensives mettrait notre personnel civil dans la région en danger et je prends ce problème très au sérieux», a-t-il nuancé. Une contradiction apparente qui n'en est pas une, souligne Jeffrey Laurenti, spécialiste des relations internationales à la Century Foundation. «L'ONU n'a pas de ministre de la Défense, c'est une institution politico-diplomatique qui n'a ni les moyens, ni la capacité, ni la volonté de s'engager dans des opérations offensives».

Soutien logistique

Ban Ki-moon ne veut pas mettre en danger la crédibilité de l'ONU en s'associant à une opération qui est déjà considérée par certains comme une croisade chrétienne dans le monde musulman. Avant même l'adoption de la résolution 2085, en décembre, l'Américain Jeffrey Feltman, adjoint de Ban Ki-moon aux Affaires politiques, avait recommandé une intervention militaire en tout dernier ressort.
La résolution 2085 prévoyait une série d'étapes et d'évaluations à mener avant toute intervention. Ban Ki-moon, qui redoute un impact de l'opération sur les civils et les droits de l'homme, penche pour la mise en place d'un soutien logistique dans le cadre d'un dispositif hybride, les Nations unies soutenant la Misma pendant le déploiement des troupes, mais transférant cette responsabilité aux États dès leur entrée en combat.
Cette option serait limitée aux zones contrôlées par le gouvernement malien. Les représentants de plusieurs gouvernements africains à l'ONU ont fait part de leur frustration mardi, réclamant en urgence une aide sans laquelle une opération africaine est impossible.

Le Figaro par Adèle Smith publié le 24/01/2013