miércoles, 1 de febrero de 2012

Milicias locales y extranjeras asolan Trípoli mientras el CNT no avanza en la formación del nuevo ejército.

Combates entre milicias rivales en el centro de Trípoli.

Los combates estallaron el miércoles entre milicias rivales en el centro de Trípoli, la capital libia, informa un periodista de Reuters presente en el lugar.
Disparos de armas pesadas y armas portátiles resonaban en el sector de la playa de El Saadi. El camino que lleva a la playa ha sido cerrado y una columna de humo se eleva por encima del barrio.
Un responsable del Ministerio del Interior precisó que los combates enfrentaban a milicianos originarios de la ciudad de Misrata, uno de los bastiones de la rebelión el año pasado contra Muammar Kadhafi, y otros llegados desde Zentane.
A comienzos de enero, los enfrentamientos en la capital entre milicianos locales y combatientes originarios de Misrata habían provocado cuatro muertos.
El presidente del Consejo Nacional de Transición (CNT), Moustapha Abdeljalil, entonces había declarado que el país corría el riesgo de caer en una guerra civil si las milicias revolucionarias no se retiraban.
Tres meses y medio después de la muerte de Muammar Kadhafi, Trípoli se parece a un mosaico de feudos que se encuentran cada uno en manos de milicias diferentes. La policía es casi invisible, excepto para regular el tránsito, y no se observa tampoco ningún rastro del nuevo ejército nacional.
Incluso si su presencia en la capital es menos visible desde fines de diciembre, los milicianos continúan ocupando edificios, en otros tiempos utilizados por las fuerzas de Kadhafi, y salen a las calles una vez que cae la noche.
Dos grandes milicias están presentes en el mismo Trípoli. Una es dirigida por Abdel Hakim Belhadj, islamista entrenado en campamentos del talibán en Afganistán que ahora está instalado en una suite de un hotel de la ciudad. La otra está controlada por Abdoullah Naker, antiguo ingeniero en electrónica que no esconde su desprecio con respecto a Belhadj.
Las milicias extranjeras en la capital también están muy activas en Trípoli, como la de Zentane, que controla el aeropuerto internacional.
Las milicias de Misrata se retiraron en parte del centro de Trípoli pero mantienen una presencia en los suburbios del este de la capital, mientras que combatientes de la minoría berebere están también presentes en ciertos barrios.
Otro grupo de combatientes originarios del este de Libia, cuna de la revolución, aumenta la confusión. Cercanos a los jefes del CNT, este grupo desea formar el núcleo del nuevo ejército.

Fuente: La Tribune y Reuters 01.02.2012



Combats entre milices rivales dans le centre de Tripoli.

Des combats ont éclaté mercredi entre des milices rivales dans le centre de Tripoli, la capitale libyenne, rapporte un journaliste de Reuters présent sur place.
Des tirs à l'arme lourde et à l'arme légère retentissaient dans le secteur de la plage d'El Saadi. La route menant à la plage a été fermée et une colonne de fumée s'élève au-dessus du quartier.
Un responsable du ministère de l'Intérieur a précisé que les combats opposaient des miliciens originaires de la ville de Misrata, l'un des bastions de la révolte l'an dernier contre Mouammar Kadhafi, et d'autres venus de Zentane.
Début janvier, des affrontements dans la capitale entre des miliciens locaux et des combattants originaires de Misrata avaient fait quatre morts.
Le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, avait alors déclaré que le pays risquait de sombrer dans la guerre civile si les milices révolutionnaires ne rentraient pas dans le rang.
Trois mois et demi après la mort de Mouammar Kadhafi, Tripoli ressemble à une mosaïque de fiefs se trouvant chacun entre les mains de milices différentes. La police est quasiment invisible -hormis pour réguler la circulation- et on ne distingue non plus aucune trace de la nouvelle armée nationale.
Même si leur présence dans la capitale est moins visible depuis fin décembre, des miliciens continuent d'occuper des bâtiments autrefois utilisés par les forces de Kadhafi et sortent dans les rues une fois la nuit tombée.
Deux grandes milices sont issues de Tripoli même. L'une est dirigée par Abdel Hakim Belhadj, islamiste passé par des camps taliban en Afghanistan et désormais installé dans une suite d'un hôtel de la ville. L'autre est contrôlée par Abdoullah Naker, ancien ingénieur en électronique ne cachant pas son mépris à l'égard de Belhadj.
Des milices étrangères à la capitale sont aussi actives dans Tripoli, telles que celle de Zentane, qui contrôle l'aéroport international.
Les milices de Misrata se sont en partie retirées du centre de Tripoli mais maintiennent une présence dans les faubourgs de l'est de la capitale tandis que des combattants de la minorité berbère sont également présents dans certains quartiers.
Un autre groupe de combattants originaires de l'est de la Libye, berceau de la révolution, ajoute à la confusion. Proches des chefs du CNT, ce groupe souhaite former le noyau de la nouvelle armée.


La Tribune et Reuters 01/02/2012