lunes, 20 de febrero de 2012

El riesgo de una guerra civil en Siria sería la puerta de entrada para una fuerza de intervención internacional.

El ejército sirio estrangula a Hama y asedia a Homs.

La ciudad de Hama, en el oeste de Siria, está aislada del resto del país y las fuerzas de seguridad levantaron allí decenas de barricadas para aislar a cada uno de los barrios entre si, informaron el lunes los militantes de la oposición.
"Hama está aislada del resto del mundo. Las líneas telefónicas fijas no funcionan más, los teléfonos móviles no funcionan y no hay más posibilidad de conectarse a internet. Cada día se efectúan requisas y detenciones en las casas, a veces repetidas en un mismo día en los mismos barrios", declaró la oposición en un comunicado.
El ejército reforzó su influencia sobre Hama en consecuencia de una ofensiva llevada a cabo la semana pasada, concentrada en los barrios del norte que bordean las regiones agrícolas que sirven de retiro para los insurgentes del Ejército siria libre (ASL).
Al mismo tiempo, las fuerzas gubernamentales continúan asediando varios barrios de Homs, al sur de Hama sobre la autopista Damasco-Alep. Los activistas relataron esporádicos bombardeos el lunes por la mañana sobre el barrio de Bab Amro, en manos de los insurgentes.
Siempre según la oposición, las fuerzas de seguridad procedieron a llevar adelante una ola de detenciones en dos barrios de Deraa, ciudad del sur del país, en la frontera jordana, que fue en marzo del año pasado, la cuna del movimiento de protestas sirio.
En Damasco, los opositores consiguieron desplegar por encima de un puente carretero una gran bandera siria del período anterior al clan Assad. Imágenes de esta escena ya circulan en YouTube.

Buques iraníes en Tartous.

El sábado se había efectuado en la capital, una de las manifestaciones opositoras más importante realizadas en Damasco desde el comienzo del movimiento de protesta. Las fuerzas de seguridad abrieron fuego con munición real sobre los manifestantes, durante los funerales de tres manifestantes asesinados en la víspera en el barrio de Mezze. Un testigo habló de 30.000 manifestantes.
Según China, los países occidentales azuzan el riesgo de una guerra civil en Siria apoyando sin discernimiento la oposición al presidente Bachar al Assad.
"Si los países occidentales continúan apoyando plenamente a la oposición siria, se producirá una guerra civil a gran escala y entonces no habrá forma de evitar la posibilidad de una intervención extranjera armada", escribe Diario del pueblo, el órgano de difusión del PC chino.
El sábado, un emisario chino fue recibido en Damasco por el jefe de Estado sirio, a quien le aportó el apoyo de Pekín a su proyecto de referéndum constitucional del 26 de febrero.
El mismo día, dos buques de guerra iraníes anclaron en el puerto de Tartous, como lo informa la cadena iraní Press TV. Estos buques deben participar en un entrenamiento con las fuerzas navales sirias en el marco de un acuerdo firmado hace un año por los dos países, añade.
En Jerusalén, el viceprimer ministro israelí Dan Meridor, interrogado sobre la entrada de estos buques al Mediterráneo, declaró que Bachar al Assad era apoyado por Irán y por el Hezbollah, y que Rusia y China, oponiendo su veto a resoluciones contra Siria en el Consejo de Seguridad de la ONU, le habían entregado al presidente sirio un "permiso para matar".
"Irán invierte mucho para intentar salvar al régimen sirio, aportando consejos, entregando material, enviando personas e incluso también estos buques a través del canal de Suez", agregó.

Fuente: Reuters por Khaled Yacoub Oweis y Erika Solomon 20 de febrero de 2012




L'armée syrienne resserre son étau sur Hama et pilonne Homs.

La ville de Hama, dans l'ouest de la Syrie, est coupée du reste du pays et les forces de sécurité y ont dressé des dizaines de barrages routiers pour isoler les quartiers les uns et des autres, ont rapporté lundi des militants de l'opposition.
"Hama est coupée du reste du monde. Les lignes téléphoniques fixes ne fonctionnent plus, le téléphone portable ne passe plus et il n'y a plus de possibilité de se connecter à internet. Chaque jour ont lieu des descentes et des arrestations dans les maisons, parfois plusieurs fois par jour dans les mêmes quartiers", a déclaré l'opposition dans un communiqué.
L'armée a renforcé son emprise sur Hama à la suite d'une offensive menée la semaine dernière, concentrée sur les quartiers nord situés en lisière de régions agricoles qui servent de retraite aux insurgés de l'Armée syrienne libre (ASL).
Dans le même temps, les forces gouvernementales poursuivent le siège de plusieurs quartiers de Homs, au sud de Hama sur la grand-route Damas-Alep. Des activistes ont fait état de pilonnages sporadiques lundi matin visant le quartier de Bab Amro, aux mains des insurgés.
Toujours selon l'opposition, les forces de sécurité ont procédé dans le même temps à une vague d'arrestations dans deux quartiers de Deraa, ville du sud du pays, à la frontière jordanienne, qui fut en mars dernier le berceau du mouvement de contestation syrien.
A Damas, des opposants ont réussi à déployer au-dessus d'un pont routier un grand drapeau syrien de la période antérieure au clan Assad. Des images de cette scène ont circulé sur YouTube.

Navires iraniens à Tartous.

Samedi avait eu lieu dans la capitale l'une des plus importantes manifestations d'opposition tenues dans Damas depuis le début du mouvement de contestation. Les forces de sécurité ont ouvert le feu à balles réelles sur des manifestants, lors des funérailles de trois protestataires tués la veille dans le quartier de Mezze. Un témoin a parlé de 30.000 manifestants.
Selon la Chine, les pays occidentaux attisent le risque d'une guerre civile en Syrie en soutenant sans discernement l'opposition au président Bachar al Assad.
"Si les pays occidentaux continuent à soutenir pleinement l'opposition syrienne, une guerre civile à grande échelle finira par se produire et il n'y aura alors pas moyen d'éviter la possibilité d'une intervention étrangère armée", écrit le Quotidien du peuple, organe centrale du PC chinois.
Samedi, un émissaire chinois a été reçu à Damas par le chef de l'Etat syrien, à qui il a apporté le soutien de Pékin à son projet de référendum constitutionnel du 26 février.
Le même jour, deux bâtiments de guerre iraniens ont jeté l'ancre dans le port de Tartous, comme le rapporte la chaîne iranienne Press TV. Ces navires doivent participer à un entraînement des forces navales syriennes dans le cadre d'un accord signé il y a un an par les deux pays, ajoute-t-elle.
A Jérusalem, le vice-Premier ministre israélien Dan Meridor, interrogé sur l'entrée de ces navires en Méditerranée, a déclaré que Bachar al Assad était soutenu par l'Iran et par le Hezbollah chiite, et que la Russie et la Chine, en opposant leur veto à des résolutions sur la Syrie au Conseil de sécurité de l'Onu, avaient délivré au président syrien un "permis pour tuer".
"L'Iran investit beaucoup pour tenter de sauver le régime syrien, en apportant des conseils, en livrant du matériel, en envoyant des personnes et peut-être aussi ces navires par le canal de Suez", a-t-il dit.

Reuters par Khaled Yacoub Oweis et Erika Solomon 20 février 2012