jueves, 1 de noviembre de 2012

El mediador de la ONU y la Liga Árabe para el conflicto en Siria reconoce el recrudecimiento de una ya abierta guerra civil.

Siria: pedidos de ayuda internacional luego del primer ataque aéreo sobre Damasco.

Damasco fue blanco el martes, por primera vez desde el comienzo del conflicto hace 19 meses, de un raid de un cazabombardero contra un barrio rebelde de la capital, que ve un recrudecimiento de la violencia con el asesinato de un general de la Fuerza aérea siria.
El mediador internacional Lakhdar Brahimi declaró el miércoles que espera un “rol activo de China” para encontrar una solución al conflicto en Siria. Después de haberse dirigido a Moscú, el emisario internacional está en Pekín, que desde hace 19 meses se niega a endosar los pedidos internacionales para ejercer más presiones sobre el régimen del presidente sirio Bachar al-Assad. Lakhdar Brahimi, mediador de la ONU y de la Liga Árabe, reconoció que la situación sólo empeoraba, estimando: “si esto no es una guerra civil, no se que es”.
Por su parte, el ministro de Asuntos exteriores turco Ahmet Davutoglu, rechazó el pedido de su homólogo ruso Sergueï Lavrov a los países de la región para abrir un diálogo con el presidente Assad. Qatar, uno de los aportantes de fondos y armas a los insurgentes, acusó al régimen sirio de llevar a cabo una “guerra de exterminio” contra su pueblo.

Hasta ahora, el régimen no utilizaba más que helicópteros para ametrallar ciertos barrios de la capital.

“Por primera vez, la capital fue blanco de un cazabombardero que lanzó el martes a la tarde cuatro bombas sobre el barrio de Jobar, en el este de Damasco”, indicó el Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH). Hasta ahora, el régimen utilizaba sólo los helicópteros para ametrallar ciertos barrios de la capital.
Los aparatos militares y la artillería también bombardearon Douma, una localidad rebelde en el norte de la capital, provocando por lo menos 18 muertos entre los que estaban cuatro mujeres y cinco niños, según el OSDH. Y un nuevo raid aéreo sobre Maaret al-Noomane, una ciudad estratégica sobre la ruta entre Damasco y Alep, le costó la vida a cuatro niños y tres civiles.

Un general asesinado por el Ejército sirio libre.

En el momento en que helicópteros y aviones de combate se transforman en las principales armas del régimen, el general Abdallah Mahmoud al-Khalidi, miembro del comando general de la Fuerza aérea, fue asesinado al norte de Damasco. El Ejército sirio libre (ASL) reivindicó en un comunicado en la red social Facebook el asesinato de este oficial “encargado del entrenamiento de la Fuerza aérea”, al mismo tiempo que el de un sargento-jefe de los temibles servicios de inteligencia de la Fuerza aérea.
Las violencias provocaron el martes a lo largo de Siria 123 muertos, entre ellos 57 civiles, según un balance provisional del OSDH.

Fuente: Le Parisien con AFP publicado el 31.10.2012



Syrie: appels à l'aide internationale après la première attaque aérienne sur Damas.

Damas a été la cible mardi, pour la première fois depuis le début du conflit il y a 19 mois, d'un raid d'un chasseur-bombardier contre un quartier rebelle de la capitale, qui connaît une recrudescence de violences avec l'assassinat d'un général de l'armée de l'air.
Le médiateur international Lakhdar Brahimi a déclaré mercredi espérer un «rôle actif de la Chine» pour trouver une solution au conflit en Syrie. Après s'être rendu à Moscou, l'émissaire international est à Pékin, qui depuis 19 mois refuse d'endosser les appels internationaux à exercer davantage de pressions sur le régime du président syrien Bachar al-Assad. Lakhdar Brahimi, médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, a reconnu que la situation ne faisait qu'empirer, estimant: «si ce n'est pas une guerre civile, je ne sais pas ce que c'est».
De son côté, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a rejeté l'appel de son homologue russe Sergueï Lavrov aux pays de la région à ouvrir un dialogue avec le président Assad. Le Qatar, un des bailleurs de fonds et d'armes des insurgés, a accusé le régime syrien de mener une «guerre d'extermination» contre son peuple.

Jusqu'à présent, le régime n'utilisait que les hélicoptères pour mitrailler certains quartiers de la capitale

«Pour la première fois, la capitale a été la cible d'un chasseur-bombardier qui a largué mardi après-midi quatre bombes sur le quartier de Jobar, dans l'est de Damas», a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Jusqu'à présent, le régime n'utilisait que les hélicoptères pour mitrailler certains quartiers de la capitale.
Les appareils militaires et l'artillerie ont également bombardé Douma, une localité rebelle au nord de la capitale, faisant au moins 18 morts dont quatre femmes et cinq enfants, selon l'OSDH. Et un nouveau raid aérien sur Maaret al-Noomane, une ville stratégique sur la route entre Damas et Alep, a coûté la vie à quatre enfants et trois civils.

Un général assassiné par l'Armée syrienne libre

Au moment où hélicoptères et avions de combat sont devenus la principale arme du régime, le général Abdallah Mahmoud al-Khalidi, membre du commandement général de l'armée de l'air, a été assassiné dans le nord de Damas. L'Armée syrienne libre (ASL) a revendiqué dans un communiqué sur Facebook le meurtre de cet officier «chargé de l'entraînement de l'armée de l'air», en même temps que celui d'un sergent-chef des redoutables services de renseignements de l'armée de l'air.
Les violences ont fait 123 morts dont 57 civils mardi à travers la Syrie, selon un bilan provisoire de l'OSDH.

Le Parisien avec l´AFP publié le 31.10.2012