lunes, 7 de enero de 2013

La transición en Libia se torna violenta y con dificultades, especialmente en el sur del país.


Un alto responsable libio escapa de una "tentativa de asesinato"

El presidente de la Asamblea nacional libia, Mohamed Megaryef, salió indemne de un ataque contra su hotel el jueves en Sebha, un oasis en el sur del país, indicó el domingo seis de enero su portavoz, considerando que se trató de una “tentativa de asesinato”.
“El hotel donde se alojaba ha sido atacado durante tres horas. Hubo incluso disparos de francotiradores. Parecería que se trata de una tentativa de asesinato”, declaró el portavoz del jefe de la Asamblea, Rassmi Beruwien. “Tres miembros de la seguridad militar han resultado heridos, pero desgraciadamente nadie fue detenido. El ataque ha sido perpetrado contra el lugar donde reside el presidente, lo que constituye una tentativa de asesinato”, añadió.

Ley marcial.

Mohamed Megaryef, que no ha sido herido en el ataque, habló en la televisión estatal de este incidente en un discurso que fue repetido por los sitios de las redes sociales.
“Alrededor de las dos de la mañana, hubo explosiones y tiros de francotiradores contra el hotel donde nos alojábamos. El intercambio de disparos duró cerca de tres horas”, indicó.
El incidente señala los desafíos a los cuales hacen frente las nuevas autoridades para asentar la seguridad en el sur del país, una región desértica donde se manifiestan numerosos tráficos ilegales, particularmente el del enorme arsenal de armas que dejó el conflicto de 2011 que derrocó al dictador Muammar Kadhafi.
Los enfrentamientos tribales en el sur, rico en petróleo, mató a cientos de personas en 2012. En diciembre, Trípoli impuso la ley marcial en la región y ordenó el cierre de las fronteras terrestres con Chad, Níger, Sudán y Argelia.

Fuente: Le Monde con AFP 06.01.2013



Un haut responsable libyen échappe à une "tentative d'assassinat"

Le président de l'Assemblée nationale libyen, Mohamed Megaryef, est sorti indemne d'une attaque contre son hôtel jeudi à Sebha, une oasis du sud du pays, a indiqué dimanche 6 janvier son porte-parole estimant qu'il s'agissait d'une "tentative d'assassinat".
"L'hôtel où il logeait a été attaqué pendant trois heures. Il y avait des tirs de snipers. Il semblerait qu'il s'agissait d'une tentative d'assassinat", a déclaré le porte-parole du chef de l'Assemblée, Rassmi Beruwien. "Trois membres de la sécurité militaire ont été blessés, mais malheureusement personne n'a été arrêté. L'attaque a été perpétrée contre l'endroit où réside le président, ce qui constitue une tentative d'assassinat", a-t-il ajouté.

Loi martiale

Mohamed Megaryef, qui n'a pas été blessé dans l'attaque, a parlé à la télévision d'Etat de cet incident dans un discours repris par les sites de réseaux sociaux.
"Aux environs de 2 heures du matin, il y a eu des explosions et des tirs de snipers contre l'hôtel où nous logions. L'échange de tirs a duré environ trois heures", a-t-il indiqué.
L'incident souligne les défis auxquels font face les nouvelles autorités pour asseoir la sécurité dans le sud du pays, une région désertique où sévissent de nombreux trafics illégaux notamment celui de l'énorme arsenal d'armes issu du conflit de 2011 qui a renversé le dictateur Mouammar Kadhafi.
Les affrontements tribaux dans le sud, riche en pétrole, a tué des centaines de personnes en 2012. En décembre, Tripoli a imposé la loi martiale dans la région et a ordonné la fermeture des frontières terrestres avec le Tchad, le Niger, le Soudan et l'Algérie.

Le Monde avec AFP 06.01.2013