lunes, 9 de enero de 2012

Observadores de la Liga Árabe ya reportan desde varias ciudades en Siria.

La Liga Árabe reitera su llamada a Damasco pero no suma a la ONU.

La Liga Árabe pidió nuevamente al gobierno sirio el domingo que ponga fin a la represión de los manifestantes que protestan contra el régimen de Bachar al Assad y que le permita a sus observadores trabajar de manera más independiente.
La organización se abstuvo en cambio de invitar a las Naciones Unidas a enviar a sus expertos para reforzar su misión de observación en Siria.
Al término de una reunión en El Cairo, los ministros de Asuntos Exteriores de los países del grupo de la Liga Árabe sobre Siria consideraron que el régimen de Damasco sólo aplicaba parcialmente su promesa de poner fin a la represión, de liberar a los detenidos, de retirar las tropas acantonadas en ciudades y de abrir un diálogo con la oposición.
En su declaración final, la Liga Árabe anuncia que va a aumentar el número de sus observadores en Siria y a reforzar sus recursos.
Actualmente con un total de 165, los observadores de la Liga Árabe, llegados desde fines del último mes, deben verificar si las autoridades sirias aplican el plan de salida de crisis que aceptaron a principios de noviembre.
Su informe completo es esperado para el 19 de enero. Los ministros de Asuntos Exteriores de los países árabes se reunirán el 19 y 20 de enero para discutir sus conclusiones.
"Si el informe resalta que la violencia no se detuvo, la Liga Árabe tendrá la responsabilidad de actuar", declaró el primer ministro de Qatar, el jeque Hamad ben Djassim al Thani, durante una conferencia de prensa al concluir la reunión.
"Debemos ser claros y honestos con el pueblo sirio", añadió, sin precisar que tipo de decisiones podría tomar la Liga Árabe.
Qatar, que preside el grupo de contacto de la Liga sobre Siria, criticó el trabajo de los observadores y había propuesto antes de la reunión de El Cairo que expertos de la ONU se sumaran para reforzar la misión de la Liga Árabe. Pero su propuesta no fue acompañada por el resto.

Críticas.

Los militantes de derechos humanos en Siria consideran que la misión de la Liga Árabe, privada de medios concretos, tiene como único resultado darle tiempo al presidente sirio Bachar al Assad.
Y una cincuentena de manifestantes se reunió el domingo frente al hotel de El Cairo donde se reunían los ministros de la Liga Árabe para reclamar la caída de Bachar y denunciar el comportamiento de las capitales árabes. "Es una conspiración árabe (...) Cada día que pasa, mujeres y niños son asesinados", declaró uno de los militantes, Mahmoun al Hamsy.
El domingo, once soldados sirios han sido asesinados y otros veinte resultaron heridos durante combates contra desertores en el pueblo de Basr al Harir, en la provincia meridional de Deraa, informó el Observatorio sirio de derechos humanos, que no tuvo en cuenta víctimas en las filas de los desertores.
Según estimaciones de la ONU, la represión en Siria provocó más de 5.000 muertos en diez meses. Damasco afirma por su parte que 2.000 miembros de las fuerzas de seguridad han resultado muertos durante este período por "terroristas".
El régimen le prohibió el acceso al territorio a la mayoría de los periodistas independientes, pero un periodista del servicio árabe de la BBC ha sido autorizado para acompañar a un equipo de observadores argelinos de la Liga Árabe y filmar sin restricciones.
Según este periodista, los manifestantes y los habitantes ofrecieron sus relatos a los inspectores sobre casos de malos tratos en detención. Los observadores también pudieron asistir a una manifestación en la cual los opositores reclamaban la ejecución de Bachar al Assad.

Fuente: Reuters por Yasmine Saleh y Ayman Samir 08 de enero de 2012



La Ligue arabe réitère son appel à Damas mais n'invite pas l'Onu.

La Ligue arabe a de nouveau appelé dimanche le gouvernement syrien à mettre fin à la répression des manifestants contestant le régime de Bachar al Assad et à permettre à ses observateurs de travailler de manière plus indépendante.
L'organisation s'est en revanche abstenue d'inviter les Nations unies à dépêcher des experts pour renforcer sa mission d'observation en Syrie.
A l'issue d'une réunion au Caire, les ministres des Affaires étrangères des pays du groupe de la Ligue arabe sur la Syrie ont estimé que le régime de Damas n'appliquait que partiellement sa promesse de mettre fin à la répression, de libérer les détenus, de retirer les troupes stationnées dans des villes et d'ouvrir un dialogue avec l'opposition.
Dans sa déclaration finale, la Ligue arabe annonce qu'elle va augmenter le nombre de ses observateurs en Syrie et renforcer leur ressources.
Actuellement au nombre de 165, les observateurs de la Ligue arabe, arrivés depuis la fin du mois dernier, doivent vérifier si les autorités syriennes appliquent le plan de sortie de crise qu'elles ont accepté début novembre.
Leur rapport complet est attendu pour le 19 janvier. Les ministres des Affaires étrangères des pays arabes se réuniront les 19 et 20 janvier pour débattre de leurs conclusions.
"S'il ressort de ce rapport que les violences n'ont pas cessé, la Ligue arabe aura la responsabilité d'agir", a déclaré le Premier ministre du Qatar, le cheikh Hamad ben Djassim al Thani, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion.
"Nous devons être clairs et honnêtes avec le peuple syrien", a-t-il ajouté sans préciser quel type de décision la Ligue arabe pourrait être amenée à prendre.
Le Qatar, qui préside le groupe de contact de la Ligue sur la Syrie et a critiqué le travail des observateurs, avait proposé avant la réunion du Caire que des experts de l'Onu viennent renforcer la mission de la Ligue arabe. Il n'a pas été suivi par ses partenaires.

Critiques.

Les militants des droits de l'homme en Syrie estiment que la mission de la Ligue arabe, dépourvue de moyens concrets, n'a pour effet que de faire gagner du temps au président syrien Bachar al Assad.
Et une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés dimanche devant l'hôtel du Caire où se réunissaient les ministres de la Ligue arabe pour réclamer la chute de Bachar et dénoncer le comportement des capitales arabes. "C'est une conspiration arabe (...) Chaque jour qui passe, des femmes et des enfants sont tués", a déclaré un des militants, Mahmoun al Hamsy.
Dimanche, onze soldats syriens ont été tués et vingt autres blessés lors de combats contre des déserteurs dans le village de Basr al Harir, dans la province méridionale de Deraa, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme, qui n'a pas fait état de victimes dans les rangs des déserteurs.
Selon les estimations de l'Onu, la répression en Syrie a fait plus de 5.000 morts en dix mois. Damas affirme de son côté que 2.000 membres des forces de sécurité ont été tués sur cette période par des "terroristes".
Le régime a interdit l'accès au territoire à la plupart des journalistes indépendants, mais un journaliste du service en arabe de la BBC a été autorisé à accompagner une équipe d'observateurs algériens de la Ligue arabe et à filmer sans restrictions.
Selon ce journaliste, des manifestants et des habitants ont rapporté aux inspecteurs des cas de mauvais traitements en détention. Les observateurs ont également pu assister à une manifestation dans laquelle les opposants réclamaient l'exécution de Bachar al Assad.

Reuters par Yasmine Saleh et Ayman Samir 08 janvier 2012