sábado, 21 de julio de 2012

Mientras continúa la violencia en Siria, el Consejo de Seguridad de la ONU extiende el mandato de la Misnus.

Se ha prolongado el mandato de los observadores de la ONU en Siria.

El Consejo de Seguridad de Naciones Unidas aprobó el viernes por unanimidad una prolongación de 30 días de la misión de los observadores de la ONU en Siria (Misnus), que debía finalizar el viernes a la medianoche (el sábado a las 0400 GMT), sin agregar ajustes a su mandato.
Los 300 observadores militares no armados, enviados para velar por el respeto del alto el fuego teórico obtenido por el emisario internacional Kofi Annan, detuvieron la mayoría de sus operaciones el 16 de junio, debido a los riesgos ligados a la violencia.
Una centena de civiles también está en el lugar para trabajar en una solución política al levantamiento que comenzó en marzo de 2011 contra el presidente Bachar al Assad.
El Consejo de Seguridad pretende sobre un texto propuesto por Gran Bretaña, después de que Rusia había bloqueado en la víspera la adopción de una resolución que sancionaba a Damasco, levantar finalmente sus objeciones. En su versión definitiva, que convenció a Moscú a reunirse, el texto sobre el mandato de las “boinas azules”' exige tanto a fuerzas del gobierno sirio como a insurgentes tomar medidas que procuren detener los hechos violentos. La resolución 2059 precisa como el Consejo examinará una nueva prolongación de la Misnus sólo “ante la eventualidad de que el secretario general de cuenta de un cese del uso de armas pesadas y de la suficiente reducción del nivel de violencia de todas las partes, y que el Consejo de seguridad pueda confirmar”.
Para Estados Unidos, Francia y Gran Bretaña, este texto se parece mucho a una resolución de última chance para los observadores.
“Pasando estos 30 días, la dinámica cambia y si estas condiciones se cumplen entonces evidentemente el Consejo de Seguridad, sobre recomendación del secretario general, se inclinará nuevamente a la prolongación de la Misnus. Pero si la situación no cambia, la Misnus será retirada evidentemente al término de estos 30 días”, dijo el embajador de Gran Bretaña en la ONU, Mark Lyall Grant.
“La misión de la ONU es prolongada por última vez por 30 días sin ajustes en el mandato”, señaló la delegación francesa en las Naciones Unidas.

Moscú y Pekín replican.

Susan Rice, representante norteamericana en la ONU, fue todavía más explícita: esta extensión del mandato servirá “para permitirles a los observadores retirarse con plena seguridad y de manera ordenada”.
“El voto de hoy (viernes) sobre la extensión del mandato de la Misnus para un último período de 30 días no es la resolución que esperaba en principio Estados Unidos. Nuestra preferencia era adoptar la resolución que chocó desgraciadamente contra un veto ayer (jueves)”', recordó Susan Rice sobre el fracaso de la víspera.
El jueves, Pekín y Moscú, por tercera vez en menos de un año, bloquearon un proyecto de resolución que pretendía ejercer presiones sobre el régimen de Bachar al Assad y amenazarlo con sanciones si no aplicaba el plan de salida de crisis preparado por el emisario internacional Kofi Annan.
Evocando un día triste para Siria, el representante permanente de Francia, Gérard Araud, entonces había declarado que él comprendía claramente que “Rusia sólo pretende darle más tiempo al régimen sirio para aplastar a la oposición”.
El portavoz del ministerio de Asuntos exteriores ruso Alexandre Loukachevitch replicó el viernes a las críticas de los Occidentales declarando que el proyecto de resolución era “absolutamente iluso”. Pidió a los países occidentales hacer más presión sobre los rebeldes sirios para que detengan los combates.
“En lugar de entregarse a insinuaciones groseras sobre la política rusa (...) nuestros compañeros occidentales deberían por lo menos hacer algo para animar a la oposición a emprender la vía de una solución política”, afirmó.
El embajador chino en la ONU Li Baodong también rechazó las críticas occidentales. “Por sus declaraciones, ciertos países confundieron sencillamente la verdad y la mentira y criticaron a China sin razón. Esto disimula segundas intenciones. China se opone resueltamente a eso “ dijo él.

Fuente: Reuters por Bertrand Boucey y Henri-Pierre André para el servicio francés 20 de julio de 2012



Le mandat des observateurs de l'Onu en Syrie prolongé.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé vendredi à l'unanimité une prolongation de 30 jours de la mission des observateurs de l'Onu en Syrie (Misnus), qui devait s'achever vendredi à minuit (samedi à 04h00 GMT), sans apporter d'ajustement à leur mandat.
Les 300 observateurs militaires non armés, envoyés pour veiller au respect du cessez-le-feu théorique obtenu par l'émissaire international Kofi Annan, ont arrêté la plupart de leurs opérations le 16 juin, en raison des risques liés à la violence.
Une centaine de civils sont également sur place pour travailler sur une solution politique au soulèvement entamé en mars 2011 contre le président Bachar al Assad.
Le Conseil de sécurité s'est entendu sur un texte proposé par la Grande-Bretagne après que la Russie, qui avait bloqué la veille l'adoption d'une résolution sanctionnant Damas, a finalement levé ses objections. Dans sa version définitive, qui a convaincu Moscou de s'y rallier, le texte sur le mandat des "bérets bleus" exige des forces du gouvernement syrien comme des insurgés qu'ils prennent des mesures visant à stopper les violences.
La résolution 2059 précise aussi que le Conseil n'examinera une nouvelle prolongation de la Misnus que "dans l'éventualité où le secrétaire général rend compte d'une cessation de l'usage des armes lourdes et d'une réduction suffisante du niveau de violences par toutes les parties, et que le Conseil de sécurité le confirme".
Pour les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, ce texte ressemble fort à une résolution de la dernière chance pour les observateurs. "Si passés ces 30 jours, la dynamique change et si ces conditions sont remplies alors bien évidemment le Conseil de sécurité, sur recommandation du secrétaire général, se penchera de nouveau sur l'avenir de la Misnus. Mais si la situation ne change pas, la Misnus sera évidemment retirée au terme de ces 30 jours", a dit l'ambassadeur de Grande-Bretagne auprès de l'Onu, Mark Lyall Grant.
"La mission de l'Onu est prolongée pour la dernière fois de 30 jours sans ajustement de mandat", a souligné la délégation française auprès des Nations unies.

Moscou et Pékin répliquent

Susan Rice, représentante américaine à l'Onu, a été encore plus explicite : cette extension du mandat, a-t-elle dit, servira "à permettre (aux observateurs) de se retirer en toute sécurité et de manière ordonnée".
"Le vote d'aujourd'hui (vendredi) sur l'extension du mandat de la Misnus pour une ultime période de 30 jours n'est pas la résolution qu'espéraient au départ les Etats-Unis. Notre préférence était d'adopter la résolution qui s'est malheureusement heurtée à un veto hier (jeudi)", a-t-elle également relevé, revenant sur l'échec de la veille.
Jeudi, Pékin et Moscou ont, pour la troisième fois en moins d'un an, bloqué un projet de résolution visant à exercer des pressions sur le régime Bachar al Assad et à le menacer de sanctions s'il n'appliquait pas le plan de sortie de crise préparé par l'émissaire international Kofi Annan.
Evoquant un jour triste pour la Syrie, le représentant permanent de la France, Gérard Araud, avait alors déclaré qu'il était désormais "clair que la Russie ne vise qu'à laisser plus de temps au régime syrien pour écraser l'opposition".
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch a répliqué vendredi aux critiques des Occidentaux en déclarant que le projet de résolution était "absolument irréaliste".
Il a appelé les pays occidentaux à faire davantage pression sur les rebelles syriens pour qu'ils stoppent les combats. "Au lieu de se livrer à de grossières insinuations sur la politique russe (...) nos partenaires occidentaux devraient au moins faire quelque chose pour encourager l'opposition à s'engager dans la voie d'une solution politique", a-t-il affirmé.
L'ambassadeur chinois à l'Onu Li Baodong a également rejeté les critiques occidentales.
"Par leurs déclarations, certains pays ont tout simplement confondu le vrai et le faux et ont critiqué la Chine sans raison. Cela dissimule des arrière-pensées. La Chine s'y oppose résolument", a-t-il dit.

Reuters par Bertrand Boucey et Henri-Pierre André pour le service français 20 juillet 2012